mercredi 13 novembre 2013
Il était une fois Guélaye!!!
Guélaye Aly Hamidine Samba Aly Mody Fall est sans doute l’un des artistes Pulaar qui a le plus marqué de son talent le siècle dernier. Le vulgarisateur du « Pekane » cette musique ou seule la voix constitue un instrument pour narrer les combats, les exploits du Thioubalo, Grand maître des eaux du fleuve est né un jour de l’an 1900 à Aram près de Médina Ndiathbé. Sa vie, longue de 71 ans a pris fin un autre jour, cette fois-ci de l’an 1971 dès suite d’un fâcheux choléra en laissant à la postérité 4 enfants mais aussi et surtout une exceptionnelle œuvre artistique, truffé de chefs d’œuvres devenu patrimoine commun de toute la communauté Pulaar
Ses contemporains nous parle d’un nomme beau à la noirceur d’ébène d’une élégance et d’une éloquence hors du commun. Une canne à la main, un chapeau traditionnel toujours suspendu au dessus de la tête de beaux boubous traditionnels couvraient toujours la silhouette élancé de celui qui a sublimé la mémoire collective avec l’histoire de : « Balla Diérél », de « Hameth Birome Mody Comé » de « Falémé » de "sékoubali" et de tant d’autres chefs d’œuvres de son fertile répertoire
Guélaye un grand musulman, disciple de Cheikh Tidiane et de El-Hadj Demba Hawa Ndiath et usait de sa belle voix pour servir de muezzin. Quand il lui arrivé de déménager temporairement la brousse pour prendre soin de ses champs, son premier réflexe est de construire une petite mosquée et des toilettes juste à côté.
Il n’a pas du tout était facile pour lui de d’embrasser la carrière de Chanteur de Pékane ;la jalousie des Dièyes, dépositaires par excellence de cet art l’avait beaucoup gêné à ces débuts de sa carrière.
Guélaye est venu un jour auprès de Aly Amar, grand érudit du village de Aram demandé la bénédiction comme il de coutume pour tout valeureux Thioubalo de la vallée, d’aller combattre des alligators à Dém kara près du village de NGouie .Le savant lui recommande de ne pas aller au front contre les bestioles ,car son succès serait de rester derrière et chanter les louanges des combattants .Il lui demande d’aller demander l’autorisation de le faire auprès de El-Hadji Demba Hawa Ndiath ,père Thierno Hamdou Rabbi de Madina Ndiathbé
hanté le Pékane pour la première fois à Demba Kara à Ngouye. Quand
il a décidé de partir à Demba Kara pour la chasse au caîman (Fiifiire), il est parti voir Aly Amar (un grand marabout à Aram). Celui-ci lui a posé la question de savoir s’il va pour chanter ou chasser le caïman ? Il a répondu qu’il va pour chasser le caïman. Le marabout lui dit que sa réussite se trouvait dans la chanson et non dans ce qu’il voulait faire. Il lui en plus recommandé d’aller à Madina Ndiathibés voir leur grand marabout Elhadj Demba Hawa Ndiath. Ce dernier lui a autorisé à chanter car c’est là-bas où se trouvait. IL se raconte que lors de ce fameux « fiifiré » un piège a été tendu à Guélaye pour mystiquement abrégé son talent ,mais ironie du sort Dieu que cette cérémonie révéla son talent au monde .Demba Dièye de Siwré Thiambé mobilisait toute l’attention de l’assistance lorsque derrière la foule une voix inconnue envahissait frauduleusement les oreilles . Tout le monde se demandait qui s’était .On l’invita pour la première fois à venir sur scène pour la première fois. Ce jour là, revigoré par la voix sublimes de Guélaye, les pêcheurs avaient pris le meilleur sur tous les caïmans. Et c’est le début d’une longue carrière à succès
Tel fût l’illustre homme, qui a marqué sa génération et continue de marquer encore beaucoup.
Mamadou Boubou Niang
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