«La crise du
système des partis politiques et la fin de l’illusion que Benno bokk
yaakaar offrait une garantie de sécurité», le président de l’Alliance
des leaderships pour l’émergence et le développement (Aled) explique les
investitures «difficiles» auxquelles l’Apr a dû faire face. Kalidou
Diallo parle aussi de piège pour les grands partis et les prévient
contre d’éventuels votes-sanctions.
Kalidou Diallo explique les investitures
«difficiles» pour le parti présidentiel par «la crise du système des
partis politiques et par la fin de l’illusion que Benno bokk yaakaar
offrait une garantie de sécurité». Dans un communiqué, le président de
l’Alliance des leaderships pour l’émergence et le développement (Aled)
trouve que les «arrangements» entre les directions politiques sont
souvent effectués «au détriment du leadership local». L’ancien ministre
de l’Education rappelle que Macky Sall «était élu, non pas par un parti
organisé et structuré au plan national, régional ou départemental mais
plutôt par un leadership local, segmentaire, familial, villageois ou
communautaire». Kalidou Diallo constate que «malheureusement, la
bureaucratie des partis politiques ne semble pas avoir tiré les leçons
de cette belle expérience pleine d’enseignements».
En effet,
ajoute-t-il, toutes les grandes formations ont été «piégées et
surprises». Pour lui, l’Apr, par son statut de parti au pouvoir, a eu
un potentiel plus important de responsables qui ont «tenté d’utiliser
leurs positions politiques et/ou administratives pour imposer leurs
propres candidats souvent sans envergure» et contre la volonté de son
leader.
En définitive, pense-t-il, «les forclusions, les listes
parallèles et autres collusions avec les adversaires politiques relèvent
de ce phénomène». Et M. Diallo de conclure : «Les votes-sanctions vont
faire le reste le 29 juin prochain si les partis concernés ne
neutralisaient pas ces frustrations à temps.»
Stagiaire
Le quotidien
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