jeudi 26 février 2015

Pas un seul gynécologue dans tout le Fouta: Plus de 500 mort-nés enregistrés en 2014 à Matam

Ce devrait être une préoccupation majeure pour le ministère de la Santé. En termes de mortalité infantile et maternelle, la localité de Matam bat des records. Elle a enregistré 532 mort-nés et 54 femmes mortes en couches en 2014, selon le quotidien L’Observateur zoome sur la mortalité maternelle et infantile dans une région qui ne dispose pas de gynécologue.

«Le manque d’infrastructures, l’enclavement des zones du Dandé Mayyo et du Ferlo, et surtout l’absence de gynécologues, font que les femmes continuent de perdre la vie en la donnant», relève le quotidien dans ses colonnes.

Avec plus de 54 femmes mortes en couches en 2014 dans les hôpitaux de Ourossogui, la région de Matam compte au total 532 mort-nés.

«C’est très difficile de constater qu’il n’y a pas de gynécologue dans toute la région de Matam. Le fait est plein de conséquences. L’absence de spécialiste nous pose de sérieuses difficultés. A l’hôpital de Ourossogui où l’on évacue tous les cas critiques, il n’y a que le médecin généraliste qui donne un coup de main en ce qui concerne les césariennes», relève le docteur Sène

Propos déplacés de Me Wade : Le Griot Originel De La Famille De Macky Sall dément L’ex-président

Propos déplacés de Me Wade : Le Griot Originel De La Famille De Macky Sall dément L’ex-présidentL'ancien président de la République Me Abdoulaye Wade a fait hier une sortie fracassante en prononçant des propos injurieux a l’endroit du Président Macky Sall qu’il qualifie de descendant d’esclaves dont les parents sont « mangeurs d’hommes ». Encore une sortie politique qui insulte toute la République via sa première personnalité. Au-delà de la malveillance des propos, la question fondamentale est d’abord de voir leur véracité. Sur cette question DAHA SECK griot originel de la famille de Macky Sall à Nguidjilone dément WADE. 

 Daha SECK griot originel de la famille de Macky Sall qualifie les propos de Me Wade de non fondés et regrettables.
Selon lui, la famille de Macky Sall fait partie des familles les plus nobles de Nguidjilone où du Fouta en général.
Selon le griot, Macky Sall descend de Lamtoro Aly Ely Bana qui a accueilli le souverain déniyanké Kolly tenguella BA en 1512, à qui il avait donné comme épouse sa fille Fatimata Aly Sall.
Ce Aly Ely Bana a Parmi la descendance ; Hamet Aly Ely Bana, père de Samba Hamet, père de Yowti Samba, père de Boudy Yowti, père de Abdoul Boudy père de Amadou Abdoul Boudy père de l’actuel président. Selon Hady Sack, cette descendance est sans soupçon et sans tâche. Si les propos de Wade sont avérés, selon le griot, ce sont tous les Lamtoro et descendances qui seraient impropres. 

Du côté Thimbo de Macky Sall, c’est en 1776 que la famille de Macky Sall s’est installée à Nguidjilogne venant de Néré. De par cette branche, c’est Seydi Samba qui est le père de Jam Seydi Samba, père de Sadio Diam, père de Samba Sehndé, père de Boudy Samba père de Amadou Boudy, père de Macky. Sur cette branche Thimbo, le griot dit également n’y avoir aucune tâche. Monsieur Seck pense que Abdoulaye Wade est animé de mauvaise foi, mais qu’il doit attaquer le président sur un autre versant, mais pas dans ce domaine. 
Hamet Amadou LY 

Réplique des parents de Macky Sall : “Pourquoi les parents de Wade ont quitté le Fouta pour le Cayor ?”

A Ndouloumadji Founébé dans le Fouta, village d'origine du chef de l'Etat, les populations sont très remontés contre Abdoulaye Wade qui a traité l'un de leur sfils d'esclave ayant des parents anthropophages.

Djiby Sall, oncle du chef de l'Etat, déclare dans les colonnes de “L'Observateur” : “c'est faux de traiter notre fils (Macky) d'esclave. Macky est un noble, car il n'y a pas d'esclave dans ce village. Mon frère, le père de Macky, est parti à Fatick comme tous les autres sénégalais qui vont dans d'autres destinations. C'est une très grande insulte de la part de l'ancien chef de l'Etat”.

D'autres parents de Macky Sall à Sinthiou Garba sont également montés au créneau pour fustiger cette sortie du chef de l'Etat. Alassane Lô, le chef de village de cette localité, déclare que “c'est à Abdoulaye Wade qu'il faut demander pourquoi ses parents avaient quitté le Fouta pour le Cayor. Mais ce n'est pas à celui-là dont les parents distribuaient des terres qu'il faut aujourd'hui tenter de ternir l'image. C'est parce que nous sommes choqués que nous nous sommes retrouvés ici”.

mercredi 25 février 2015

Chronique agriculture: LE CONSOMMER LOCAL UN ACTE PATRIOTIQUE

Après les paroles, l’Etat du Sénégal passe aux actes en vue de la réalisation du consommer local et de l’autosuffisance alimentaire. 
Ceci mérite des félicitations, des encouragements et un soutien de la part des citoyens de tous bords. En juin 2014, le chef du gouvernement déclarait, au sortir d’un conseil interministériel sur le consommer local, que «la promotion des produits locaux est une priorité du gouvernement du Sénégal et elle retient toute l’attention de Macky Sall, président de la République».

Ainsi le gel des importations de pomme de terre et de l’oignon pour durer limitée dans le temps va permettre non seulement d’écouler les produits dans tous les centres urbains, mais ce gel va générer des bénéfices pour tous ceux qui travaillent dans les filières au bénéfice de la nation toute entière. C’est aussi des devises retenues dans le pays et la création d’emploi 

Pour rappel le gel des importations ce n’est une loi voté à l’assemblé nationale encore moins un décret présidentiel. Il s’agit ici d’un sursaut patriotique après la concertation de l’interprofession des deux filières. Le gel de l’oignon passe de 3 mois en 2003 à 8 mois en 2014 .

Entre temps des efforts sont fournis pour l’amélioration de la qualité, la conservation du produit périssable. La formation des producteurs sur les bonnes pratiques actualisées sur la culture de l’oignon, la construction des aires de stockage et des voyages d’études et des visites guidés dans les pays d’Europe, c’est tout ceci qui a permis avec l’appui de l’état d’en arrivé là. 

Dans le Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise PRACAS, il est indiqué que la production annuelle moyenne d’oignon sur la période 2010-2012 a été de 186 667 tonnes avec un pic 210 000 tonnes en 2012, dont 180 000 tonnes sont commercialisées, alors que la demande avoisine les 300 000 tonnes. La filière se distingue aussi par une forte perte post-récolte très considérable. Pour satisfaire le marché, atteindre et assurer l’autosuffisance et réduire les importations, le déficit de production doit être comblé.

 Nous avons pratiquement la chance au moins d’avoir deux grandes zones spécifiques de productions maraichère. La vallée du fleuve Sénégal dont les surfaces cultivables sont estimées à des milliers d’ha et que la SAED est présentement entrain de faire de gros efforts dans les aménagements. 

Un seul cycle est pratiqué dans la saison du fait de la variété « violet de Galmy » qui repond à des normes de photopériodisme (réaction qu’induit la variation de la durée du jour et de la nuit sur les plantes).  La zone des Niayes qui bénéficie d’un climat doux permet aux producteurs de faire trois cycles dans la saison avec trois à quatre variétés différentes et toutes productives. 

Son Excellence le Président de la république du Sénégal a l’habitude d’inviter ses concitoyens à s’y mettre. Nous devons s’y mettre pour au moins que l’on puisse consommer ce que nous produisons et faire vivre nos paysans.
La croissance de la population reste importante, on compte actuellement près de 13 millions de Sénégalais. A l’horizon 2050, elle sera autour 25millions, et va davantage s’urbaniser.

 Nous ne pourrons plus acheter ces produits horticoles de l’extérieur. Je reprends encore les propos de SEM Macky SALL Président de la république du Sénégal « Si tout le monde s’y met, d’ici peu, nous allons changer radicalement le visage du Sénégal -grâce à l’agriculture ». 


Mohamadou Lamine BA
 Chef de Division DRDR- Louga
 Lamineba55@yahoo.fr

mardi 24 février 2015

Grève du grand cadre: Mouvement largement suivi dans le Podor


Le mouvement de grève du grand cadre qui regroupe l'essentiel des syndicat d'enseignant est largement suivi dans le département de Podor . De Fanaye à Mbolo Birane en passant par Galoya ,Pété,Mboumba ,Aéré Lao Dodel bref ,toutes les écoles du département  se sont vidées de leurs élèves au collège comme à l'élémentaire pour cause de débrayages des professeurs et instituteurs ce mardi 24 suivi de grève totale demain mercredi 25 février 2015.


Les enseignants sont en colère contre les lenteurs administratives constatées dans  la délivrance des actes de reclassement et son corollaire la mise en solde retardée volontairement de nouveaux agents en droit d'intégrer la fonction publique .
 S'y ajoute l’exigence de la mise en application des 33 points qui ont fait l'objet de la signature d'un protocole d'accord entre le grand cadre et le gouvernement depuis début 2014.

Entre autres points contenu dans ce protocole ,la validation des années de volontariat et contractualisation au 2/3 et les passerelles de formation continuée.

La sourde oreille du gouvernement face à ses revendications dont la signature du protocole était parrainée par Monsieur Mansour Sy  ,ministre de la fonction publique qui qualifié alors  le document"d'accord réalistes et réalisables" et interprétée chez"les gens de la craie " comme un simple "sabotage".
Mais  la détermination des syndicats  qui en sont à leur deuxième plan d'action et estimant avoir donné suffisamment de temps au gouvernement pour tenir sa parole conjuguée au mutisme de ce dernier font croire que c'est encore partie pour un bras de fer qui fera une fois de cette année ,absolument mal au quantum horaire.
Le P.A.Q.U.E.T qui fait de la qualité de l'éducation son principal leitmotiv risque une fois de plus d'en prendre un sacrée coup
Pendant ce temps ,les élèves ,seules  victimes de la crise scolaire  ne sachant plus à quel Saint se vouer et attendant désespérement le dénouement  errent pour le moment à travers les différentes rues de nos villes

lundi 23 février 2015

Commercialisation du riz local : 3 500 tonnes de riz ont trouvé preneur

Commercialisation du riz local : 3 500 tonnes de riz ont trouvé preneurLe ministre du Commerce a annoncé que 3 500 tonnes de riz local ont déjà été payées comptant par des commerçants sénégalais. Alioune Sarr s’exprimait hier dans les locaux de la Fondation Trade point, en marge de la clôture d’un atelier sur le e-commerce et en a profité pour aborder certaines questions d’actualité.
Dans la recherche de l’autosuffisance en riz, la question de la commercialisation de la production locale inquiétait. Aujourd’hui, les campagnes de promotion de ce produit semblent avoir porté leurs fruits. Les commerçants sénégalais montrent plus d’intérêt à cette filière. Le ministre du Commerce, en visite hier dans les locaux de la Fondation Trade point, a annoncé qu’«il y a plus de 3 500 tonnes de riz payées comptant sans soutien bancaire». Il a même précisé : «Récemment, nous avons signé avec les importateurs de riz et des producteurs riziers un protocole dans lequel il y a un achat immédiat de 8 500 tonnes, mais aussi un achat sur les 270 mille tonnes qui sont prévues. Il y a un protocole qui est en cours de finalisation entre le ministère du Commerce, les importateurs de riz organisés autour de l’Unacois et également les acteurs riziers et les producteurs.»
En plus de cela, la Banque nationale de développement économique (Bnde) est entrée dans le dispositif. Un compte logé dans cette institution va accompagner l’achat de certaines productions de riz. «Le riz, c’est 200 milliards de francs Cfa que nous mettons sur le marché de façon annuelle», a expliqué le ministre pour mettre en évidence les avantages à tirer de la consommation du riz local. Cet accord entre l’Etat et les acteurs du riz a permis de trouver un consensus autour du prix du riz et de réguler l’importation de celui-ci pour enlever du quota à importer.
Cette visite du ministre du Commerce dans les locaux de Trade point a coïncidé avec la clôture d’un atelier de renforcement en marketing en ligne, de capacités à destination de 30 femmes chefs d’entreprise. Son département, en collaboration avec cette fondation, a voulu imprégner les bénéficiaires des enjeux et exigences du commerce international. Il s’agissait, d’après M Sarr, de leur montrer «comment être visible sur les marchés locaux et comment valoriser leur potentiel et leurs produits sur le marché international». L’économie sénégalaise est constituée à 90% de Pme Pmi, a-t-il souligné. Il a encouragé à davantage développer le commerce électronique. «Ça réduit les distances, les coûts et c’est tout un potentiel de marchés à gagner pour notre économie», a-t-il plaidé en appelant à être plus compétitifs. «Le département a initié un projet de loi sur la modernisation de l’économie et des Pme qui donne plus de potentiel à la Pme-Pmi sénégalaise. L’idée est qu’à partir d’un statut de la Pme qui sera défini, les Pme puissent réduire les problèmes auxquels elles sont confrontées : l’accès au financement, le foncier, les questions de fiscalité. Nous allons proposer un modèle fiscal beaucoup plus adapté aux Pme, mais aussi l’approvisionnement en certains intrants comme l’énergie», a-t-il partagé au sujet des réformes envisagées.
Le ministre du Commerce a réitéré l’option du gouvernement de protéger les productions locales par l’interdiction d’importations, afin que des produits subventionnés ne viennent pas les concurrencer. Mais ce n’est pas pour autant que la spéculation sera tolérée. Il ne sera pas exclu de rouvrir les importations en cas de tension sur un produit.

dimanche 22 février 2015

7 milliards de la CNCAS pour le riz de contre-saison de la vallée

Paris, 22 fév (APS) -La Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) vient de faire une autorisation de financement de l'ordre de 7 milliards de francs CFA au profit des acteurs de la filière riz de la vallée du fleuve Sénégal engagés dans la contre-saison chaude, a annoncé, dimanche à Paris, son directeur général, Arfang Boubacar Daffé.
"Nous venons de boucler la semaine dernière les autorisations pour la contre-saison chaude dans la vallée du fleuve du Sénégal avec des autorisations de l'ordre de 7 milliards de francs CFA", a-t-il déclaré dans un entretien avec l'envoyé spécial de l'APS à la 52ème édition du Salon international de l'agriculture (SIA), ouvert samedi à Porte de Versailles, dans la capitale française.

La CNCAS est le principal contributeur dans l'organisation de la participation sénégalaise à la 52e édition du Salon international de l'agriculture (SIA). Son directeur général, Arfang Boubacar Daffé, fait partie, à ce titre, de la délégation officielle du Sénégal au rendez-vous agricole de Paris.

"L'ensemble des financements pour l'hivernage et la contre-saison regroupés ensemble n'ont jamais dépassés 6 milliards de francs CFA. Aujourd'hui, uniquement pour la contre-saison au niveau du riz, nous avons autorisé un financement de 7 milliards pour cette année", a poursuivi M. Daffé.

Il est par ailleurs revenu sur le travail de sa structure dans le financement de l'agriculture sénégalaise et dans l'accompagnement des différents secteurs.

"Depuis 1984, nous finançons l'agriculture sénégalaise dans ses différentes composantes notamment dans la production, c'est-à-dire financer l'agriculture avec l'achat des différents intrants. Nous finançons aussi la transformation de la récolte, l'exportation ou la commercialisation du produit fini ou semi-fini", a-t-il expliqué.

La Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) intervient également dans le financement des importations d'engrais, de semences, de tous les intrants et du matériel agricole dont "l'agriculteur peut avoir besoin pour la bonne conduite de son exportation".

Le SIA est organisé autour de quatre univers majeurs : l'élevage et ses filières, les produits gastronomiques, les cultures et filières végétales, les métiers et services de l'agriculture.
MTN/BK

vendredi 20 février 2015

Matam: des acteurs de l'école récompensés par la COSYDEP

Matam, 19 fév (APS) - Des directeurs d’écoles, gestionnaires d’établissements scolaires ainsi que des élèves de Matam ont été récompensés jeudi par la coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique (COSYDEP), a constaté l’APS.
Les bénéficiaires de ces cadeaux, sélectionnés à partir des 52 établissements de la région de Matam, ont été choisis pour ‘’services rendus’’ à l’école sénégalaise à travers le projet : ‘’Ecole amie des enfants’’, selon le coordonateur de la section COSYDEP-Matam, Doudou Mbodj Ndiaye.

Précisant les critères de séléction des primés, M. Ndiaye a indiqué qu’ils reposaient sur ''l’engagement des enseignants,le taux de réussite des élèves (en examen) et la bonne gestion des ressources humaines''.

La cérémonie avait pour parrain le maire de la ville de Matam, Mamadou Mori Diaw.

''Sans un climat apaisé rien ne va marcher dans l’éducation. Et sans une bonne éducation, on ne peut développer un pays’’, a fait remarquer, Doudou Mbodj Ndiaye, coordonnateur de la CODYDEP-section Matam.

En collaboration avec les émigrés de la région de Matam, la coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école de la république (COSYDEP) envisage la création d’une école pour des enfants handicapés.
MMT/AT/OID

vendredi 13 février 2015

Nouakchott accueille les festivités du lancement du 30e anniversaire du “Dandé Leňol’’

APS - La capitale de la République islamique de Mauritanie, Nouakchott, va accueillir les festivités du lancement officiel du 30e anniversaire de l’orchestre “Dandé Leňol’’, indique un communiqué transmis à l’APS.

''En plus des moments de communion, des échanges notamment sur la responsabilité citoyenne de Baaba Maal pour le développement économique et social (…) vont être au cœur de ces programmes qui vont être lancés en direct sur la 2TV, samedi 14 et dimanche 15 février 2015 en Mauritanie’’, souligne la même source.

''La Mauritanie reste un pays qui a marqué l’histoire du Daande Leňol par un soutien à bien des niveaux ainsi j’ai décidé, en reconnaissance des efforts collectifs et individuels consentis par son peuple depuis le début en 1985, de démarrer la célébration de nos 30 ans d’activités à Nouakchott’’, a relevé Baaba Maal dans le texte.

“L’étape de la Mauritanie est le point de départ de cette célébration qui va se poursuivre pendant toute l’année à travers une Tournée Anniversaire en Afrique Centrale mais aussi Europe et qui va être bouclé en décembre 2015 au Sénégal’’, a-t-il ajouté.

Le 30e anniversaire du Daande Leňol est placé sous le thème : ''Dignité humaine et unité africaine par la citoyenneté active'', indique le communiqué. 

Il précise que chaque programme ‘’va être organisé'' sous le haut patronage du chef d’Etat du pays d’accueil.


A.P.S

jeudi 12 février 2015

Commercialisation de l'oignon : plus d'importation à partir de ce 16 Février

Commercialisation de l'oignon : plus d'importation à partir de ce 16 FévrierUn arrété ministériel sera effectif à partir de ce 16 Février pour interdire toute importation d'oignon dans le territoire sénégalais. 
L'annonce a été faite par le directeur de l'autorité de régulation des marchés d'importation..

Île à Morphil : Ce n’est pas féerique !

LÎle à Morphil dispose d’énormes potentialités économiques. Du fait de son enclavement, elles restent inexploitées. L’absence d’infrastructures sociales de base expose ses populations à d’énormes difficultés. Située dans le département de Podor, à 490 km de la région de Dakar, l’Île à Morphil reste une zone très enclavée et fait son business avec la Mauritanie. 
L’Île à Morphil. Cette contrée du Fouta des profondeurs est située dans le département de Podor, au nord du Sénégal. Elle est décrite comme l’une des zones les plus pauvres et les plus enclavées du pays. L’île, constituée d’une bande de terre d’une superficie de 1 250 km², peuplée par 90 mille habitants répartis dans 100 villages, est coincée entre le fleuve Sénégal et son affluent, le Doué. Cette partie du Sénégal est complètement coupée du monde à cause de son enclavement. Çela révolte les habitants. Enfant souffrant de rhume au dos, mine épuisée, Dieynaba est une femme dépitée. Elle en a assez de cette situation qu’elle vit depuis maintenant 39 ans. Elle vient de parcourir des kilomètres et a même dû  passer la nuit à Ndioum qui est hors de l’Île pour juste voir un pédiatre pour son enfant de 19 mois à cause du manque de structures sanitaires dans cette zone. «On a toutes les difficultés du monde surtout quand nous avons un malade parfois même nous ne voulons pas l’amener à l’hôpital car le chemin risque d’aggraver sa maladie», révèle-t-elle. Visiblement exténuée par les kilomètres qu’elle a dû parcourir et les conditions dans lesquelles elle a fait ce voyage, elle poursuit : «Imaginez, si vous avez une urgence, vous n’avez même pas d’ambulance à votre disposition, pour rallier l’hôpital de Ndioum. Vous êtes obligé de louer une ambulance à 25 mille francs et qui est d’ailleurs toujours en panne». En apparence, cette femme dépasse largement son âge. On lui donnerait la cinquantaine.  Elle est éreintée par les conditions de voyage exténuantes. Car la route est parsemée d’embûches. Il faut traverser deux fleuves avec une pirogue qu’on tire parfois avec des cordes avec l’aide des hommes qui sont à bord pour accéder à la Route nationale 1. En saison des pluies, les risques se décuplent. «Imaginez en saison des pluies, les voitures ne roulent plus et si l’ambulance est en panne ou vous n’avez pas les moyens, vous êtes obligé de prendre une charrette pour faire  20 km et une traversée risquée avec une pirogue à certaines heures», se désole-t-elle. Ce calvaire quotidien auquel sont astreintes les populations de ce bout de terre est devenu banal. Bien sûr, ces villages laissés à eux mêmes sont complètement ravagés par le dénuement. On croyait que le pont de Ndioum inauguré récemment par Macky Sall et celui de Médina Nditahbé allaient sortir ces populations de l’auberge. Que nenni ! Le Pont de Ndioum a juste permis de désenclaver les villages de Thiélao, Dara Haleybé. Alors que les autres restent confinés dans le statu quo ante. Un jeune : «Si on avait mis le pont de Ndioum à Dodel, l’Île serait désenclavée. Mais, la situation ne change pas pour les autres villages.»Cette localité souffre d’un manque criard d’infrastructures sanitaires, scolaires et de services socio-économiques de base. De nombreux villages ne disposent pas de centres de santé, ni d’établissements scolaires (élémentaires et moyens). Ce qui fait que beaucoup d’enfants arpentent le chemin de l’école difficilement. Ils font des kilomètres chaque jour pour se rendre à l’école qui se trouve dans un village environnant. La plupart d’entre eux sont obligés de chercher des tuteurs dans ces villages d’accueil afin de pouvoir étudier en toute stabilité. «Or, ce choix n’est pas  toujours à la portée de tout le monde car les moyens font parfois défaut. Ce qui fait que beaucoup d’entre eux finissent par abandonner  les cours», soupirent de rage les populations. Même les villages qui ont des structures scolaires n’ont ni électricité, ni une bibliothèque et les technologies de l’information et de la communication sont un luxe. Cette localité est pourtant très célèbre. Des personnalités de ce pays y ont vu le jour, d’éminents historiens au Sénégal, d’anciens ministres, des agents de développement, des marabouts connus et respectés partout.Malgré sa célébrité et sa notoriété, l’Île à Morphil n’existe que de nom. Son état de délabrement est d’une tristesse incroyable. Sur les lieux, on ne ressent que de la peine pour les habitants de cette zone. L’histoire révèle que l’Île à Morphil a été la porte d’entrée de l’Islam au Sénégal.  A part son titre de noblesse et la gentillesse des populations, il n’y a rien d’autre qui puisse attirer un visiteur. C’est le comble. Il faut faire face au risque pour y accéder. Il faut traverser deux fleuves avec un bac à certaines heures de la journée. Sinon, il faut recourir aux pirogues pour rejoindre les concessions. «La traversée avec les pirogues est interdite en saison des pluies car les fleuves en pleine crue et la traversée à certaines heures demeurent un risque. La traversée avec ces moyens traditionnels constitue un danger», alertent les habitants. Dodel. «Capitale» de l’Île à Morphil  est animée ce matin. Trois voitures  de marque L 200 attendent les voyageurs  sur la route nationale. Dans chaque voiture, attendant une quinzaine de personnes pour rejoindre entre autres les villages de Dara Haleybé, Demette et Sinthiou. Le chemin est impraticable. Mais, les habitants sont contraints de rallier ce chef lieu de la communauté rurale pour faire leurs provisions durant le marché hebdomadaire de ce village. «Nous sommes obligés de nous réveiller tôt le matin si nous souhaitons prendre la voiture. Si on la rate, on est parfois obligé d’attendre le lendemain ou prendre une charrette. Comme vous le voyez cette voiture de marque L 200 ne devrait prendre que 4 personnes mais parfois on est presque plus de 15 personnes à y monter à l’aide des bancs rangés par derrière et payer 1000f Cfa chacun», explique cet habitant de Sinthiou. Dans cette rangée de villages, les maisons, construites en banco, ne paient pas mine. Elles datent presque de l’antiquité.  La plupart des concessions, qu’on ne voit presque plus dans certaines parties du Fouta, menacent aujourd’hui ruine. Ce décor sinistre jure avec les potentialités économiques de la zone.  Le fleuve Sénégal, le Doué, le Gayo, le Ngalank, les nombreuses rivières, les marigots, et les vastes espaces de culture de décrue ou d’irrigation qui couvrent la presque totalité de l’Île sont des atouts pour favoriser une agriculture florissante. Il y a aussi la pêche (continentale) et un patrimoine culturel riche et varié qui contribuent à favoriser sa renommée.
Zone délaissée
A cause de sa position géographique, l‘Île à Morphil a plus de facilités d’échanges avec la Mauritanie à partir de la Route nationale 2. Les déplacements de l’Est vers l’Ouest, du Nord vers le Sud ou vers les centres urbains sont extrêmement pénibles et coûteux à cause des bras de fleuve à traverser et de l’inexistence de routes et de pistes clairement tracées. Ainsi décrite, l’Île à Morphil fait face à des contraintes majeures.  Aujourd’hui, les populations  font les échanges avec la monnaie mauritanienne. «C’est plus facile pour nous d’utiliser le Ouguiya (monnaie mauritanienne) que le Cfa. Avec la monnaie sénégalaise, tout est cher. Tous nos produits nous viennent de la Mauritanie. Et accéder en Mauritanie pour nos besoins alimentaires est encore plus facile pour nous que de rallier la commune de Dodel où le trajet est hyper compliqué et très fatigant», confie une habitante de Démette. Elle détaille ses raisons : «Nous voulons participer à l’économie du pays. Nous essayons de faire ce qui nous arrange le plus et ce qui est à notre portée. Quand mes enfants qui sont à Dakar m’envoient de l’argent, je fais l’échange en Ouguiya pour pouvoir satisfaire tous mes besoins», ajoute-t-elle. Même constat pour le chauffeur : «Pour acheter du carburant, c’est plus facile pour nous de le faire à Boghé (ville de la Mauritanie) c’est beaucoup moins cher aussi. C’est juste l’achat qui est un peu compliqué car nous sommes obligés de traverser avec une pirogue pour rallier la station avec nos bouteilles remplies de gasoil».
Stagiaire

