jeudi 8 mai 2014

Kalidou Diallo sur les forclusions, les listes parallèles et les collusions : «Les arrangements entre les directions sont souvent effectués au détriment du leadership local»

«La crise du système des partis politiques et la fin de l’illusion que Benno bokk yaakaar offrait une garantie de sécurité», le président de l’Alliance des leaderships pour l’émergence et le développement (Aled) explique les investitures «difficiles» auxquelles l’Apr a dû faire face. Kalidou Diallo parle aussi de piège pour les grands partis et les prévient contre d’éventuels votes-sanctions. Kalidou Diallo explique les investitures «difficiles» pour le parti présidentiel par «la crise du système des partis politiques et par la fin de l’illusion que Benno bokk yaakaar offrait une garantie de sécurité». Dans un communiqué, le président de l’Alliance des leaderships pour l’émergence et le développement (Aled) trouve que les «arrangements» entre les directions politiques sont souvent effectués «au détriment du leadership local». L’ancien ministre de l’Education rappelle que Macky Sall «était élu, non pas par un parti organisé et structuré au plan national, régional ou départemental mais plutôt par un leadership local, segmentaire, familial, villageois ou communautaire». Kali­dou Diallo constate que «malheureusement, la bureaucratie des partis politiques ne semble pas avoir tiré les leçons de cette belle expérience pleine d’enseignements».
En effet, ajoute-t-il, toutes les grandes formations ont été «piégées et surprises». Pour lui, l’Apr, par son statut de parti au pouvoir,  a  eu un potentiel plus important de responsables qui ont «tenté d’utiliser leurs positions politiques et/ou administratives pour  imposer leurs propres candidats souvent  sans envergure» et contre la volonté de son leader.
En définitive, pense-t-il, «les forclusions, les listes parallèles et autres collusions avec les adversaires politiques relèvent de ce phénomène». Et M. Diallo de conclure : «Les votes-sanctions vont faire le reste le 29 juin prochain si les partis concernés ne neutralisaient pas ces frustrations à temps.»

Stagiaire
Le quotidien

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