L'information déjantée, au Kärcher,
et la liberté d'expression dans sa quintessence: "Mieux vaut mourir
debout que de vivre à genoux" Dolores Ibárruri Gómez
Quand le président américain
parle avec les Qataris ou les Saoudiens, leur demandent-ils de
dépénaliser l’homosexualité ? Non. Attention, il ne s’agit pas, ici,
d’homophobie, mais de dénoncer l’hypocrisie de cet homme, Barack Obama.
Prenons l’exemple du Qatar où, le fou à lier, imam des bois, le
Dr. Yusuf al-Qaradawi prônent officiellement sur les ondes de la chaîne
Al-Jazeera, la mort des homosexuels. Que dit Obama ? Rien. Or, il
avalise les propos de ce serial killer par procuration, quand il attaque
le pouvoir syrien avec des fatwas inventées, improbables.
Obama profite donc de son passage au
Sénégal, en Afrique, pour tenter de faire passer son projet du "mariage
pour tous", qui a été accepté la nuit dernière par la Cour suprême
américaine. Au nom de quoi ce serait forcément bien pour les Sénégalais ?
Au nom de quoi il faut que les lois occidentales deviennent
universelles et les Africaines dissoutes ? Pourquoi faut-il bafouer
les cultures ancestrales des Africains ? La conférence de presse commune
des deux chefs d’Etat a tourné au flou artistique.
Pour Obama, la reconnaissance des unions
homosexuelles aux Etats-Unis devrait franchir les frontières et
l’égalité des droits doivent être reconnus universellement. Une
provocation assortie de mépris d’autant plus que le Sénégal est l’un
des pays africains qui interdisent l’homosexualité. Que dirait Obama si
Macky Sall lui demandait d’interdire la peine de mort ? L’Occident doit
balayer devant sa porte avant de donner des leçons aux autres.
Le président sénégalais Macky Sall a repoussé l’appel d’Obama:«Nous ne sommes pas encore prêts à dépénaliser l’homosexualité. Cela ne signifie pas que nous sommes homophobes."
Obama piégé, a poursuivi:
«Les gens devraient être traités également, et c’est un principe que je pense s’applique universellement".
Macky Sall, ne voulant pas humilier son
hôte, a cherché à le rassurer en précisant que les homosexuels ne sont
pas persécutés au Sénégal. Selon le droit sénégalais, «un acte impudique
ou contre nature avec une personne du même sexe peut être puni jusqu’à
cinq ans de prison."
Ce président dit noir-là, commence à me
saouler…Sérieusement. De quel droit veut-il imposer son point de vue à
un pays qui n’est pas le sien ? Cette ingérence est insupportable…Avec
le projet AGOA (The African Growth and Opportunity Act) lancé par son
prédécesseur, on peut voir au moins un George Bush Jr., qui a fait plus
que le fils d’Afrique pour l’Afrique. Lui, il vient prôner les idées aux
antipodes de l’Afrique…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire