samedi 16 novembre 2013

GESTION DES RESSOURCES PUBLIQUES : Des acteurs de la société civile à l’école du journalisme citoyen

Depuis hier, des acteurs de la société civile venus de six régions du Sénégal sont formés pour mieux utiliser les médias sociaux. Le but de cet apprentissage qui dure quatre jours est d’amener ces derniers à sensibiliser les populations sur les questions qui entourent la gestion des ressources publiques. Dans le but d’encourager la production d’une information citoyenne alternative sur la gestion des ressources publiques, l’Institut Panos de l’Afrique de l’Ouest (Ipao), en collaboration avec l’ambassade des Pays Bas à Dakar, a initié depuis, hier, une formation en journalisme citoyen pour les Organisations de la société civile (Osc). D’après le Chargé de programme Gouvernance à l’Institut Panos, Libasse Hanne, il s’agit d’apprendre aux 12 participants venus de six régions (Saint Louis, Matam, Sédiou, Kédougou, Dakar, et Ziguinchor) les mécanismes inhérents aux réseaux sociaux devenus incontournables aujourd’hui dans la vulgarisation des informations. «Le but est de renforcer les capacités des représentants des Osc pour la collecte, le traitement et la production d’une information crédible et critique sur ce qui se passe dans leur domaine d’intervention. Ce, à travers des supports en ligne en vue de leur permettre de créer et d’animer eux-mêmes leurs propres outils de communications, via les nouveaux médias sociaux», explique M. Hanne qui ajoute que ces personnes formées auront aussi droit à un module sur les techniques d’écriture en journalisme. «Cette formation sera suivie d’une campagne de quatre mois. Au cours de cette période, chaque Osc concernée réalisera une série de productions multimédia, diffusé et partagée dans les espaces médias sociaux créée et envoyée à l’Ipao pour appréciation et mise en ligne», souligne-t-il. En 2011 et 2012, le Chargé de programme Gouvernance à l’Institut Panos rappelle qu’«un travail important de renforcement de capacités avait permis à des citoyens marginalisés du débat public de relayer davantage leurs préoccupations à travers ces médias sociaux.». De son côté, le représentant du département de Podor, Adama Gaye souligne que cette formation est nécessaire pour eux dans la mesure où, à travers ces médias sociaux qu’ils ont commencés à comprendre, ils vont essayer de sensibiliser davantage les populations de leur localité, souvent victimes de la mauvaise gestion de leurs ressources publiques, notamment le bradage du foncier.

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