Avec un coefficient au BAC de 6 en série L2 ,4 en L' et 2 en série S la nom disponibilité de professeurs de cette discipline fondamentale inquiète les élèves et indispose l'administration des lycées.
C'est à se demander comment l'Etat peut-il se permettre d'exiger de la qualité et des résultats si les écoles sont ,depuis 2 ans abandonnées à leur propre sort:
- Suppression des lignes de crédits allouées au budgets des collèges et lycées qui permettaient de subvenir aux besoins en consommable bureau et matériels didactiques.
- Manque de table-banc obligeant les écoles de tirer une partie importante des inscriptions pour le rafistolage de ces outils sans lesquels aucun cours ne peut démarrer
- les abris provisoires ,la création tout azimut de lycées sans locaux obligeant ses derniers à être hébergé par des collèges provoquant un déficit sans précédent de salles de classes ont eu comme corollaire une sérieuse menace du respect du quantum horaire.
Outre le déficit même en professeur que pose de manière récurrente cette matière ,la population scolaire commence aussi à se poser la question de l'opportunité même de l'apprentissage de la philosophie à l'école.
En effet ,durant son cursus scolaire , 98%des élèves et étudiants ne croisent la philosophie qu'en classe de terminal. Il serait alors judicieux de généraliser cette matière à partir de la seconde ou tout bonnement de la supprimer.
Adama Gaye
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire