dimanche 30 juin 2013

HOMOSEXUALITE. Sénégal-Etats-Unis: Macky Sall versus Barack Obama, le clash. Publié le 27 juin 2013



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Barack Obama et Macky Sall
Barack Obama et Macky Sall
Quand le président américain parle avec les Qataris ou les Saoudiens, leur demandent-ils de dépénaliser l’homosexualité ? Non. Attention, il ne s’agit pas, ici, d’homophobie, mais de dénoncer l’hypocrisie de cet homme, Barack Obama. Prenons l’exemple du Qatar où, le fou à lier, imam des bois, le Dr. Yusuf al-Qaradawi prônent officiellement sur les ondes de la chaîne Al-Jazeera, la mort des homosexuels. Que dit Obama ? Rien. Or, il avalise les propos de ce serial killer par procuration, quand il attaque le pouvoir syrien avec des fatwas inventées, improbables. 
Obama profite donc de son passage au Sénégal, en Afrique, pour tenter de faire passer son projet du "mariage pour tous", qui a été accepté la nuit dernière par la Cour suprême américaine. Au nom de quoi ce serait forcément bien pour les Sénégalais ? Au nom de quoi il faut que les lois occidentales deviennent universelles et les Africaines dissoutes ? Pourquoi faut-il bafouer les cultures ancestrales des Africains ? La conférence de presse commune des deux chefs d’Etat a tourné au flou artistique.
Pour Obama, la reconnaissance des unions homosexuelles aux Etats-Unis devrait franchir les frontières et l’égalité des droits doivent être reconnus universellement. Une provocation assortie de mépris d’autant plus que le Sénégal est  l’un des pays africains qui interdisent l’homosexualité. Que dirait Obama si Macky Sall lui demandait d’interdire la peine de mort ? L’Occident doit balayer devant sa porte avant de donner des leçons aux autres.
Le président sénégalais Macky Sall a repoussé l’appel d’Obama:
«Nous ne sommes pas encore prêts à dépénaliser l’homosexualité. Cela ne signifie pas que nous sommes homophobes."
Obama piégé, a poursuivi:
«Les gens devraient être traités également, et c’est un principe que je pense s’applique universellement".
Macky Sall, ne voulant pas humilier son hôte, a cherché à le rassurer en précisant que les homosexuels ne sont pas persécutés au Sénégal. Selon le droit sénégalais, «un acte impudique ou contre nature avec une personne du même sexe peut être puni jusqu’à cinq ans de prison."
Ce président dit noir-là, commence à me saouler…Sérieusement. De quel droit veut-il imposer son point de vue à un pays qui n’est pas le sien ? Cette ingérence est insupportable…Avec le projet AGOA (The African Growth and Opportunity Act) lancé par son prédécesseur, on peut voir au moins un George Bush Jr., qui a fait plus que le fils d’Afrique pour l’Afrique. Lui, il vient prôner les idées aux antipodes de l’Afrique…
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