La tournée économique de son excellence le Président Macky
Sall dans la vallée s’achève avec son
lot de promesses et d’espoirs revigorés par une imminente transformation de la vie des riverains du fleuve Sénégal.
Les paysans, pêcheurs et pasteurs se sentent enfin concernés en leur qualité d’acteurs principaux d’une révolution agricole en gestation.
Le Président, par cette tournée et dans la posture d’un capitaine d’équipe à prouver et démontrer qu’il est le général engagé et disponible sur qui les agriculteurs peuvent compter pour gagner la guerre de la souveraineté alimentaire.
Les paysans, pêcheurs et pasteurs se sentent enfin concernés en leur qualité d’acteurs principaux d’une révolution agricole en gestation.
Le Président, par cette tournée et dans la posture d’un capitaine d’équipe à prouver et démontrer qu’il est le général engagé et disponible sur qui les agriculteurs peuvent compter pour gagner la guerre de la souveraineté alimentaire.
Les experts et
spécialistes dresseront rapidement les
retombées de cette visite, mais il n’est point besoin d’user de la science
pour constater qu’au moins le moral des acteurs de tout bord et à présent
gonflé à bloc.
Il s’entend que l’engagement total et entier du président conjugué à celui des producteurs pourrait causer le déclic que tous attendaient depuis les indépendances.
Il s’entend que l’engagement total et entier du président conjugué à celui des producteurs pourrait causer le déclic que tous attendaient depuis les indépendances.
Seulement, dans cette longue file de près de 300 véhicules,
un homme et un homme seul. Dans cette foule de sénégalaises et de sénégalais à
l’accueil dans la liesse et la joie, un
homme seul et esseulé.
A l’intérieur des tentes et face à tous les panélistes de Aéré Lao à Nenndori un homme seul et isolé. Sous le pont de Ndioum et sur les casiers de Ngalenka, Boundoum, ou de Ndouloumadji toujours et encore un homme seul, Une locomotive solitaire dont les wagons refuse de suivre.
Un homme qui veut aller vite avec des compagnons danseurs, casseurs de cadences et briseurs de rythme.
A l’intérieur des tentes et face à tous les panélistes de Aéré Lao à Nenndori un homme seul et isolé. Sous le pont de Ndioum et sur les casiers de Ngalenka, Boundoum, ou de Ndouloumadji toujours et encore un homme seul, Une locomotive solitaire dont les wagons refuse de suivre.
Un homme qui veut aller vite avec des compagnons danseurs, casseurs de cadences et briseurs de rythme.
Un homme seul, cerné
par un peuple aux us et coutumes aptes
que pour l’immobilisme.
De la culture du grand boubou en trois pièces et son corollaire la marche mollasse qui accompagne « ndanaane » le séducteur, en passant par les repas de midi qui obligent un arrêt de travail de toutes nos familles tous les jours de 14 heures à 16 heures, très souvent prolongé par les « trois normaux »,des « rendez-vous Sénégalais » au GMT + 2 ,au folklore qui empestent nos cérémonies de baptêmes , de mariage et même de deuil , nous ne semblons pas configurés et paramétrés pour ce vingt unième siècle qui marche à la vitesse de l’internet ,symbole d’un monde qui avance très vite jusqu'en devenir un village planétaire.
De la culture du grand boubou en trois pièces et son corollaire la marche mollasse qui accompagne « ndanaane » le séducteur, en passant par les repas de midi qui obligent un arrêt de travail de toutes nos familles tous les jours de 14 heures à 16 heures, très souvent prolongé par les « trois normaux »,des « rendez-vous Sénégalais » au GMT + 2 ,au folklore qui empestent nos cérémonies de baptêmes , de mariage et même de deuil , nous ne semblons pas configurés et paramétrés pour ce vingt unième siècle qui marche à la vitesse de l’internet ,symbole d’un monde qui avance très vite jusqu'en devenir un village planétaire.
Un président seul qui
crie sa sollicitude à un peuple sourd et
aveugle qui regrette l’épopée « wadienne » du
seul président qu’il méritait et qu’il n’aurait jamais dû chasser.
Un peuple nostalgique de son opium, de sa drogue dur : la fête, les grandes foules et les grotesques folies . Un peuple qui pleure le manque à gagner dans le business de l’organisation de méga-meeting avec la monnaie provenant de la confection des tee-shirts, de la surfacturation des cars « Ndiaga Ndiaye ».
Un peuple désireux de retrouver sa glorieuse époque lorsqu’il concurrençait et taquinait sérieusement la notoriété incontesté de son altesse le mouton de Tabaski, tant il était le troupeau préféré que des milliers de bus desservent pour approvisionner en humain des meetings qui avaient atteint le seuil infranchissable de 4 millions d’individus selon Farba Senghor un certain 23 juillet.
Un peuple nostalgique de son opium, de sa drogue dur : la fête, les grandes foules et les grotesques folies . Un peuple qui pleure le manque à gagner dans le business de l’organisation de méga-meeting avec la monnaie provenant de la confection des tee-shirts, de la surfacturation des cars « Ndiaga Ndiaye ».
Un peuple désireux de retrouver sa glorieuse époque lorsqu’il concurrençait et taquinait sérieusement la notoriété incontesté de son altesse le mouton de Tabaski, tant il était le troupeau préféré que des milliers de bus desservent pour approvisionner en humain des meetings qui avaient atteint le seuil infranchissable de 4 millions d’individus selon Farba Senghor un certain 23 juillet.
Un Président seul, qui nage à contre-courant de son peuple
fêtard, un président anormal aux yeux de
leaders prébendiers lorsqu’il leurs ordonne que les banderoles qu’ils ont rédigés pour
souhaiter sa réélection soient supprimées
du décor empêchant par-là ces mêmes
leaders locaux d’exhiber leurs désamours
en public.
