Village
situé dans le département de Podor, Ouacétacké est quasiment cerné par
les eaux. D’où le ravage fait par le paludisme dans cette localité du
nord du pays.
Pour apporter leur aide, une caravane de consultation gratuite
initiée par les ressortissants du village établis à Dakar, va investir
les lieux pendant deux jours, du vendredi 30 au samedi 31 courant.
Situé
dans la sous-préfecture de Saldé, département de Podor, région de
Saint-Louis, le village de Ouacétacké va recevoir la visite d’une
caravane médicale. Ceci pendant deux jours, du vendredi 30 au Samedi 31.
Même si le taux de couverture des moustiquaires est de 80 % au Sénégal,
le paludisme continue de faire des ravages dans ce village. La cause de
cette situation pour le moins alarmante est que le village est cerné
par les eaux, notamment celles du fleuve Sénégal, du Doué, ainsi que les
eaux de crue, et celles stagnantes des rizières et autres marigots.
Cette forte présence des eaux dans la zone habitée par des pêcheurs et
des agriculteurs, favorise la présence en toutes saisons des moustiques.
C’est ce qui justifie l’organisation des Journées médicales selon les
organisateurs.
Ces journées de consultations gratuites sont
parrainées par le ministre délégué au Budget, Abdoulaye Daouda Diallo et
initiées par l’Union pour le développement d’Ouacétacké (Udo). Ces
journées se fixent pour objectif de rendre accessibles des soins
médicaux qui sont, généralement, hors de portée de ces populations
démunies. Pendant ces deux journées, des médecins de différentes
spécialités ( pédiatrie, chirurgie dentaire, gynécologie, gériatrie…)
regroupés dans le cadre de l’Association Santé pour le Fouta (Asfo) se
fixent pour objectif de soigner le maximum de patients avec, à la clé,
une distribution gratuite de médicaments, dans la limite des stocks
disponibles. Les cas les plus compliqués étant, bien entendus, référés
aux structures sanitaires adaptées. Mais, au-delà des Journées médicales
gratuites, l’objectif de cette caravane est, selon les organisateurs,
de rapprocher la diaspora établie à Dakar des autochtones. Ainsi, ce
sont des dizaines de jeunes qui n’ont qu’une connaissance sommaire du
village de leurs parents qui s’y rendent à l’occasion. L’objectif étant
de réaliser le meilleur brassage possible.
Diomma DRAME
Légende : La présence d’eaux, en toutes saisons, favorise le développement des vecteurs de paludisme
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