mercredi 11 février 2015

Oignon : les producteurs exigent le gel des importations

La satisfaction se lit déjà sur le visage de nombreux  paysans établis le long de la vallée du fleuve Sénégal. En effet, cette année, les producteurs, qui ont eu à emblaver six mille hectares entre Saint-Louis, Dagana, Podor, Matam et Bakel, disent s’attendre à une production jamais enregistrée dans une campagne. C’est pourquoi Ibrahima Bâ, producteur du village de Wouro Madiwou, par ailleurs secrétaire général de l’Association des producteurs d’oignon de la vallée (Apov) invite d’ores et déjà les pouvoirs publics à prendre les devants afin de trouver des solutions à tout ce qui ferait obstacle à l’écoulement de cette forte production. «Il ne faut pas attendre que les gens récoltent pour ensuite vouloir prendre des mesures», avertit M. Bâ.

Selon ce responsable national de la filière horticole, l’Etat doit faire preuve d’anticipation pour éviter que les paysans de la vallée revivent le syndrome des années précédentes où, après une très bonne production d’oignon et de tomate, les paysans étaient obligés de brader leurs récoltes, faute de magasins de stockage pour la conservation de leurs récoltes.
Abou KANE

Chronique agriculture:LE RIZ DE LA VALLÉE, COMMENT PRODUIRE PLUS ET MIEUX?

L’autosuffisance alimentaire, en riz surtout nous est interpellée.
 Je dois avouer que le Directeur Général de la SAED Samba KANTE est entrain de déployé de gros efforts pour cette réussite. Cependant certaines cuvettes rizicoles ont commencé la production de riz bien avant la déclaration du président.
Certaines cuvettes rencontrent des difficultés liées à l’endettement du fait d’une partie des responsables des GIEs qui ont la charge l’exploitation des aménagements.
Chaque campagne agricole les GIEs renouvellent leurs crédits auprès des institutions financières (CNCAS, le CMS) entre autres. Financièrement nous sommes toujours dépendants. On ne parvient toujours pas à sortir de ce cercle vicieux qui en réalité ruine certains ménages agricoles. On le comprend les rendements/ha sont très faibles et les couts de production très élevés.
 C’est pourquoi au-delà des efforts fournis par le gouvernement, les producteurs doivent aussi revoir leurs méthodes d’exploitation et doivent s’approprier des résultats de la science.
Les techniciens de la SAED font aussi du Conseil Agricole mais rencontrent souvent des obstacles sociaux. Certains producteurs sont des experts en la matière du fait de la science empirique. Pour rappel le rendement moyen à l’hectare au Sénégal avoisine les sept (07) tonnes alors que la moyenne mondiale est de quatre (04) tonnes à l’hectare. Nos institutions de recherche (ISRA et AFRICARICE) sont à féliciter. Il existe au Sénégal, 45 variétés de riz dont 26 variétés pour la culture irriguées et les autres pour le bas fond et les plateaux. Toutes productives et adaptées aux conditions pédoclimatiques. 
Pour qu’une variété soit admise dans le catalogue officiel des espèces et variétés cultivées au Sénégal, elle doit subir des épreuves de :  Distinction, Homogénéité et Stabilité (DHS) ;  Valeur Agronomique Variétale et Environnementale (VATE). Les institutions de recherche, les services de la vulgarisation sont une fois de plus à encourager.
Pour Produire plus et mieux, Il faut que les paysans et producteurs s’approprient des résultats de la science.09 Février 2015 Les respects des dates de semis, des traitements phytosanitaire et des applications de la fumure minérale sont indispensables parce qu’un retard de plus de quelques jours est toujours préjudiciable : -
Pour un semis en hivernage, le taux de stérilité par le froid compromet le rendement. - Pour un semis en contre saison chaude, un retard compromet la campagne d’hivernage. - Pour un traitement herbicide, il compromet l’efficacité du traitement. - Pour un épandage d’engrais, il perturbe le développement de la culture.
 Un retard sur le calendrier cultural est une cause majeure des faibles rendements souvent rencontrés dans la vallée du fleuve Sénégal. En hivernage, les meilleurs rendements sont obtenus pour des semis effectués en sol propre (pas d’herbe levée) donc avant les premières pluies. En contre saison chaude, le choix se portera sur une variété à cycle court.
La récolte se fait entre mis juin et mis juillet, à condition de respecter les dates de semis. Les responsables des groupements de producteurs ne doivent pas imposer à aller en campagne contre saison chaude ou en hivernage si les conditions de financement ne sont pas réunies.
 Mais en amont un travail de terrain doit être fait une fois tous les deux (02) ans c’est-à-dire la maintenance de ces ouvrages.
Un bon aménagement doit permettre une irrigation et un drainage efficace des parcelles, ce qui implique leur parfaite horizontalité. 
Un offsetage croisé et un labour recommandé par la conduite de la culture sont entre autres des conditions indispensables à l’obtention de hauts rendements et de la productivité. Le sol doit et surtout être adapté à la mécanisation. Enfin maitriser parfaitement l’irrigation est une clé pour la réussite d’une culture de riz. 
Le besoin en eau varie selon la nature du sol, la saison et le stade de la culture. Le riz n’est pas une plante aquatique Enfin le respect des doses d’applications des intrants participent véritablement à la baisse des couts des charges variables. 

