Je dois avouer que le
Directeur Général de la SAED Samba KANTE est entrain de déployé de gros efforts pour
cette réussite.
Cependant certaines cuvettes rizicoles ont commencé la production de riz bien avant la
déclaration du président.
Certaines cuvettes rencontrent des difficultés liées à l’endettement
du fait d’une partie des responsables des GIEs qui ont la charge l’exploitation des
aménagements.
Chaque campagne agricole les GIEs renouvellent leurs crédits auprès des institutions
financières (CNCAS, le CMS) entre autres. Financièrement nous sommes toujours
dépendants. On ne parvient toujours pas à sortir de ce cercle vicieux qui en réalité ruine
certains ménages agricoles.
On le comprend les rendements/ha sont très faibles et les couts de production très élevés.
C’est pourquoi au-delà des efforts fournis par le gouvernement, les producteurs doivent aussi
revoir leurs méthodes d’exploitation et doivent s’approprier des résultats de la science.
Les
techniciens de la SAED font aussi du Conseil Agricole mais rencontrent souvent des obstacles
sociaux. Certains producteurs sont des experts en la matière du fait de la science empirique.
Pour rappel le rendement moyen à l’hectare au Sénégal avoisine les sept (07) tonnes alors que
la moyenne mondiale est de quatre (04) tonnes à l’hectare. Nos institutions de recherche
(ISRA et AFRICARICE) sont à féliciter.
Il existe au Sénégal, 45 variétés de riz dont 26 variétés pour la culture irriguées et les autres
pour le bas fond et les plateaux. Toutes productives et adaptées aux conditions
pédoclimatiques.
Pour qu’une variété soit admise dans le catalogue officiel des espèces et
variétés cultivées au Sénégal, elle doit subir des épreuves de :
Distinction, Homogénéité et Stabilité (DHS) ;
Valeur Agronomique Variétale et Environnementale (VATE).
Les institutions de recherche, les services de la vulgarisation sont une fois de plus à
encourager.
Pour Produire plus et mieux, Il faut que les paysans et producteurs s’approprient des résultats
de la science.09 Février 2015
Les respects des dates de semis, des traitements phytosanitaire et des applications de la
fumure minérale sont indispensables parce qu’un retard de plus de quelques jours est toujours
préjudiciable :
-
Pour un semis en hivernage, le taux de stérilité par le froid compromet le rendement.
- Pour un semis en contre saison chaude, un retard compromet la campagne d’hivernage.
- Pour un traitement herbicide, il compromet l’efficacité du traitement.
- Pour un épandage d’engrais, il perturbe le développement de la culture.
Un retard sur le calendrier cultural est une cause majeure des faibles rendements souvent
rencontrés dans la vallée du fleuve Sénégal.
En hivernage, les meilleurs rendements sont obtenus pour des semis effectués en sol propre
(pas d’herbe levée) donc avant les premières pluies. En contre saison chaude, le choix se
portera sur une variété à cycle court.
La récolte se fait entre mis juin et mis juillet, à condition
de respecter les dates de semis.
Les responsables des groupements de producteurs ne doivent pas imposer à aller en campagne
contre saison chaude ou en hivernage si les conditions de financement ne sont pas réunies.
Mais en amont un travail de terrain doit être fait une fois tous les deux (02) ans c’est-à-dire la
maintenance de ces ouvrages.
Un bon aménagement doit permettre une irrigation et un drainage efficace des parcelles, ce
qui implique leur parfaite horizontalité.
Un offsetage croisé et un labour recommandé par la
conduite de la culture sont entre autres des conditions indispensables à l’obtention de hauts
rendements et de la productivité. Le sol doit et surtout être adapté à la mécanisation. Enfin
maitriser parfaitement l’irrigation est une clé pour la réussite d’une culture de riz.
Le besoin
en eau varie selon la nature du sol, la saison et le stade de la culture. Le riz n’est pas une
plante aquatique
Enfin le respect des doses d’applications des intrants participent véritablement à la baisse des
couts des charges variables.
Mohamadou Lamine BA
Analyste Semences
Lamineba55@yahoo.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire