Construit
en 2005, l’hôpital de Cas-Cas est en passe de devenir un musée. En
effet, depuis 8 longues années, la structure médicale, qui attend d’être
équipée en matériel et en personnel, est devenue un sanctuaire des
chauves-souris. Les populations de l’Ile à Morfil ont marché plusieurs à l'Union Des ASC pour
réclamer son ouverture.
Son
isolement est certainement lié au fait qu’il se trouve près de la
commune de Pété qui abrite le 2è district sanitaire du
département de Podor et bénéficie de la présence, à Galoya, d’un centre
médical répondant à une forte demande. Ainsi, dans un rayon de 30
kilomètres, on trouve 3 structures médicales d’une même envergure.
Le
poste médical de Galoya avait été inauguré en grandes pompes par 4
ministres, dont Karim Wade. Les populations de Cas-Cas, de
Médina-NDiathbé, de Dounguel, Siwré, Bokky, Walaldé, Démette ,Bitto ,Thioubalèl ,Dioudé , Fondé Elimane..... etc ..et environs
ont organisé, la semaine dernière, une marche de protestation, pour
exiger des nouvelles autorités gouvernementales « l’ouverture et
l’équipement de l’hôpital de Cas-Cas », dont la mission médicale procède
du choix stratégique de l’emplacement. Selon ces populations qui
marchaient pacifiquement, c’est déjà un appui que de le construire dans
cet univers coupé du monde, mais il faudrait qu’il démarre ses
activités.
D’une
belle architecture, l’hôpital de Cas-Cas apporterait une réponse à bien
des attentes surtout en période d’enclavement de l’Ile à Morfil, comme
c’est le cas présentement, où les ¾ des malades sont orientés vers
l’hôpital de Bogué, en Mauritanie, plus proche pour certains villages de
la zone. Les marcheurs ont remis un mémorandum au sous-préfet de
Cas-Cas, qui a promis de le transmettre par voie hiérarchique aux
autorités.
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