vendredi 25 mars 2016

Pourquoi le politicien doit-il souffrir seul pour toute une société malade ?

Menteurs, manipulateurs, détourneurs, hypocrites, truands, escrocs, imposteurs, colporteurs, médisants ,fourbes, égoïstes, amorales, égocentriques, ingrats, narcissiques ….la liste est loin d’être exhaustive, difficile même d’énumérer les qualificatifs qui illustrent les mots par lesquels les sénégalais désignent-ils les hommes politiques pour qualifier leur perception sur la personnalité de ces derniers.

  Au Sénégal entrer dans l’arène politique est comparée à l’obtention d’une « Green card » qui autorise le séjour au « royaume du mensonge »et à juste titre : la transhumance, l’incohérence dans le discours, le reniement de la parole donnée, des acteurs politiques qui se révèlent être de vrais comédiens aptes à pleurer là ou  il faut rire et de rire quand il faut pleurer.

Des gens capables du chaud et du froid à la fois, détourneurs patentés de deniers publics. Des hommes aux positions à géométrie et à l’arithmétique variables, qui peuvent persécuter à mort un ami dans la difficulté qu’ils traitent de tous les maux, mais qu’ils élèvent sans vergogne et par la même bouche à la dignité de saint des saints au moindre changement si jamais la même personne devient Président.
Alors, « Politiki magni », « la politique est sale », « ils sont tous les mêmes », « Ne les écoutez pas » tels sont entre autre les formules recommandés pour se prémunir des fourberies de ces hommes espiègles et dangereux.

Mais seulement et c’est ça le problème la société qui les a enfanté n’est pas exempt de tout reproche et sinon l’on pourrait dire qu’elle s’acharnerait même sur les défauts des hommes politiques pour cacher ses tares. Car en réalité et à l’évidence, il faut le constater pour oser le dire que nous vivons au quotidien tout le mal que nous reprochons à la classe politique.

Nous le vivons à travers les milliers de tailleurs qui ne respectent presque jamais le contrat signé avec le client venu reprendre à l’atelier son tissu déposé il y’a plusieurs mois sans être cousu.

Des tares perceptibles c’est le bijoutier qui ne rend jamais l’or du client ou encore comme chez le chauffeur qui ne dit jamais sa destination précise et dont le voyage fini toujours par le fameux « yakalé ».

C’est le cas du commerçant pressé d’augmenter automatiquement les prix de sa marchandise aussitôt que le pétrole et dollar sont en hausse mais qui rechignent à les baisser quand les prix mêmes produits chutent au niveau international. Que dire de l’enseignant qui se met à s’envoyer à l’air et avec une fille qu’il était susceptible d’encadrer et d’éduquer ? De cette femme mariée qui se soulage tous les jours chez le maçon du coin ou qui offre sa fille en appât chez boulanger pour s’assurer son pain du jour.

Et ce militant qui exige de l’argent en exerçant un chantage sans commune mesure sur les hommes politiques avant le passage aux urnes. Est-il plus saint que celui qu’il corrompt ? Que dire de cet étudiant, logé, nourrit, dans un appartement à côté de l’université, que l’on transporte à bord de cars climatisés mais qui votent contre leur bienfaiteur une fois arrivé au village ? Terminons par ce journaliste dont la plume est objet de rançon pour déplumer une personnalité public en mauvaise posture dans l’actualité afin de l’épargner des désagréments d’un article fâcheux.

 Vers  court -on pour se faire atténuer sa souffrance quand on se sent lésé?vers ce tribunal  qu'un avocat célèbre accusé de corrompu sans être démenti .Là   on peut être battu et emprisonné à cause d'un certificat médical fallacieux offert à ton bourreau par un médecin véreux moyennant quelques francs. 

De la morale et de l’éthique, Qu’est-ce qu’il en reste véritablement dans notre société ? A longueur de journée les médias nous mettent à leurs unes des faits divers devenus ordinaires : des parricides, des meurtres, des viols, des actes contre nature, des faux billets en milliards d'espèce, de saisie de drogue qui occupent  et se bouscules sur presque toutes les pages de nos journaux.

A la décharge de l’homme politique reconnaissons que l’homme tout court  né bon ou mauvais ,digne ou totalement sans aucun sens moral ,s'altère davantage ou se réajuste par la suite par l'éducation et la culture qui l'entoure ,et c’est seulement après  avec ses qualités ou ces défauts innés ,qu’il devient étudiant ,tailleur ,bijoutier ,maçon, chauffeur , enseignant , journaliste et bien évidemment …..Politicien. Et chacune des activités est animée parfois par  de bons  et loyaux professionnels  mais aussi par des amateurs subversifs et malhonnêtes.

Alors ne pas faire la politique, parce qu’elle « est sale » ou avec tout autre prétexte revient logique pour logique à amener le dit « apolitique » à déménager de la cité pour la forêt car c’est justement la société qui elle-même constitue une poubelle ambulante.

C'est illusoire de croire que la question de démence politique peut se soigner  sans un "ndeup" généralisé de la société car c'est tout son système qui se trouve attaquée par des maux de tout bord 
Si l'on ne s’exile pas et que l'on décide de vivre parmi les "animaux civilisés" alors deux seules alternatives s'offrent à nous: faire la politique qui peut ma-fois peut être une entreprise exaltante de participation active au progrès de l’humanité de son peuple et de son pays , ou accepter lâchement de se laisser se faire par la politique sous le masque sournois , hypocrite  et ingrat d’un « apolitique » qui se fait nourrir ,vêtir ,soigner et éduquer par les efforts douloureux de l’homme politique qu’il  méprise et remercie par des injures.

Adama Gaye







jeudi 24 mars 2016

PODOR - Le maire de Guédé-Village s'en prend aux responsables de l'Apr»

content_imageMalgré les conditions difficiles dans lesquelles la campagne référendaire s’est tenue, la commune de Guède-village, localité située dans le département de Podor, a pu remporter la bataille du «Oui».
Dans un communiqué reçu à Seneweb, le maire de la commune dénonce. «La hiérarchie de l’Apr, comme lors des municipales, a remis les fonds de campagne à la sensibilité défaite aux dernières locales», accuse-t-il. Une situation qui a fini par révolter ses partisans qui se sont mobilisés pour faire des contributions volontaires et battre campagne pour réaliser un score large en faveur du «Oui», indique le directeur général du Fonds de garantie automobile et maire de Guédé-Village. Mamoudou Bocar Sall précise: «Je n’ai pas reçu le moindre sou en provenance de la formation politique. Ni le soutien aux maires de tout le Sénégal promis par le chef de l’Etat (1,8 milliard de Cfa), ni aux responsables politiques membres dans le département de Podor. Malgré tout, les résultats sont satisfaisants.
Le camp du «Oui» sort victorieux avec 5775 voix soit 89,23% devant le camp du «Non» qui totalise que 697 votes soit 10,77%», déclare-il. Le maire et ses camarades remercient au passage certains de leurs collègues qui ont contribué à cette victoire. Non sans émettre un avertissent.
«Nous avons été ignorés par les responsables de notre parti à deux reprises au détriment de la sensibilité minoritaire dans la commune (et) que nous avons battus aux élections municipales. Le coup même nous a été asséné lors de la campagne référendaire. Trop, c’est trop ! Nous ne l’accepterons plus ! Si cela devrait se reproduire pour les prochaines joutes électorales, nous prendrons nos responsabilités», avertit le Maire de Guédé-village.

Auteur: Mamadou Salif DIENG - Seneweb.com

mercredi 23 mars 2016

TRIOMPHE DU OUI A L’ILE à MORPHIL : Abdoulaye Elimane Dia et Cie sans pitié


TRIOMPHE DU OUI A L’ILE à MORPHIL : Abdoulaye Elimane Dia et Cie sans pitiéL'Ile à Morphil a adopté massivement le projet de réformes soumis au référendum par le Président de la République, le 20 mars dernier. A preuve, le OUI a soufflé sur l’île avec un pourcentage qui avoisine 98 %. 

Ce résultat, aux allures de plébiscite général, est à mettre à l’actif de la caravane du OUI dont la tête de file est Abdoulaye Elimane Dia, le maire de Demett. Rien que dans sa commune déjà, l’homme d’affaires a obtenu un triomphe qui tourne autour de...99 %. 
« Les populations de l’île à Morphil ont voulu montrer leur gratitude au Président de la République pour les projets qu’il a réalisés ou qu’il est en train de réaliser ici. Nous voulons parler de l’électrification, de la dorsale entre Diattar et Saldé mais aussi des ponts. Le OUI ne pouvait dès lors que l’emporter sur le NON qui a été quasi inexistant », commente Abdoulaye Elimane Dia. 

Il faut dire que ladite caravane était composée de Mamadou Bocar Sall (maire de Guédé Village), Thierno N'diaye (maire de Gamadji Saré), Mamadou Bachir Sall ( Mouvement bâtir le Sénégal ), Moussa Sow ( maire de Waladé ), Demba Bâ ( maire de Médina Ndjatbé ), Abdoubacry Sow ( maire de Méri ), Moussa Tall ( premier adjoint au maire de Boké Dialoubé Abdoulaye Daouda Diallo ) et Ibrahima Abou Nguett, Directeur des constructions. 
Dans toutes les localités citées plus haut, le OUI l’a remporté avec des scores qui dépassent 85 %. On comprend nettement pourquoi Podor a obtenu le meilleur score à la suite du référendum d’autant que tous ces responsables sont unis derrière le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.

Dakaractu

UN JEUNE CHERCHEUR ABORDE LES MATHS EN PULAAR POUR LES RENDRE PLUS ACCESSIBLES

Dakar, 23 mars (APS) - Rendre plus accessibles les mathématiques : tel est l’objectif visé par le jeune chercheur mauritanien, Mouhamadou Falil Sy, à travers son essai de mathématiques supérieures en langue pulaar : ’’Binndanɗe Hiisankooje’’ (éditions Papyrus Afrique).
OID/PON
’’L’objectif de cet essai est rendre les mathématiques plus accessibles, faciliter l’apprentissage des mathématiques (….)’’, a confié à l’APS, l’auteur, présent à Dakar dans le cadre d’une table-ronde sur le thème : ’’Génie descriptif des langues africaines comme facteur d’acquisition des sciences : exemple du pulaar’’.
L’auteur part du caractère descriptif de la langue pour présenter quelques principes et outils de mathématiques supérieures en langue pulaar.

Il ne s’agit pas d’un exercice de traduction, mais de "pularisation" des concepts mathématiques. Car, explique t-il, "la correspondance d’un mot à un concept vient après une profonde analyse sur le concept mathématique, ses utilisations étant toujours au premier plan, mais tient compte aussi de la syntaxe du pulaar".
La langue pulaar est structurée de sorte que les mots appartiennent à des classes, note Mouhamadou Falil Sy, soulignant que la classification en pulaar "est faite le plus souvent suivant par les propriétés physiques ou géométriques des objets à nommer".
Ainsi, l’aspect-boucle sous-jacent à l’opération puissance ou factorielle fait que les mots pulaar associés à ces dernières sont classés "Ndé", qui décrit la rotondité, l’aspect "courbe" sera classé "Ngol", qui décrit la longueur.

’’Ceci devrait contribuer à rendre les concepts mathématiques plus naturels, et donc à faciliter leur compréhension", soutient-il.
L’ouvrage commence par une brève introduction aux opérations de la logique élémentaire et celles de la théorie des ensembles, puis viennent les ensembles de nombres. Il comprend une courte présentation des structures algébriques et aborde la topologie générale, les fonctions, l’espace Euclidien, la linéarité, des rudiments de la théorie de la mesure.
Dans un chapitre, l’auteur revient sur le dénombrement et les probabilités, les équations différentielles, de physique, de transformation de Fourier.
Mouhamadou Falil Sy, fervent militant de la promotion des langues africaines, estime que l’apprentissage des sciences dans ces langues peut favoriser ‘’une excitation scientifique’’ dans les laboratoires.
En apprenant les sciences dans les langues africaines, "on permet ainsi au génie africain de s’exprimer", soutient l’auteur, estimant que cela peut contribuer aussi à la naissance d’un Einstein africain et de combler le retard du continent dans les domaines scientifiques.

Pour une large diffusion de l’ouvrage, la maison d’édition Papyrus Afrique veut tirer 1000 exemplaires, selon son directeur, Seydou Nourou Ndiaye qui espère aussi l’essai suscitera un intérêt pour les pouvoirs publics au plus haut niveau.

Mouhamadou Falil Sy est né le 23 janvier 1990 à Bélinabé, dans la commune de Kaédi en Mauritanie.
Après des études primaires à Bélinabé et ses études secondaires à Kaédi, où il a passé un bac C (spécialité Mathématiques) en 2009, il rejoint l’université de Cergy-Pontoise (France) pour ses études supérieures, indique une note de présentation de l’auteur.
Il y obtient une licence de Mathématiques en 2012 avec mention Très-Bien, puis une maîtrise de Mathématiques fondamentales et un master-recherche de Mathématiques fondamentales, tous avec mention Très-Bien. Il fut alors major de la promotion.
Il obtint pour 2012-2013 une bourse RATP, en 2013-2014 une bourse d’excellence de master-recherche et en juillet 2014 un prix au mérite en sciences par l’Académie de Paris. Il fut retenu avec dix autres étudiants par le programme DIM (Domaine d’intérêt majeur en mathématique) de la région Ile-de-France afin de préparer un doctorat de Mathématiques.

Actuellement Mouhamadou Falil Sy est jeune-chercheur en thèse de Mathématiques au laboratoire AGM de Cergy-Pontoise UMR8088-CNRS. Il travaille dans le domaine de l’analyse qualitative des équations aux dérivées partielles. En octobre 2015, il a reçu le prix "Actions Collaboratives" de la Banque CASDEN et de la FSMP.

Mouhamadou Falil Sy est un militant de la promotion des langues africaines dans le sillage de feu le Professeur Cheikh Anta Diop. Il ouvre à la formulation des sciences dans les langues africaines, car estimant qu’elles pourraient beaucoup contribuer à leur développement.


SOURCE


APS

Analyse des résultats : Le référendum lue par le troisième œil !

Trêve de discussions, tournons la page ,fermons le bouquin même du référendum et remettons nous au travail.Les non-dits et messages cachés du référendum doivent cependant  être mis en apposition et pris en compte par les acteurs de tout bord.

A l’opposition, accepter que le Oui l’a confortablement emporté et rien, même pas le taux d’abstention ne pourra constituer une bouffée de sauvetage pour expliquer la déconvenue des défenseurs du « non ». C'est poursuivre son rêve profond que de croire que ceux qui sont restés à la maison pour diverses raisons appartiennent au camp du non.
C'est même  refuser de se réveiller  que de ne pas utiliser le scrutin référendaire comme le sondage le plus fiable possible pour réajuster les ambitions , les comportements et tirer les enseignements d'un échec cuisant . Car ce référendum qu'eux même ont transformé en présidentielle anticipée à révéler  que si c'était le cas ,le candidat Macky aurait passé au premier tour avec le même score que le deuxième tour de 2012.

Très inquiétant pour une opposition aux ambitions démesurées ,qui a l'impératif  de cesser de se voiler la face et   bien décrypter le message d’un peuple qui a librement et souverainement choisi de valider le projet constitutionnel du 20 mars.

Parmi ces enseignements le peuple exige le respect de la part des politiques qui le méprise au point de croire qu’il n’est pas capable de comprendre par lui-même. Le temps de la ruse, de la manipulation, de la désinformation et de l’intoxication est fini. Mais apparemment ceux qui continuent d’insulter le peuple qu’ils tiennent pour des corrompus en parlant d’achat de conscience pour justifier leur défaite, n’ont pas encore compris que les sénégalais et les sénégalaises sont beaucoup plus respectables que leur élite.
La priorité des priorités pour de futurs candidats qui ont échoué même dans leur propre bureau, doit être de se réconcilier avec le pays profond afin de se procurer une base électorale. Dakar n’est pas le Sénégal, les plateaux de télévision et réseaux sociaux ne fabriquent en réalité que des héros virtuels qui se révèlent être des zéro sur le terrain électoral.

A la société civil ,dire qu'elle doit se définir et se redéfinir son rôle n'est pas de faire campagne ni côté de l'opposition ,ni à coté du pouvoir.Leur neutralité sera désormais fortement remis en cause et  risquera d'altérer leur futur discours sur les sujets brûlants de l'actualité car le peuple aura du mal à trouver la différence de leur agissements et l'activité de l'opposition.

Au camp du oui, la victoire ne doit point occulter les difficultés qui sont de plusieurs ordres.
Même les sénégalais de la périphérie expliquent la présence des « non » dans les urnes de leurs bureaux de votes beaucoup plus par le fait des enseignants que par celui de l’opposition. Et le plus curieux et que ces populations trouvent normal et légitime que les enseignants expriment leur mécontentement né du non-respect des engagements de l’Etat. Il urge alors de régler le plus rapidement possible cette question qui pourri le cadre scolaire et universitaire depuis près de deux décennies déjà et apaiser du coup le front social.

Le cas de Touba illustre parfaitement que les sénégalais ne tolèrent point l’arrogance, le mépris et la cupidité d’une quelconque autorité .Ils ont démontrés, qu’ils préfèrent se passer de l’autoroute Ila Touba, du nouvel hôpital en construction , de l’assainissement de la ville, que d’en disposer et s’être insulté et menacé de mort   par Moustapha Cissé Lo. Ce dernier à défaut d’être gommé de l’espace public doit être renvoyé à l’arrière-plan et permettre l’éclosion de nouveaux leaders mourides.

Les résultats du département de Podor  comptant parmi les meilleurs ,sont loin de signifier un chèque en blanc qui permet de se dire qu’il n’y a aucun problème au Fouta et que les prochaines échéances électorales passeront comme lettre à la poste. Mais ce oui massif se traduit par l’espoir de voir se concrétiser sans délais le désenclavement de l’Ile A Morfil, l’électrification effective et dans les mêmes conditions que tous les autres parties du Sénégalais de tous les villages couverts par le COMASEL, les aménagements agricoles, l’achèvement des travaux de l’hôpital de Cas-Cas, la route Ndioum-Ourossogui, la poursuite des activités du PUDC avec la mise sur-pieds de forages et de pistes de productions.

Les universités Amadou Moctar Mbow et Ibrahima Niasse, la nouvelle de Diamiadio ses usines et ses logements, le train express, les routes, les hôpitaux, les centrales électriques, le matériel agricole partout au niveau national, les grands chantiers du PSE doivent enfin sortir de terre avant 2017 pour ne pas se faire surprendre aux législatives.

Sur le plan de la justice, la promesse du président de ne protéger personne doit être illustrée sur le terrain et sur les faits. Car personne ne peut convaincre au sénégalais et au sénégalaises que depuis leur transhumance, Awa Ndiaye, Ousmane Ngom, Baila Wane et les autres ne bénéficient point de l’aile protectrice du chef de l’Etat. La conséquence est que ces faits rendent quasiment nulle la perception de l’évolution de la lutte contre la corruption, malgré la mise en place de l’OFNAC, de la déclaration de patrimoine, et tant d’autres efforts.

Bannir la transhumance mais ouvrir un dialogue inclusif et sincère avec l’opposition pour un large consensus autour des lois organiques qui vont donner corps aux quinze points de la réforme constitutionnelle qui viennent d’être validé par le peuple souverain.

Adama Gaye






mardi 22 mars 2016

Le Référendum réconcilie Podor

Le référendum a connu son épilogue.  Ce scrutin qui s'était mué en présidentielle anticipée a vu le plébiscite du Président de la république dont la popularité reste intact avec 62.54%  de "Oui".
Dans le département de Podor 65000 voix ont littéralement noyés les 7 milles partisans du "Non" ,soit 88 .61 % des suffrages valablement exprimés. Ici ,le référendum n'a seulement pas était un triomphe pour le "oui" ,mais une occasion  d'exorciser les démons de la division qui hantaient la tranquillité de tous les villages du Fouta.

L'opération réconciliation a été enclenché par les désormais anciens frères ennemis de Mboumba que sont Sadel Ndiaye et Thierno Niane qui ont enfin fumé le calumet de la paix . La contagion a vite gagné les autres communes : 
- A Pété entre le Maire Djiby Mbaye et le député Moussa Abdoul Thiam 
-A Golléré ,entre Mamoudou Dème et Adama Diallo 

Dans l'Ile à Morfil ,c'est main dans la main que le Doyen Mamoudou Dia et son petit frère Abdoulaye Elimane Dia ont dirigé ensemble  avec beaucoup de succès   la caravane de l’Île à Morfil . L'occasion pour eux d'assister à la paix des braves à Walaldé entre le Maire Moussa Oumar Sow et Abdoul Aziz Aw , et à Cas-Cas entre Demba Ba ,Kalidou Dieng et Amadou Thiam.

Les alliés  que sont le MBS de Mamadou Bachir Sall ,l'IPD de Ibrahima Abou Ngueth et le PS mieux considérés cette fois -ci ce sont particulièrement impliqués à coté de l'APR pour donner corps à la coalition BBY qui n'était que théorique dans ce département.


 La commune de Doumga Lao pourtant la plus  affectée par les méfaits des querelles intestines entre Keysi  Bousso ,Ibrahima Gaye et Samba Thiam demeure l'une des rares à ne pas basculer dans la nouvelle air marquée par les retrouvailles entre les membres de  la  famille des républicains.

De profondes mutations sont en vue avec le démarrage imminent des chantiers du désenclavement de l'ILE , de l'électrification et des aménagements agricoles . Des transformations qui ne seront digestibles et bénéfiques à la population que si la sérénité et la paix des coeurs règne entre tous les fils du Fouta particulièrement son élite..
Alors prions que cet nouvel élan de solidarité agissante continue et perdure pour le progrès et l'émergence du département de Podor.

Adama Gaye

dimanche 13 mars 2016

Exclusif : Thierno Madani TALL appelle à voter OUI

                                             La ziarra 2016 de Mohamadou Zeynidine Ba de Aéré Lao sera marquée par l'appelle de Thierno Madani Tall à voter OUI au référendum du 20 mars prochain  . Devant le ministre de l'intérieur M Abdoulaye Daouda Diallo ,le DG de l'APIX maire de Aéré Lao M Mountaga Sy , le marabout à convoquer M Mamoudou Dia Président du conseil départemental pour rappeler les programmes en cours dans le département dePodor.
 Ce dernier explique un programme de près de 400 milliards est obtenu pour le département concernant :
  1. Les infrastructures: avec la route de l’île à Morfil et ces différentes bretelles dont la pose de la première pierre marquant le démarrage effectif des travaux est prévu juste après le référendum .La route Ndioum- Ourossogui - Bakel dont le financement et l'appel d'offre sont déjà bouclés.
  2. Dans le domaine de l'agriculture les sociéts chargées de l'extension et ou de l'aménagement des périmètres cultivables sont déjà sur place par exemple à Thioubalel dans l'Ile à Morfil.
  3. L'électrification rurale est entrain de se poursuivre dans 119 villages du département selon M Dia 
  4. Le route déjà mis en place par le Pudc entre Aéré Lao et Yaré Lao se poursuivra jusqu'à Dahara Djolof de même que la bretelle  Ndioum -Namarel ira jusqu'à Linguère.
  5. Dans le domaine religieux ,il a été procedé ce 12 mars 2016 en marge de la ziarra l'inauguration du Daara moderne de Aéré Lao .Un complexe composé d'une mosquée ,d'une salle de réception des hôtes ,d'une école coranique ,d'un grand hangar pour abriter des cérémonies religieuses ,un bloc de toilettes adapté aux ablutions et un mûr de clôture. Un autre complexe du même standing est en construction à Dara Halaybé ,d'autres comme ceux de Madina Ndiathbé suivront jusqu'à ce que tous les principaux foyers religieux  du département soient dotés du même bâtiment .                                                                                                                               Reprenant la parole et fort de tous ces arguments le Khalif de la famille de Thierno Mountaga Tall appelle sans équivoque à voter oui au référendum .Il précise aussi que s'il y'avait quelque chose qui allait à l'encontre de l'Islam il serait le premier à dire Non comme l'avait fait son père Thierno Mountaga en son temps ,lorsqu'il a s'agit d'une autre agression contre la religion.                                                                                                                                                                      ADAMA GAYE

jeudi 10 mars 2016

Oui ou la croisade contre les forces du mal

 les enjeux se précisent ,les tactiques de jeux se dévoilent au fur et à mesure qu s'approche la fatidique date du 20  mars 2016  .

 Polichinelle nous avait déjà révélé les rêves  points cachés  de gros bonnets désireux de devenir locataires du palais présidentiel . Khalifa Sall , Abdoul Mbaye ,Malick Gackou ,Souleymane Ndene Ndiaye ,Abdoulaye Baldé ;Aissata Tall Sall ou encore Idrissa Seck, se voyaient chacun d'entre eux  déjà et ce dès 2017 , devant le conseil constitutionnel jurant de "remplir fidèlement les charges de Président de la république" .Il avaient fini de faire la commande chez leur tailleur de beaux costumes  pour le jour solennel de l'accomplissement du rêve d'enfants "nés  pour devenir Présidents de la république".

Un rêve court-circuité justement par "le méchant "conseil constitutionnel qui a refusé d'engager sa responsabilité  pour raccourcir de 2 ans  le mandat du Président actuel . Pris de cours, nos valeureux futurs  " gardiens de la constitutions" n' en déplaise au Dr Yoro Dia ,ont décidé de se transformer   en "gardiens institutionnels de "l'anti-wah-wahète" .Véritables Présidents de la Rue public ils ont  signé  le décret qui mue le référendum prochain en une présidentielle anticipée.

Ayant auparavant surfés sur l'émotion  après le discours de Macky Sall du 16 février nos théoriciens du chaos avaient fini de peindre un Sénégal apocalyptique proche du 23 juin et des émeutes de l'électricité pour saliver déjà devant le  trône de l'enfant de Fatick qui à   leurs yeux qui sont  trompés par les mirages du pouvoirs,commençait à prendre feu. .

Quelques jours après cette flambée médiatique ils commencent à se rendre compte que leur rêve n'est  pas encore celui du peuple , Leur détermination diriger le pays  se heurte à la claire conscience des citoyens  tiennent révolutionner la constitution avec l'adoption d'institutions fortes et stabilisées.  Mais le rêve de  devenir 5ème Président de l'Histoire du Sénégal les conduit à user de leurs dons de réalisateurs  patentés  de la politique politicienne pour prédire un scénario qui consiste :   à voter non à tout prix ,pour ensuite semer le chaos sous le prétexte que le pays est devenu ingouvernable et que par conséquent il faudra procéder à des élections anticipés .

Mission avortée ,les sénégalais et les sénégalaises qu'ils croyaient taillables ,corvéables  et manœuvrables à merci juste  par une intensive et malhonnête campagne de  désinformation et d'intoxication se sont révélés plus lucides et plus patriotes jusque même dans leurs propres partis .

Mais le vain et déjà tiré il faut le boire d'autant plus qu'ils n'osent plus faire appel  à leur fidèle ami" Aladji Wah wahète " qui n'en peut plus de constituer le dindon de la farce  qui sauvent  des ingrats  en train de se noyer  et qui aussitôt ,hors  de danger  sur le  tarmac du bateau,  pousse leur sauveur dans l'eau. On en oublie alors des célèbres boutades du genre"je ne me présenterai jamais face à Wade" on le fait quand même 2 fois en 2007 et 2012 mais on convoque le coran quand la volonté d'un autre se heurte à une décision juridique.

Mais ce qui hante le l'esprit de Khalifa Sall à Dakar ,de Abdoulaye Baldé à Ziguinchor ,de Aissata Tall Sall à Podor et même de Idrissa Seck à Thiès c' est la menace de perdre leurs villes qui risquent d'être immergées par un Oui massif    avec  la réunification de toutes les tendances qui étaient totalement dispersées  aux locales de 2014 .
La défaite du non malgré dans les fiefs de ces présidentiables  installera une psychose chez beaucoup de leur second  couteaux qui se voyaient déjà dans les fonctions de ministres  Il risque de s'en suivre une une migration massive de" rats "qui  seront  les premiers à quitter un bateau qui commence à prendre l'eau 
Perdre leur fief dans ce contexte constituerait un revers lourd de conséquences tenté qu'ils sont considérés jusque là  comme de potentiels dangereux candidats pour Macky Sall en 2019.

L'après référendum risque de constituer un réveil brutal pour certains ,particulièrement ceux qui encore s' agrippent au lit ,et sous leur couverture refusent de se réveiller et  suivre la marche résolu d'un peuple vers le progrès .Leur rêve ne se réalisera pas Au soir du 20 mars les Sénégalais vont encore montrer qu'ils sont un peuple beaucoup plus mûrs que ceux tante tout le temps de le tromper.

  Que Dieu bénisse le Sénégal: Ô Pays !mon beau peuple .Je t'aime !

Adama Gaye

jeudi 3 mars 2016

Département de Podor- Référendum :Les obstacles du OUI

A la lumière de la faiblesse de l'opposition l'enjeu du référendum  dans le département de Podor  n'est point qui va l'emporter au soir du 20 mars 2016 ,mais à quelle taux le Oui écrasera-t-il le Non.
Cependant il est à craindre que  l'abstention s'érige en  vrai adversaire du camp du Oui si l'on prend pas garde.

 Les nombreux duels  fratricides des dernières locales  ont laissé sur le terrain beaucoup séquelles non encore guérit .

D'abord dans un premier lieu ,a l'intérieur  de l' A.P.R même ce sera presque un miracle de rassembler dans une seule et même campagne du Oui les belligérants qui continuent de se regarder encore en chiens de faïence dans de nombreuses communes du département.Il urge alors d'organiser des séances de réconciliations entre frères ennemis avant le démarrage de la campagne.

Dans un second lieu ,les  alliés dont les plus significatifs dans le département  sont  ceux de l'I.P.D de Ibrahima Abou Ngueth et du M.B.S de Mamadou Bachir Sall  qui continuent de subir l'ignorance  et le mépris  des autorités locales .Selon des informations cueillies auprès de leur états majors  ils  ne sont en rien associés aux démarches concernant le référendum .Ils assistent impuissants à la même attitude maladroite  de leurs partenaires de l'APR , erreur qui avait conduit à aller aux locales avec des listes différentes  qui les ont permis de jouer les troubles fête et  de gagner près de 8 communes sur 22 .De nouvelles frustrations ,qui si elles ne font encore appeler à voter non , pourraient refroidir les ardeurs de leurs militants sur le terrain quant à leur implications dans la campagne et le vote du OUI  malgré leur soutien sans réserve à l'endroit du Président .

 L'obstacle 3 à vite éteindre sera le feu  la désinformation de l'opposition sur la dépénalisation de  l'homosexualité qui commence à inquiéter les fountankés  qui ont besoin d'être rassurés sur ce point précis par la lecture et la traduction des quinze points du référendum en langue locale.

Et enfin l'opposition ,bien que peu existante elle est pourtant particulièrement présente dans  deux  des plus grandes villes du département . A Ndioum avec Amadou Kane Diallo qui pourrait créer de sérieux problèmes à Cheikh Oumar Hanne ,mais aussi à Podor où la désormais  dissidente du PS ,la mairesse Aissata Tall Sall se fera entendre à coup sûr  à haute et intelligible voix . Elle peut d'ailleurs ,avec son envergure départemental causé plus d'ennuis que prévus si l'on sait qu'elle est toujours à la tête des socialistes du département de Podor

Adama Gaye