samedi 31 janvier 2015
jeudi 29 janvier 2015
Riz de la vallée : Alioune Sarr promet une solution à la production invendue
Thiagar (Dagana), 28 jan (APS) - Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME, Alioune Sarr, a promis mercredi qu'une solution sera trouvée "avant le démarrage de la nouvelle campagne de contre-saison" pour l'écoulement des 10.000 tonnes de riz local actuellement en stock dans les magasins.
"Ce problème sera abordé au cours du comité régional de développement que nous tiendrons demain en présence des acteurs des différentes filières", a-t-il annoncé lors d'un déplacement à Thiagar, dans le département de Dagana (nord), où il a visité un magasin de stockage.
Sur place, des riziculteurs lui ont fait part de leur préoccupation relative à la mévente de leur production pas encore écoulée alors que la nouvelle saison s'annonce.
Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME a appelé les importateurs à faire leur possible pour que ces productions en souffrance dans les magasins soient écoulées.
"Il faudrait que les importateurs s'impliquent et se sentent concernés car l'autosuffisance doit être une affaire de tout le monde. Il ne faut pas en arriver à des mesures coercitives", a déclaré Alioune Sarr.
L'objectif de production d'un million de tonnes assigné au secteur à l'horizon 2017 nécessite de la part des producteurs une amélioration de la qualité de leur produit, a estimé M. Sarr, selon qui "la sécurité alimentaire doit être une priorité pour tous les Sénégalais".
S'agissant de l'oignon, il a dit que le même dispositif que celui de l'année dernière sera reconduit en vue de protéger les producteurs qui doivent selon lui également faire des efforts pour améliorer la qualité de leurs produits et mieux s'organiser.
Sur place, des riziculteurs lui ont fait part de leur préoccupation relative à la mévente de leur production pas encore écoulée alors que la nouvelle saison s'annonce.
Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME a appelé les importateurs à faire leur possible pour que ces productions en souffrance dans les magasins soient écoulées.
"Il faudrait que les importateurs s'impliquent et se sentent concernés car l'autosuffisance doit être une affaire de tout le monde. Il ne faut pas en arriver à des mesures coercitives", a déclaré Alioune Sarr.
L'objectif de production d'un million de tonnes assigné au secteur à l'horizon 2017 nécessite de la part des producteurs une amélioration de la qualité de leur produit, a estimé M. Sarr, selon qui "la sécurité alimentaire doit être une priorité pour tous les Sénégalais".
S'agissant de l'oignon, il a dit que le même dispositif que celui de l'année dernière sera reconduit en vue de protéger les producteurs qui doivent selon lui également faire des efforts pour améliorer la qualité de leurs produits et mieux s'organiser.
AMD/BK
mardi 27 janvier 2015
Contribution:LES SEMENCES DE QUALITÉ, INCONTOURNABLES POUR UNE AGRICULTURE PRODUCTIVE.
Semence vient, au travers du latin, du grec sperma = semence, germe. Ce terme a également donné le terme sperme. Par analogie il a pris en agriculture le sens de graine que l’on sème en vue d’une récolte. L’agriculteur ensemence
la terre pour qu’elle porte une récolte.
L'utilisation des semences certifiées issues de variétés
productives est un facteur essentiel dans le processus de diffusion du progrès
génétique. Ce progrès, incorporé dans les nouvelles variétés, combine une
productivité élevée, une bonne adaptation au milieu physique, une meilleure
résistance aux parasites et une qualité répondant aux exigences du marché. Ceci
ne peut se faire que par l'application des systèmes de multiplication, qui
permettent d'assurer l'approvisionnement des agriculteurs en semences de haute
qualité. Ces systèmes sont définis dans la législation et les règlements
techniques particuliers de la production, du contrôle et de la certification
des semences ainsi que du conditionnement et de la commercialisation des
semences au Sénégal. Les techniques modernes de
production de semences certifiées proviennent des variétés améliorées contribuent
à l'accroissement de la production agricole par l'augmentation des rendements.
Elle peut aussi stimuler le développement de l'industrie semencière. En plus de
son rôle dans l'augmentation des rendements et leur stabilisation,
l'utilisation des semences certifiées issues des variétés améliorées améliore
également la qualité des récoltes, augmentant ainsi la valeur commerciale des
produits obtenus.
Au regard de
tout, les semences sont indispensables à
toute production végétale. Sans elle, on ne peut pas parler de l’agriculture.
Etant La base en d’une
agriculture durable, la qualité de la semence utilisée par les paysans
détermine le type d’agriculture pratiquée. Les systèmes semenciers mis en place pour
assurer un approvisionnement en semences certifiées ont connu entre autres
difficultés:
ü Insuffisances dans la coordination des différents
programmes ;
ü la faible disponibilité en semences
certifiées ;
ü la faiblesse des ressources humaines, matérielles et
financières des acteurs de la filière notamment, les services de contrôle
et la recherche ;
Pour lever ces
contraintes malgré les acquis, différentes initiatives étaient prises par les
régimes passés mais sans effet. C’est ainsi que le Plan d’Action Prioritaire
du PSE laisse apparaitre nettement que les autorités publics font de la filière
semence une place de choix dans la modernisation de l’agriculture en générale
et l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en particulier. Le PRACAS, bras
opérationnel du PSE dans son Pilier Transformation structurelle de l’économie et
croissance stipule que : « Depuis
la mise œuvre de la politique d’ajustement du secteur agricole, la conservation
de semences personnelles et les achats au comptant sont devenus les principales
sources d’approvisionnement du producteur en semences. Ceci limite souvent la
disponibilité et l’accessibilité aux semences. Dans ces conditions, la
nécessité d’un renouvellement périodique du capital semencier, qui constitue un
impératif technique de qualité, n’est plus assurée. De l’indépendance à 1980
l’utilisation de semences sélectionnées a connu un développement significatif
jusqu’à atteindre un capital de 114 000 tonnes en arachide pour baisser à
partir de 1985 à moins de 25 000 tonnes. La survenue de la sécheresse et de
l’invasion du criquet pèlerin entre 2004 et 2008 a marqué un arrêt du schéma de
multiplication de semences de qualité. En définitive, dans un passé récent, le
taux d’utilisation de semences sélectionnées, dont le Pourcentage ne dépasse
pas 14% du capital semencier national n’a pas favorisé l’augmentation de la
productivité et de la qualité dans cette filière ».