Mohamadou Lamine BA
Analyste Semences
 Lamineba55@yahoo.fr

lundi 9 février 2015

AGNAM CIVOL: 10000 emplois en vue pour les jeunes

Agnam Siwol (région de Matam), 10.000 emplois en vue pour les jeunes ; c’est pour freiner l’exode  rural et l’émigration clandestine. Cette commune vient d’affecter mille hectares pour l’aménagement du premier Domaine Agricole  Communautaire dans le  Fouta.
C'est dans une ambiance de « yéla » que les populations du Fouta ont accueilli le premier Domaine Agricole Communautaire d’Agnam Siwol. La commune que dirige le Député Farba Ngom vient de délibérer mille (1.000) hectares pour changer le visage économique de la région.
Le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne Mame Mbaye Niang et ses Collègues Oumar Youm chargé des collectivités locales et celui des télécommunications ont tous répondu présent à cette importance manifestation lançant le DAC d’Agnam Siwol.
Selon le Coordonnateur National du Programme des Domaines Agricole Communautaires (PRODAC), Jean Pierre Senghor, ce domaine permettra de créer au moins dix (10.000) emplois, rien que dans la production végétale. « Le DAC est un incubateur de jeunes entrepreneurs agricoles qui vont essaimer la région et favoriser la création d’autres emplois » a précisé Mr Senghor.
Après le DAC de Séfa dans le Sud (Sédhiou), celui d’Itato dans la région de Kédougou, de Car Car (Région de Diourbel) et de Keur Momar Sarr à Louga, celui d’Agnam sera le premier pôle de compétitivité économique qui sortira des terres du Fouta. Le député Maire d’Agnam Siwol, rappelant les promesses du Président Macky Sall, trouve là une réponse à la problématique de l’exode rural et de l’émigration clandestine bien connue dans le nord du pays, qui est l’emploi des jeunes.
L’intégration de l’élevage, principale activité dans le ‘’Bosséa’,’ sera possible dans le DAC qui se spécialisera sur le maraîchage, l’embouche bovine, l’aviculture et  la production fouragère. les travaux de construction du DAC se feront courant 2015.
PRODAC

Pété : des équipements en souffrance, faute de personnel

Pété (Podor), 9 fév (APS) – Le nouveau centre de santé de référence de Pété (Nord) dispose d'équipements de dernière génération pour des doins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU) encore dans leurs emballages ou dans des cartons entreposés au sol, faute d’un personnel qualifié pour son fonctionnement.
Bien emballés dans de gros sachets en plastiques, tables d’opération, lampes, moniteurs et autres appareils, recouverts d’une fine couche de poussière, attendent ainsi dans les deux blocs opératoires du centre de santé des mains expertes de chirurgien obstétricien et de gynécologue pour prendre en charge la santé de la mère et de l’enfant.

Une visite guidée du médecin-chef du centre a permis à la mission de partenaires techniques et financiers et au directeur de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant, en visite sur le terrain de constater de visu le manque de ressources humaines dans cette structure flambant neuf fonctionnelle depuis mai 2014.

L’UNFPA, avec à sa tête sa représentante résidente a organisé récemment une mission dans la région Nord avec la directrice adjointe de l’USAID, le premier secrétaire de l’ambassade de Luxembourg et d’autres partenaires pour voir sur le terrain les principales contraintes de la région en matière de santé maternelle, néonatale et infantile.

‘’Ce matériel n’existe même pas dans certaines structures de santé de Dakar’’ avance un membre de la délégation, gynécologue de formation, désolé de voir des équipements vitaux qui peuvent sauver des vies de femmes enceintes et de leurs nouveau-nés.

Cela dans un contexte d’éloignement et d’enclavement de cette communauté rurale érigée en commune en 2008 et située dans le département de Podor, le long du fleuve à la frontière avec la Mauritanie.

Le centre de santé de Pété construit sur des dizaines d’hectares avec ses 4 blocs de bâtiments, en plus des dépendances et des logements, n’est pas totalement fonctionnel. Il dispose d'un seul médecin généraliste, deux infirmiers, trois sages femmes et un technicien d’odontologie.

Le district sanitaire de Pété créé en 2006 est un jeune district né des flancs du district sanitaire de Podor, a expliqué le médecin-chef, le docteur Mamadou Kandji. Il couvre une superficie de 5492 km2 avec une population de 185 500 habitants. A sa création le district ne disposait pas de centre de santé, a t –il souligné.

Le centre de santé est devenu fonctionnel en mai 2014. Il est composé de quatre grands blocs de bâtiments.

‘’Il y a un plateau technique très relevé avec des équipements modernes mais actuellement il se pose un problème de fonctionnalité de certains services notamment la radiologie, le laboratoire qui n’a pas de technicien biologiste, l’unité de néonatologie, l’unité de maintenance, le bloc opératoire faute de personnel’’, relève le médecin-chef.

Aujourd’hui, il y a un risque réel de détérioration de ce matériel financé entièrement par la coopération luxembourgeoise. C’est pourquoi le médecin Chef a attiré l’attention du ministère pour qu’il puisse prendre les dispositions nécessaires pour régler le problème rapidement.

‘’Ce qu’on fait en termes d’entretien, on essaie de dépoussiérer régulièrement bien qu’on n’a même pas de ressources humaines suffisantes pour le nettoiement et l’entretien des locaux’’, a-t-il souligné

Carnet rose : Abdoulaye Daouda Diallo épouse Me Tamaro Seydi

La célèbre notaire, ex-épouse du défunt maire de Saint-Louis et ministre du tourisme sous Wade, Ousmane Masseck Ndiaye, est désormais Mme Diallo. Me Tamaro Seydi est depuis, hier, l'épouse du ministre de l'Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo.

