jeudi 13 novembre 2014

Podor : Le lourd déficit en Professeur de philosophie dans tout le département inquiète pour le BAC

Les professeurs de philosophie sont devenus une denrée  extrêmement rare dans les lycées du département de Podor.
Avec un coefficient au BAC  de 6 en série  L2 ,4 en L' et 2 en série S la nom disponibilité de professeurs de cette discipline fondamentale inquiète les élèves et indispose l'administration des lycées.

 C'est à se demander comment l'Etat peut-il se permettre d'exiger de la qualité et des résultats si les écoles sont ,depuis 2 ans abandonnées à leur propre sort:

  • Suppression des lignes de crédits allouées au budgets des collèges et lycées qui permettaient de subvenir aux besoins en consommable bureau et matériels didactiques.
  • Manque de table-banc obligeant les écoles de tirer une partie importante des inscriptions pour le rafistolage de ces outils sans lesquels aucun cours ne peut démarrer 
  • les abris provisoires ,la création  tout azimut de lycées sans locaux obligeant ses derniers à être hébergé  par des collèges provoquant un déficit sans précédent de salles de classes ont eu comme corollaire une sérieuse menace du respect du quantum horaire.
Les proviseurs de lycées sentant être sacrifiés pour  devenir les futurs  responsables des échecs programmés au BAC s'obligent à puiser encore dans les maigres ressources des inscriptions pour motiver le seul professeur de la zone qui assure le strict minimum pour plus de 4 écoles.

Outre le déficit même en professeur que pose de manière récurrente  cette matière ,la population scolaire commence aussi à se poser la question de l'opportunité même de l'apprentissage de la philosophie à l'école.

En effet ,durant son cursus scolaire , 98%des élèves et  étudiants ne croisent la philosophie qu'en classe de terminal. Il serait alors judicieux de généraliser cette matière à partir de la seconde ou tout bonnement de la supprimer.

Adama Gaye


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