De
ce point de vue on peut considérer que les semences jouent un rôle majeur dans
l’économie du fait de son apport à l’amélioration de la sécurité alimentaire. La semence est
un élément stratégique des systèmes de production agricole : sans semences de
qualité et adaptées aux évolutions des contextes pédoclimatiques, la survie des
sociétés rurales serait compromise. Le travail de sélection permettant de
produire des variétés adaptées aux besoins des sociétés est donc fondamental, de
même que celui de la multiplication des semences et plants présentant les
caractéristiques favorables lors de leur semis. Au regard du
diagnostic économique et social et des mutations de l’environnement
international caractérisé par une compétition exacerbée portant sur des
opportunités de plus en plus limitées, le PRACAS S’inscrit dans cette optique
d’opérer les ruptures qui permettront d’inscrire le Sénégal sur une nouvelle
trajectoire de développement durable pour permettre l’éclosion d’entreprises
performantes et compétitives et satisfaire la forte aspiration des populations
à un mieux-être. « Cet objectif de développement durable se décline autour
d’une vision nouvelle qui permettra d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035
autour des valeurs fortes que sont la solidarité et l’Etat de droit »
Mohamadou
Lamine BA
Analyste
Semences
Mél :
lamineba55@yahoo.fr
El Hadj Oumar Foutiyou Tall: L’Omarianisme, viatique pour l’unité africaine ou le règne de la Tidjanya de l’Afrique à la Mecque( Par Ahmed Khalifa Niass)
Pour comprendre les motivations du grand natif de Halwar, un toranke pas comme les autres, il faut remonter à la dernière décennie du XVIIIème siècle. C’était, alors, sous l’empire Sonrai (sous le régne de l’Askia Samsou Keyna( 1793-1798)) qu’il vit le jour. La petite île de Douera (qui appartenait à l’empire du Ghana puis à celui du Mali tout comme la petite presqu’île de Dagana fondée par les Bathily( prince Ghanéens)) et dont le nom signifie ici c’est le Ghana) qui allait devenir Podor, voyait les embarcations à grands mâts accoster en provenance du Portugal, nom qui a été tronqué pour devenir Tougal. Plus tard Tougal signifiera France. Par quelques rares manuscrits, les nouvelles du Tekrour historique lui parvenaient.
Le Tekrour, un ancien royaume de l’actuel désert mauritanien ou Rewo dont la monnaie amorphe était cotée à la Bourse du Caire depuis des siècles. Notons qu’un siècle avant l’avènement d’El hadj Omar, un certain Ambar Tekrouri était le responsable de la police de la capitale égyptienne. El hadj Omar prit, alors, la décision d’aller visiter cette contrée et se rendre, au-delà de celle-là, à l’endroit vers lequel il se dirigeait au moins cinq fois par jours pour ses prières. C’est-à-dire La Mecque.
C’est en partant, alors qu’il était très jeune, qu’il s’est rendu compte que la langue des Peuls, qui était sa langue maternelle, n’était pas qu’un patois juste parlé le long du fleuve. Il allait la retrouver au Ferlo, au Boundou, dans le Fouladou, au Fouta Djalon, dans le Macina( Fouta malien), dans le Torodi( Fouta du Niger), chez les Bororo( Tchad, Libye, Niger), dans le Bernin Keby( Benin, Nigéria) et Gobir, frontalier du pays yoruba, dans le Sokoto et jusqu’à l’Adamaoua( Nigéria, Tchad, Cameroun). Il n’a pas manqué de partager la fierté des grands Laamidos de ces contrées dont le type psycho somatique ne laisse pas de doute quant à la forme athlétique des grands bodedios. Leur premier caractère est la fierté qui est leur unique et seule raison de vivre.
Du Mayo Keby( ouest Nigéria), en passant par le Mayo Ndaaga, jusqu’à la Mer Rouge, sans oublier les Falathas d’Arabie, on pouvait demander le lawol.
Voilà, donc, l’itinéraire, le voyage fondateur de ce qui allait devenir l’Omarianisme.
L’ascète et homme de DIEU était devenu un grand laamdo, le laamdo dioulbe. Son siège était, d’abord, à Médine, autour du mausolée du Prophète (psl). Pendant la vingtaine d’années que dura son voyage, il eut à séjourner dans le Cham (Grande Syrie) d’où venaient probablement ses ancêtres maternels (les Thiam) et à Al Qods(Jérusalem). Le rocher qui servit pour l’ascension du Prophète (psl) était l’endroit où il ne cessait de se prosterner. D’aucuns disent même que pendant ce long séjour à Jérusalem il s’y était marié à une Russe Tchétchène.