Selon “L'Observateur”, le mariage a été célébré au domicile de la mariée au Point E. L'union a été scellée par le célèbre marabout de Matam, El Hadji Thierno Samassa.

samedi 7 février 2015

Bureau politique élargi du PS : Le poste de porte-parole retiré à Aissata Tall Sall au profit d’Abdoulaye Wilane

Bureau politique élargi du PS : Le poste de porte-parole retiré à Aissata Tall Sall au profit d’Abdoulaye Wilane Le Parti socialiste a tenu sa session inaugurale du bureau politique élargi ce matin, composé pour l’occasion de 150 membres. Des changements ont été apportés à ce nouveau bureau avec l’entrée en matière des jeunes, mais surtout le poste de porte-parole dévolu ) Abdoulaye Wilane. Aissata Tall Sall qui occupait le poste va être entendu par le secrétaire général Ousmane Tanor Dieng pour un nouveau poste à lui pourvoir. Ce dernier l’a annoncé a l’issue de la session inaugurale. « Le secrétaire général adjoint est Aminata M'bengue N'diaye, ensuite vient Abdou Khadre Cissokho.  Le porte-parole est Abdoulaye Wilane secondé par Me Bocar Thiam. 
Pour Me Aissata Tall Sall, il reste certains postes qui ne sont pas encore occupés et je ne veux pas mettre qui que ce soit avant de l’avoir consulté et nous être mis d’accord. Je l’ai appelée, elle est à Podor et quand elle reviendra, je vais discuter avec elle comme je l’ai fait avec certains camarades, c’est cela la démocratie » dira Tanor. Il ajoutera par ailleurs que ces postes sont du volontariat et chacun verra si le poste qu'il a lui convient et se mette au travail. 
D’ailleurs le Secrétaire Général du PS a noté que les structures ou responsables défaillants seront démis et les plus enthousiastes les remplaceront. « Maintenant ce qu’il faut, c’est que tous les camarades se mettent au travail, un parti doit être animé et massifié et cela est normal. Ce que l’on avait constaté, ce sont des instances qui étaient établies mais qui ne se réunissaient pas et si des camarde prennent des responsabilités c’est pour les assumer... »
DAKARACTU

mercredi 4 février 2015

POURQUOI DEVONS NOUS ATTEINDRE L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE EN RIZ ?

Le Sénégal est actuellement, avec une consommation moyenne de riz de 90 kg par habitant, l’un des plus gros consommateurs de riz de l’Afrique de l’Ouest. 

En 2004, un Programme Présidentiel ayant pour objectif d’atteindre l’autosuffisance en 2012 a été élaboré, objectif reconfirmé dans le Plan National d’Autosuffisance en Riz élaboré en 2005 et 2007 dans le cadre du Programme d’autonomie alimentaire à l’horizon 2015

Mais toujours des insuffisances sont notées. Le Plan Sénégal Emergent un programme ambitieux et soutenu par la vision éclairée de SEM Macky SALL est entrain de prendre son envole.

Conscient que l’agriculture est le moteur qui tire la croissance, tous les Premiers Ministres des gouvernements de 2012 à nos jours n’ont pas dérogé à la règle et mettent ce secteurs dans leurs Discours de Politique Général communément appelé DPG face aux députés de l’assemblée Nationale. 
Le PSE stipule dans son AXE I vise une transformation structurelle de l’économie à travers la consolidation des moteurs actuels de la croissance et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses, d’emplois, d’inclusion sociale et à forts capacités d’exportation et d’attraction d’Investissements Directs Étrangers. 
Le ministère de l’agriculture avec son Programme d’Accélération de la Cadence Agricole entend œuvrer dans ce sens.
 Les invasions acridiennes importantes, des unités de transformation vétustes altérant la qualité du riz au décorticage, des difficultés de commercialisation du riz local qui sort des rizeries à cause de la mauvaise qualité, le faible niveau d’utilisation d’engrais minéraux et de semences de qualité, les difficultés d’accès aux intrants et au crédit et surtout la mécanisation sont entre autres les contraintes principales pour le développement de la riziculture.
Le Président de la République l’a très bien compris lors de sa tournée économique dans la vallée du fleuve Sénégal à son escale à Aéré Lao.
Le chef de l’état disait qu’il envisage dans un bref délai d’apporter des solutions aux problèmes posés. Et voila qu’hier Dimanche 01 février 2015  il recevait le bureau de l'Unacois.

Cette rencontre d'échange et de concertation entre le chef de l'état et les commerçants regroupés au sein de l'UNACOIS relève d'une démarche participative qui permet à l'état d'impliquer, de consulter et d'associer les acteurs dans la mise en œuvre des politiques publiques.

 N’est ce pas une des difficultés de la chaine est entrain de trouver une solution. 8500 tonnes de riz en souffrance sont achetés par les commerçants.
En ce qui concerne le cout de production (SENELEC) le Ministre de l’agriculture, celui des finance et de l’énergie sont en concertation pour revoir comment baisser ce cout qui jugé par tous très chers. La mécanisation étant l’une des conditions pour produire plus, mieux et vite, le Sénégal a réceptionné plus de 1000 machines agricoles subventionnées à hauteur de 50%. Aujourd’hui le chef de l’Etat préside le conseil présidentiel sur le riz local.
Voilà entre autres ce qui nous fait croire que l’autosuffisance alimentaire et surtout en riz est possible. SEM Macky SALL de nous dire que « Si tout le monde s’y met, d’ici peu, nous allons changer radicalement le visage du Sénégal grâce à l’agriculture. » 


Mohamadou Lamine BA 
Analyste Semences 
Mél : lamineba55@yahoo.fr