Des leaders convaincus que l’ascension de l’un d’entre eux est liée inéluctablement au déclin du frère d’à côté et qui se livrent à des guerres fratricides à travers toutes nos villes et villages.
Un président qui tient à prêcher par l'exemple ,mais obligé de surveiller et de tenir à respect des camarades de l'envergure Mbaye Ndiaye ou de Cissé Lo, véritables guichets automatiques et distributeurs patentés de billets de banque ;incapables de résister au 'yéla" de Guéwel le griot.
Un Président qui refuse le bain d’une foule qui n’avait rien à faire dans un forum agricole, préférant se hâter et aller retrouver l’armée des guerriers de l’ombre qui nous nourrissent , ces braves acteurs de la filière agricole pour dessiner les contours d’une imminente indépendance alimentaire. Ce haut fait d’arme mérite d’être célébrer.
Un Président qui se bat et se débat contre ses pesanteurs folkloriques qui nous ont retenues depuis toujours en bas de l'échelle et mis sur la marge du chemins des pays développés.
Des leaders convaincus que l’ascension de l’un d’entre eux est liée inéluctablement au déclin du frère d’à côté et qui se livrent à des guerres fratricides à travers toutes nos villes et villages.
Un président qui tient à prêcher par l'exemple ,mais obligé de surveiller et de tenir à respect des camarades de l'envergure Mbaye Ndiaye ou de Cissé Lo, véritables guichets automatiques et distributeurs patentés de billets de banque ;incapables de résister au 'yéla" de Guéwel le griot.
Un Président qui refuse le bain d’une foule qui n’avait rien à faire dans un forum agricole, préférant se hâter et aller retrouver l’armée des guerriers de l’ombre qui nous nourrissent , ces braves acteurs de la filière agricole pour dessiner les contours d’une imminente indépendance alimentaire. Ce haut fait d’arme mérite d’être célébrer.
Un Président qui se bat et se débat contre ses pesanteurs folkloriques qui nous ont retenues depuis toujours en bas de l'échelle et mis sur la marge du chemins des pays développés.
J’accuse et récuse la complicité d’une certaine presse qui a préféré prostitué les faits pour on ne sait
quel motif en mettant en ligne une danse
imaginaire que le premier des sénégalais aurait exécuté, une presse au lieu de stimuler et de galvaniser,
esquive et dissimile l’attitude courageuse et novatrice d’un Président qui ose défier et
combattre nos défauts communs.
J’accuse et récuse l’attitude des leaders locaux qui pour du
simple « tape à l’œil », déchirent
et polluent la quiétude nos villes et villages, utilisent les militants
comme chair à canon pour les règlements
de compte par personne interposée .
Des leaders dont la seule ambition connue est de se maintenir à un poste ou de manipuler pour entendre son nom sur la rubrique « mesures individuelles » du prochain communiqué du conseil des ministres.
Merci Président de ne les avoir pas suivi ,cela aurait véritablement corrompu votre croisade contre la dépendance alimentaire et aurait assimilé votre tournée très économique du reste à une vulgaire démarche politicienne comme le prédisaient de nombreux experts .
Des leaders dont la seule ambition connue est de se maintenir à un poste ou de manipuler pour entendre son nom sur la rubrique « mesures individuelles » du prochain communiqué du conseil des ministres.
Merci Président de ne les avoir pas suivi ,cela aurait véritablement corrompu votre croisade contre la dépendance alimentaire et aurait assimilé votre tournée très économique du reste à une vulgaire démarche politicienne comme le prédisaient de nombreux experts .
J’accuse et récuse les militants et sympathisants qui
acceptent de servir de dindons de la farce, et continuent à être le dos sur
lequel les leaders grimpent pour cueillir des fruits qu’ils ne partagent
jamais avec ceux sont d’en bas.
J’encourage et félicite le Président qui tient et croit à
ses ambitions d’un Sénégal émergeant.
Merci d’avoir compris que ta réélection ne dépend pas du folklore ou du saupoudrage de militants transportés par des ministres directeurs généraux, présidents de conseil d’administration, présidents de conseil départementaux que toi-même à nommer ,des leaders que seul ton décret a muté du statut de zéro à héros et qu’il suffit que vous usiez du même procédé pour qu'ils reviennent à leur station de départ .
Merci d’avoir compris que seul le travail et ton meilleur compagnon, les réalisations concrètes tes meilleurs alliés.
C’est là le seul secret pour sortir de ta solitude et traversé les joutes électorales de 2017 aussi facilement que les insulaires le font désormais sur le pont de Ndioum que vous venez d'inaugurez et qu'il le feront sur celui de Guédé que vous avez annoncé .
Merci de la pédagogie utilisée pour montrer au Sénégalais que nous sommes au temps des fourmis et non de la cigale de Jean de La Fontaine.
Merci d’avoir compris que ta réélection ne dépend pas du folklore ou du saupoudrage de militants transportés par des ministres directeurs généraux, présidents de conseil d’administration, présidents de conseil départementaux que toi-même à nommer ,des leaders que seul ton décret a muté du statut de zéro à héros et qu’il suffit que vous usiez du même procédé pour qu'ils reviennent à leur station de départ .
Merci d’avoir compris que seul le travail et ton meilleur compagnon, les réalisations concrètes tes meilleurs alliés.
C’est là le seul secret pour sortir de ta solitude et traversé les joutes électorales de 2017 aussi facilement que les insulaires le font désormais sur le pont de Ndioum que vous venez d'inaugurez et qu'il le feront sur celui de Guédé que vous avez annoncé .
Merci de la pédagogie utilisée pour montrer au Sénégalais que nous sommes au temps des fourmis et non de la cigale de Jean de La Fontaine.
Adama Gaye
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