Au Caire il eut à enseigner dans le Riwaq Tekrour au sein d’Al Azar. Mais il logeait dans un village devenu aujourd’hui le plus grand quartier du Caire (Boula Tekrour), peuplés de millions d’habitants. Tout comme la colline, qui se trouve à l’ouest d’Al Qoqs et dont le nom est Jabal Tekrour( La Colline du Tekrour). Voir ma contribution : Le Tekrour, Un Etat assassiné .Google
Sur le chemin du retour il passa par le littoral de la Méditerranée avant de séjourner pendant un temps fort long dans la cité de Morzouk, ancienne capitale des Garamantes dans le Fezzan Libyen mais aussi capitale du Kanem Bornou, où il prit la main de la fille du souverain Mohamed Lamine Al Kanémi. Son cousin Alioune Thiam y mourut et y fut enterré. Pour mémoire, il est l’auteur de psaumes dédiés au futur roi du Sahel, Al Foutiyou TALL.
Comme s’il s’était engagé dans une course contre la montre avec le colonisateur, il se mit à bâtir un Etat assez vaste, assez solide. Et soudé par la langue et la religion. Il a, ainsi, cherché à faire comprendre, compte tenu de leur étendue et leur influence multi ethnique qu’elles constituaient en elles mêmes le ciment d’une Nation Arabo Musulmane. Que la refondation d’une telle Nation relevait de l’urgence absolue. Car le colonisateur allait charcuter cet espace soudano sahélien pour en faire des contrées handicapées ad vitam aeternam.
Son cri fut entendu et repris par d’autres tels que Cheikh Amalah, un autre Tidiane pur et dur, digne fils de l’Azawad. Il s’occupait de l’espace Arabo Berbère. Sa communauté fut, comme, sauvagement déchiquetée par le monstre colonial. Avant que ce ne soit le tour de Maba Diakhou Ba, un de ses disciples qui surgit sur le territoire du Badibou. Il s’agit, là aussi, d’un Laamdo Almamy, un autre fils du Fouta, descendant de Koly Tenghella. On peut en dire de même de cet autre fils du Fouta dont la mère appartient à Golléré Mboussobé. Et qui arborait, entre autres, l’étendard de la Tidianyah : Cheikh Ahmadou Bamba. Un autre Bababé dont les armes faisaient déjà trembler le colonisateur alors qu’il n’y a jamais eu prise d’armes.
Plus proche de nous, le Grand Maodo, Mamadou Dia, le Toucouleur de Fatick n’était-il pas de cette trempe des redoutables disciples de la Tidianyah ? Un descendant des fameux Dia (ou Za) guerriers de la Boucle du Niger et fondateurs du premier royaume du Sonrai avant l’empire du même nom. Ainsi que de leurs adversaires et non moins redoutables guerriers les SY. Était-ce pourquoi on a obstrué son horizon pour cacher sa véritable vision. N’était-il pas un militant de l’Omarianisme ? Fatick et le Sine ne recèlent-ils pas plus d’un toucouleur ? En tout cas, pour nous autres linguistes, le Sérère est un dialecte fulbé. La différence est à chercher entre gari gnam et ar gnam.
El Hadj Omar fut, donc, un héros de la libération avant la lettre. Il était en avance sur son siècle, sur le millénaire.
Appartenait-il à sa famille ou est-ce sa famille qui lui appartenait ? Là est le débat.
L’OMARIANISME ou LAAMIDO DIOULBE doit être traduit en credo pour devenir celui de l’ECOWAS.
Si Napoléon est le précurseur de l’Union Européenne, le fils de Saidou Tall n’est, ni plus, ni moins, pour l’Afrique, que son pendant. Mais ça ce n’est ni une affaire de chapelet, ni de peau de mouton. C’est une affaire d’Etat et de leaders politiques. Il doit être déclaré par tous Héros National de l’Afrique. Pour la dignité de l’Homo Africanus, il a, sans doute, été l’ancêtre apocryphe de Nelson Mandela. D’ailleurs l’hymne bambara en son nom ne dit-il pas que Cheikhou est parti mais que sa dignité reste ? CHEIKHOU TAARA……….
AHMED KHALIFA NIASSE
Le Tekrour, un ancien royaume de l’actuel désert mauritanien ou Rewo dont la monnaie amorphe était cotée à la Bourse du Caire depuis des siècles. Notons qu’un siècle avant l’avènement d’El hadj Omar, un certain Ambar Tekrouri était le responsable de la police de la capitale égyptienne. El hadj Omar prit, alors, la décision d’aller visiter cette contrée et se rendre, au-delà de celle-là, à l’endroit vers lequel il se dirigeait au moins cinq fois par jours pour ses prières. C’est-à-dire La Mecque.
C’est en partant, alors qu’il était très jeune, qu’il s’est rendu compte que la langue des Peuls, qui était sa langue maternelle, n’était pas qu’un patois juste parlé le long du fleuve. Il allait la retrouver au Ferlo, au Boundou, dans le Fouladou, au Fouta Djalon, dans le Macina( Fouta malien), dans le Torodi( Fouta du Niger), chez les Bororo( Tchad, Libye, Niger), dans le Bernin Keby( Benin, Nigéria) et Gobir, frontalier du pays yoruba, dans le Sokoto et jusqu’à l’Adamaoua( Nigéria, Tchad, Cameroun). Il n’a pas manqué de partager la fierté des grands Laamidos de ces contrées dont le type psycho somatique ne laisse pas de doute quant à la forme athlétique des grands bodedios. Leur premier caractère est la fierté qui est leur unique et seule raison de vivre.
Du Mayo Keby( ouest Nigéria), en passant par le Mayo Ndaaga, jusqu’à la Mer Rouge, sans oublier les Falathas d’Arabie, on pouvait demander le lawol.
Voilà, donc, l’itinéraire, le voyage fondateur de ce qui allait devenir l’Omarianisme.
L’ascète et homme de DIEU était devenu un grand laamdo, le laamdo dioulbe. Son siège était, d’abord, à Médine, autour du mausolée du Prophète (psl). Pendant la vingtaine d’années que dura son voyage, il eut à séjourner dans le Cham (Grande Syrie) d’où venaient probablement ses ancêtres maternels (les Thiam) et à Al Qods(Jérusalem). Le rocher qui servit pour l’ascension du Prophète (psl) était l’endroit où il ne cessait de se prosterner. D’aucuns disent même que pendant ce long séjour à Jérusalem il s’y était marié à une Russe Tchétchène.
Au Caire il eut à enseigner dans le Riwaq Tekrour au sein d’Al Azar. Mais il logeait dans un village devenu aujourd’hui le plus grand quartier du Caire (Boula Tekrour), peuplés de millions d’habitants. Tout comme la colline, qui se trouve à l’ouest d’Al Qoqs et dont le nom est Jabal Tekrour( La Colline du Tekrour). Voir ma contribution : Le Tekrour, Un Etat assassiné .Google
Sur le chemin du retour il passa par le littoral de la Méditerranée avant de séjourner pendant un temps fort long dans la cité de Morzouk, ancienne capitale des Garamantes dans le Fezzan Libyen mais aussi capitale du Kanem Bornou, où il prit la main de la fille du souverain Mohamed Lamine Al Kanémi. Son cousin Alioune Thiam y mourut et y fut enterré. Pour mémoire, il est l’auteur de psaumes dédiés au futur roi du Sahel, Al Foutiyou TALL.
Comme s’il s’était engagé dans une course contre la montre avec le colonisateur, il se mit à bâtir un Etat assez vaste, assez solide. Et soudé par la langue et la religion. Il a, ainsi, cherché à faire comprendre, compte tenu de leur étendue et leur influence multi ethnique qu’elles constituaient en elles mêmes le ciment d’une Nation Arabo Musulmane. Que la refondation d’une telle Nation relevait de l’urgence absolue. Car le colonisateur allait charcuter cet espace soudano sahélien pour en faire des contrées handicapées ad vitam aeternam.
Son cri fut entendu et repris par d’autres tels que Cheikh Amalah, un autre Tidiane pur et dur, digne fils de l’Azawad. Il s’occupait de l’espace Arabo Berbère. Sa communauté fut, comme, sauvagement déchiquetée par le monstre colonial. Avant que ce ne soit le tour de Maba Diakhou Ba, un de ses disciples qui surgit sur le territoire du Badibou. Il s’agit, là aussi, d’un Laamdo Almamy, un autre fils du Fouta, descendant de Koly Tenghella. On peut en dire de même de cet autre fils du Fouta dont la mère appartient à Golléré Mboussobé. Et qui arborait, entre autres, l’étendard de la Tidianyah : Cheikh Ahmadou Bamba. Un autre Bababé dont les armes faisaient déjà trembler le colonisateur alors qu’il n’y a jamais eu prise d’armes.
Plus proche de nous, le Grand Maodo, Mamadou Dia, le Toucouleur de Fatick n’était-il pas de cette trempe des redoutables disciples de la Tidianyah ? Un descendant des fameux Dia (ou Za) guerriers de la Boucle du Niger et fondateurs du premier royaume du Sonrai avant l’empire du même nom. Ainsi que de leurs adversaires et non moins redoutables guerriers les SY. Était-ce pourquoi on a obstrué son horizon pour cacher sa véritable vision. N’était-il pas un militant de l’Omarianisme ? Fatick et le Sine ne recèlent-ils pas plus d’un toucouleur ? En tout cas, pour nous autres linguistes, le Sérère est un dialecte fulbé. La différence est à chercher entre gari gnam et ar gnam.
El Hadj Omar fut, donc, un héros de la libération avant la lettre. Il était en avance sur son siècle, sur le millénaire.
Appartenait-il à sa famille ou est-ce sa famille qui lui appartenait ? Là est le débat.
L’OMARIANISME ou LAAMIDO DIOULBE doit être traduit en credo pour devenir celui de l’ECOWAS.
Si Napoléon est le précurseur de l’Union Européenne, le fils de Saidou Tall n’est, ni plus, ni moins, pour l’Afrique, que son pendant. Mais ça ce n’est ni une affaire de chapelet, ni de peau de mouton. C’est une affaire d’Etat et de leaders politiques. Il doit être déclaré par tous Héros National de l’Afrique. Pour la dignité de l’Homo Africanus, il a, sans doute, été l’ancêtre apocryphe de Nelson Mandela. D’ailleurs l’hymne bambara en son nom ne dit-il pas que Cheikhou est parti mais que sa dignité reste ? CHEIKHOU TAARA……….
AHMED KHALIFA NIASSE
lundi 26 janvier 2015
En visite dans la Vallée du Fleuve Sénégal, la députée N'dèye Fatou Diouf constate : «Le riz produit au niveau de la Vallée est d'une qualité très appréciable!»
Une mission de l’Assemblée nationale a effectué une tournée dans la Vallée du Fleuve Sénégal (VFS) à l'issue de laquelle l’honorable député N'dèye Fatou Diouf s’est ouverte à la rédaction de Dakaractu ce samedi.
«Nous sommes passés par Podor, Dagana, Diawara, la Compagnie sucrière. Et arrivés au niveau de la Vallée, nous avons constaté que le riz local est bien plus riche que le riz importé», nous a-t-elle déclaré, avant d'inviter les sénégalais à consommer local.
«Ce que nous avons vu au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal est une alerte pour tous les sénégalais, à la suite de l'appel lancé par le chef de l'Etat concernant l’autosuffisance en riz. A notre grand bonheur, nous avons remarqué qu’à ce niveau, les producteurs sont en train de jouer leur partition».
La délégation parlementaire s’est rendue compte qu’à la Vallée, il y a du riz entier et du riz brisé et «on n’y trouve aucun débris.C'est du riz bien calibré et propre!». Selon Mme N'dèye Fatou Diouf, «nous ne devons pas oublier qu’il y a une urgence; ce n’est pas pour rien que le Président Macky Sall a fait une déclaration pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire». L’honorable députée est consciente du fait que d’ici peu de temps, il sera difficile d’obtenir du riz en provenance de l’extérieur.
Bientôt, comme l’avait souligné le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck qui faisait face aux députés, «chaque pays aura besoin de consommer ce qu’il produit et les pays comme la Chine et la Taïlande ne pourront plus exporter du riz».
Mme N'dèye Fatou Diouf a fait savoir que les producteurs de riz au Sénégal sont à 10 milliards de demande de prêts pour la saison 2015. Et, pour qu’ils fassent preuve d’efficacité et de compétitivité, il faut qu’on les aide à liquider leurs stocks actuels; que les sénégalais les achètent étant entendu que le riz de la Vallée est de meilleure qualité.
«Pour contribuer à l’émergence du pays, le Président Macky Sall a injecté beaucoup d'argent dans l’Agriculture et l’Elevage. En retour, les consommateurs doivent suivre pour accompagner cette politique de développement agricole... »
Source : Dakaractu
«Nous sommes passés par Podor, Dagana, Diawara, la Compagnie sucrière. Et arrivés au niveau de la Vallée, nous avons constaté que le riz local est bien plus riche que le riz importé», nous a-t-elle déclaré, avant d'inviter les sénégalais à consommer local.
«Ce que nous avons vu au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal est une alerte pour tous les sénégalais, à la suite de l'appel lancé par le chef de l'Etat concernant l’autosuffisance en riz. A notre grand bonheur, nous avons remarqué qu’à ce niveau, les producteurs sont en train de jouer leur partition».
La délégation parlementaire s’est rendue compte qu’à la Vallée, il y a du riz entier et du riz brisé et «on n’y trouve aucun débris.C'est du riz bien calibré et propre!». Selon Mme N'dèye Fatou Diouf, «nous ne devons pas oublier qu’il y a une urgence; ce n’est pas pour rien que le Président Macky Sall a fait une déclaration pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire». L’honorable députée est consciente du fait que d’ici peu de temps, il sera difficile d’obtenir du riz en provenance de l’extérieur.
Bientôt, comme l’avait souligné le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck qui faisait face aux députés, «chaque pays aura besoin de consommer ce qu’il produit et les pays comme la Chine et la Taïlande ne pourront plus exporter du riz».
Mme N'dèye Fatou Diouf a fait savoir que les producteurs de riz au Sénégal sont à 10 milliards de demande de prêts pour la saison 2015. Et, pour qu’ils fassent preuve d’efficacité et de compétitivité, il faut qu’on les aide à liquider leurs stocks actuels; que les sénégalais les achètent étant entendu que le riz de la Vallée est de meilleure qualité.
«Pour contribuer à l’émergence du pays, le Président Macky Sall a injecté beaucoup d'argent dans l’Agriculture et l’Elevage. En retour, les consommateurs doivent suivre pour accompagner cette politique de développement agricole... »
Source : Dakaractu
Abdoulaye Daouda Diallo salue la sauvegarde du legs de Cheikhou Omar Tall
Dakar, 25 jan (APS) - Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, a salué, dimanche à Dakar, la tenue de la 35ème édition de la ziarra dédiée à Thierno Saidou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall qui, selon lui, s’inscrit dans ''la sauvegarde du legs'' du panafricaniste Cheikh Omar Foutiyou Tall.
‘’La présence massive de fidèles venus de tous les coins du pays et de la sous-région témoigne de l’œuvre gigantesque du vénéré Cheikhou Omar Foutiyou Tall. Et il est fort heureux de remarquer que l’œuvre de ce panafricaniste a trouvé, à travers sa descendance, un terreau fertile de diffusion’’, a-t-il dit.
S’exprimant lors de la cérémonie de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Saidou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall, M. Diallo a rappelé que Cheikhou Omar Tall était ''un homme hors pair qui, à son époque, a su construire un immense empire s’étendant du Sénégal à la Gambie''.
’’Il fut un grand propagateur de l’Islam et de la Tidjiania’’, a-t-il ajouté.
‘’Thierno Saidou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall en dignes continuateurs, se sont investis, corps et âme pour le renforcement des relations entre les différentes confréries, le dialogue inter religieux et l’édification d’une nation solidaire entre autres’’, a soutenu le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
‘’Cette ziarra est bien inscrite dans l’agenda du pays, car elle constitue un rendez-vous de spiritualité marqué par des actions de grâce'', a souligné M. Diallo.
Conduisant une délégation officielle, Abdoulaye Daouda Diallo a affirmé que cette manifestation religieuse ''se tient au moment où la communauté musulmane vient de perdre le serviteur des deux saintes mosquées, le roi Abdallah (décédé jeudi dernier à l’âge de 90 ans)''.
Profitant de ce moment religieux, il a, au nom du gouvernement présenté ses condoléances au monde musulman.
Plusieurs ministres, des personnalités religieuses, politiques, coutumières et des membres du corps diplomatique représenté au Sénégal ont pris part à la Ziarra.
Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
Le thème de cette manifestation est : ‘’l’Islam, une religion des valeurs humaines’’.
S’exprimant lors de la cérémonie de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Saidou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall, M. Diallo a rappelé que Cheikhou Omar Tall était ''un homme hors pair qui, à son époque, a su construire un immense empire s’étendant du Sénégal à la Gambie''.
’’Il fut un grand propagateur de l’Islam et de la Tidjiania’’, a-t-il ajouté.
‘’Thierno Saidou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall en dignes continuateurs, se sont investis, corps et âme pour le renforcement des relations entre les différentes confréries, le dialogue inter religieux et l’édification d’une nation solidaire entre autres’’, a soutenu le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
‘’Cette ziarra est bien inscrite dans l’agenda du pays, car elle constitue un rendez-vous de spiritualité marqué par des actions de grâce'', a souligné M. Diallo.
Conduisant une délégation officielle, Abdoulaye Daouda Diallo a affirmé que cette manifestation religieuse ''se tient au moment où la communauté musulmane vient de perdre le serviteur des deux saintes mosquées, le roi Abdallah (décédé jeudi dernier à l’âge de 90 ans)''.
Profitant de ce moment religieux, il a, au nom du gouvernement présenté ses condoléances au monde musulman.
Plusieurs ministres, des personnalités religieuses, politiques, coutumières et des membres du corps diplomatique représenté au Sénégal ont pris part à la Ziarra.
Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
Le thème de cette manifestation est : ‘’l’Islam, une religion des valeurs humaines’’.
mardi 20 janvier 2015
Décès de Samba Ndiaye,ex-adjoint au maire de Podor : Racine Sy perd un de ses piliers
Parmi les personnes qui sont encore sous le choc, il y a Mamadou Racine Sy, allié politique du disparu qui, sitôt informé de la nouvelle, s'est rendu illico presto à Podor pour assister à son enterrement. En effet, aux dernières élections, l'homme d'affaires et politicien avait réussi à convaincre Samba Ndiaye de s'allier avec lui au sein de la coalition « And liggeyal Podor » pour la conquête du fauteuil de maire. Témoignant à l'endroit de ce dernier, R. Sy dira que Samba Ndiaye était l'exemple type d'une personne engagée pour son terroir. « Samba Ndiaye n'était pas venu à moi pour des intérêts personnels. Nos discussions étaient axées sur le développement de Podor qui le tenait à cœur et pour lequel il s'est longtemps investi. Et le pacte que nous avions signé était de travailler ensemble d'arrache-pieds pour sortir notre commune de sa léthargie actuelle ». Mais Sy avoue avoir, aussi, perdu un conseiller qui l'aidait beaucoup dans l'orientation de ses actions. « La disparition de Samba Ndiaye est, certes, une immense perte, mais nous devons méditer sur celle-ci pour dire que seuls les actes comptent. Aussi, me plaît-il, d'inviter les uns et les autres à suivre l'exemple de ce digne fils de Podor dont tout le monde reconnaît l'amour pour sa ville ».
Présent à l'oraison funèbre, l'imam El Hadji Cheikh Baba Diongue révèle avoir instruit à ses talibés, au dernier Gamou de Tivaouane, comme par prémonition, de prier pour Samba Ndiaye pour sa piété et son engagement patriotique. «Samba Ndiaye était un fidèle musulman et fervent talibé tidiane», témoigne l'imam.
D'autres personnalités dont l'actuel premier adjoint au maire, Mansour Sall, le Pr Moussa Daff, Baba Maal, ont tous magnifié l'exemplarité patriotique du disparu et reconnu la perte immense que constitue pour Podor, le décès de Samba Ndiaye.
Pour rappel, ce dernier, né en 1948 à Podor, est enseignant de formation. Son premier lieu d'affectation fut le village de Oréfondé dans la région de Matam et fut Directeur d'école à M'Boumba. Samba Ndiaye connaîtra d'autres contrées dans le cadre professionnel avant de revenir au bercail et y être surveillant général au collège d'enseignement moyen de Podor.
Il s'engagera, par la suite, en politique et le Parti socialiste a été sa première formation politique. Il y occupe le poste de Secrétaire général de l'Union régionale du mouvement des jeunes socialistes, en même temps qu'il est le responsable de section à Podor. A la création de l'AFP, il quitte le Ps pour devenir progressiste et rejoindre Moustapha Niasse. Il devient, ainsi, le coordonnateur départemental dudit parti à Podor. C'est à ce titre qu'il est sur la liste de Benno Siggil Senegal, vainqueur des élections locales de mars 2009, à la suite desquelles, il devient premier adjoint au maire.
A. Kane
Présent à l'oraison funèbre, l'imam El Hadji Cheikh Baba Diongue révèle avoir instruit à ses talibés, au dernier Gamou de Tivaouane, comme par prémonition, de prier pour Samba Ndiaye pour sa piété et son engagement patriotique. «Samba Ndiaye était un fidèle musulman et fervent talibé tidiane», témoigne l'imam.
D'autres personnalités dont l'actuel premier adjoint au maire, Mansour Sall, le Pr Moussa Daff, Baba Maal, ont tous magnifié l'exemplarité patriotique du disparu et reconnu la perte immense que constitue pour Podor, le décès de Samba Ndiaye.
Pour rappel, ce dernier, né en 1948 à Podor, est enseignant de formation. Son premier lieu d'affectation fut le village de Oréfondé dans la région de Matam et fut Directeur d'école à M'Boumba. Samba Ndiaye connaîtra d'autres contrées dans le cadre professionnel avant de revenir au bercail et y être surveillant général au collège d'enseignement moyen de Podor.
Il s'engagera, par la suite, en politique et le Parti socialiste a été sa première formation politique. Il y occupe le poste de Secrétaire général de l'Union régionale du mouvement des jeunes socialistes, en même temps qu'il est le responsable de section à Podor. A la création de l'AFP, il quitte le Ps pour devenir progressiste et rejoindre Moustapha Niasse. Il devient, ainsi, le coordonnateur départemental dudit parti à Podor. C'est à ce titre qu'il est sur la liste de Benno Siggil Senegal, vainqueur des élections locales de mars 2009, à la suite desquelles, il devient premier adjoint au maire.
A. Kane
lundi 19 janvier 2015
Ourossogui:Les assassins de Tidiane Thioye arrêtés
Il y'a quelques mois seulement ,le cadavre de Tidiane Thioye , a été retrouver dans les eaux du fleuve Sénégal à hauteur du village de Diamel dans la région de Matam.
Cet enfant de Aéré Lao était un coxeur très populaire à la gare routière de Ourossogui ville ou il a élu domicile depuis plusieurs années .
Mais sa popularité faisant des jaloux au sein même de la gare routière et parmi ses propres collègues qui n'ont pas hésité à comploter contre lui pour l’assassiner.
Ils sont passé à l'acte après l'avoir coincé dans la maison d'une certaine amie nommé Kardiata. Ensuite ils sont débarrassé du cadavre qu'ils ont jeté au fleuve à partir d'une voiture "clan-do" que les limiers vont retrouver plus tard .
Les tests A.D.N qui ont été faites sur les traces de sang retrouvés à bord du véhicule ont conduit à l'arrestation par le commissaire Niane de "Noireau" ,chef du garage ,d'un nommé Sow ,de Samba Maliba de Woudourou et de la kardiata chez qui le crime a été commis . ils ont été arrêté et déféré en attendant d'être jugé
vendredi 16 janvier 2015
L'érudit et homme d'Etat Ceerno Sileymaani Baal présenté aux nouvelles générations
mardi 13 janvier 2015
L'IPD inscrit Matam dans le PSE
La région de Matam a reçu ce dimanche des dirigeants politiques dans le cadre d’une activité culturelle pour remercier le responsable politique Mamadou Mangane. Ce dernier est le coordonnateur de l’initiative pour une Politique de Développement (IPD) dans la région de Matam. Les habitants de Tiguéré dans ladite zone, ont reçu des pirogues pour "leur faciliter la traversée du fleuve qui constituait un réel problème".
Ainsi, dans la culture des Thioubalo, une course de pirogue appelée « fifiré », s'est tenue en guise de remerciement et de bienvenue. La cérémonie riche en couleurs, a eu lieu ce dimanche à Matam. Le président de l’IPD, Ibrahima Abou Nguett, fait le tour du Sénégal afin de s’imprégner des problèmes des populations du pays. Ce, pour trouver des solutions dans le but de sortir le Sénégal des difficultés et de le poser sur les rails de l’émergence. « Le Sénégal émergent est une vision qu’on a déjà bâtie depuis 2011, dans le cadre de Macky 2012, aujourd’hui le président tente de l’appliquer. Nous lui en sommes reconnaissants mais nous pensons qu’il faut aller plus loin dans le cadre de la préparation de mesures incitatives», a-t-il soutenu.
Selon lui, leur présence à Matam s’explique par le fait que le représentant régionale Mamadou Mangane qui depuis longtemps, est en train de faire des actions de développement dans cette localité, des actions sociales pour apporter son aide aux populations afin d’amoindrir les difficultés. Dans ce contexte, i« nous nous inscrivons en droite ligne par rapport à cela dans la mesure où nous faisons de la politique de développement", indique-t-il. Pour lui, il s’agit de faire en sorte que les populations soient impliquées sachant ce qu’elles veulent pour travailler à leur propre développement.
«Nous sommes là pour appuyer pour leur donner les possibilités de sortir des difficultés » conclut-il. La cérémonie a vu la présence du 2éme adjoint au maire de Ourossogui, Ousmane sy, l’adjoint spécial au Maire, Amadou Youba Sall qui a, lui aussi magnifié l’action qui selon lui, participe à l’émergence du pays.
Selon lui, leur présence à Matam s’explique par le fait que le représentant régionale Mamadou Mangane qui depuis longtemps, est en train de faire des actions de développement dans cette localité, des actions sociales pour apporter son aide aux populations afin d’amoindrir les difficultés. Dans ce contexte, i« nous nous inscrivons en droite ligne par rapport à cela dans la mesure où nous faisons de la politique de développement", indique-t-il. Pour lui, il s’agit de faire en sorte que les populations soient impliquées sachant ce qu’elles veulent pour travailler à leur propre développement.
«Nous sommes là pour appuyer pour leur donner les possibilités de sortir des difficultés » conclut-il. La cérémonie a vu la présence du 2éme adjoint au maire de Ourossogui, Ousmane sy, l’adjoint spécial au Maire, Amadou Youba Sall qui a, lui aussi magnifié l’action qui selon lui, participe à l’émergence du pays.
Ndèye Coumba FALL
PressAfrik
vendredi 9 janvier 2015
Riz de la vallée : le prix au producteur fixé à 120 francs
Ndiaye (Dagana), 8 jan (APS) - Le prix au producteur du riz paddy de l’hivernage a été fixé à 120 francs, à l’issue de négociations qui ont réuni, jeudi, les différents acteurs de la filière notamment les agriculteurs et les riziers avec comme facilitateurs les responsables de la Société d'aménagement des terres du Delta et de la Falémé (SAED) et du ministère du Commerce.
Cette occasion a été saisie par le président du Comité interprofessionnel du riz, Saliou Sarr, pour lancer un appel aux autorités afin de trouver une solution à la mévente du riz, condition, selon lui, pour une bonne campagne de contre-saison.
M. Sarra affirmé que ‘’les discussions ont été difficiles parce que les producteurs ont encore au travers de la gorge la mévente constatée du riz de la vallée concurrencée par le riz indien entré à un prix très bas sur le territoire national’’.
‘’Finalement, vu les efforts faits l’Etat avec la dette épongée au profit des producteurs et les subventions qui leur ont été consenties, nous avons accepté ce prix de 120 francs’’, a dit M. Sarr, invitant les autorités à acheter le stock à un bon prix pour les producteurs soit 240 francs le kilogramme.
''Avant d’aller en campagne, nous voulons d’abord écouler ce stock'', a déclaré Saliou Sarr qui a réaffirmé l’engagement des producteurs à atteindre l’autosuffisance en riz avec l’accompagnement des autorités étatiques.
Les producteurs ont aussi plaidé pour la mise en place rapide du fonds de commercialisation et de bons mécanismes de financement pour la contre-saison.
M. Sarra affirmé que ‘’les discussions ont été difficiles parce que les producteurs ont encore au travers de la gorge la mévente constatée du riz de la vallée concurrencée par le riz indien entré à un prix très bas sur le territoire national’’.
‘’Finalement, vu les efforts faits l’Etat avec la dette épongée au profit des producteurs et les subventions qui leur ont été consenties, nous avons accepté ce prix de 120 francs’’, a dit M. Sarr, invitant les autorités à acheter le stock à un bon prix pour les producteurs soit 240 francs le kilogramme.
''Avant d’aller en campagne, nous voulons d’abord écouler ce stock'', a déclaré Saliou Sarr qui a réaffirmé l’engagement des producteurs à atteindre l’autosuffisance en riz avec l’accompagnement des autorités étatiques.
Les producteurs ont aussi plaidé pour la mise en place rapide du fonds de commercialisation et de bons mécanismes de financement pour la contre-saison.
AMD/AD
jeudi 8 janvier 2015
Dara Halaybé 2015 : Abdoulaye Daouda Diallo annonce le début des travaux de la route Salde -Diatar
Dara Halaybé , a une fois de plus célébré la traditionnelle nuit dédiée à la naissance du prophète de l'Islam,Mahomet (Paix et salue sur lui) ce samedi 03 janvier 2015.
Ce fut une nuit teinte de spiritualité ,où de nombreux talibés venus de tous les coins du Fouta ont ,de zéro heure à l'aube naissante ,rivalisé d'ardeur et de voix,à travers des chants religieux pour rendre un hommage appuyé au fils d'Abdalah et d ' Aminata par l'Amour de qui,Dieu créa l'Univers
Le lendemain comme de coutume le gamou ,laisse place à la Ziaara de feu Aladji Mamadou Moussa Ly le vénéré marabout raison d’être de cet événement transfrontalier qui enregistre chaque année et de plus en plus la présence de populations et d'autorités mauritaniennes tels que les maires de Boghé et du cinquième arrondissement de Nouakchott ,des gouverneurs et préfets mais aussi quelques ministres .
La cérémonie officielle ,orpheline cette année de la présence remarquée du Khalif Thierno Hamidou Ly ,empêché par une la vieillesse et une santé fragile qui a obligé ses petits frères à laisser le patriarche au repos.
Aussi revenait- il à Thierno Nourou Ly de recevoir la délégation officielle dirigée par le ministre de l'intérieur Abdoulaye Daouda Diallo ,en compagnie du gouverneur de Saint Louis ,du préfet de Podor , du sous préfet de Gamadji , des maires de Dodel Mamadou Bachir Sall, de Ndioum Cheikh Oumar Hanne, de Demette Abdoulaye Elimane Dia ,de Madina Ndiathbé Demba Ba .
Avant de se rendre à la cérémonie , le Ministre de l'intérieur a procédé à la pose de la première pierre de ce qui sera la futur maison de Aladji Mamadou Moussa Ly de la maison ,une construction prévue pour durer 08 mois et qui sera le sanctuaire qui accueillera désormais le gamou à partir de l'an prochain.
Il concrétise ainsi la promesse du chef de l'Etat de venir en aide aux familles religieuses de tout le pays
Il concrétise ainsi la promesse du chef de l'Etat de venir en aide aux familles religieuses de tout le pays
La cérémonie officielle sera marquée par l'annonce par le ministre de l'intérieur du début des travaux de construction de la route nationale 40 ,qui s’étendra sur le long de l’Île à Morfil ,reliant Saldé à Diatar.Abdoulaye Daouda Diallo assure même que le dossier d'appel d'offre est disponible dans le "Soleil" du 03 janvier 2015 et les travaux débuteraient probablement en mars
ADAMA GAYE
mardi 6 janvier 2015
Baaba Mall , prié de chanter le prophète par le Khalif Madani Tall
Baaba Maal a du pain sur la planche. Le khalif de la famille
Omarienne lui a demandé solennellement de chanter le Prophète Mouhamed
(PSL). Thierno Madani Mountaga Tall qui présidait le Mawlid (Gamou) à la
mosquée Omarienne de Dakar ne s’est arrêté là.
Selon
le guide religieux toucouleur, Baaba Maal ne devra compter que sur sa
voix (les instruments de musique ne seront pas nécessaires) pour faire
les éloges du Sceau des envoyés de Dieu. Une requête à laquelle Baaba
Maal entend bien donner une suite favorable d’autant plus qu’il a dans
le passé eu à jouer aux louangeurs de Mouhamed (Psl) et de Cheikh Oumar
Foutiyou Tall (RTA).
Toutefois, le roi du
Yeela s’est empressé, selon l’Obs de solliciter l’aide des fidèles qui
pourraient lui filer des tuyaux pour l’inspirer. Baaba Maal a profité de
l’occasion pour remercier le Khalif qui était à son chevet lors des
obsèques de son fils, Oumar Maal.
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