vendredi 26 février 2016

Moi citoyen, qui parle à mon nom?

Dans la poussière soulevé par l'ouragan politico-judiciaire de la décision du président Macky Sall de se conformer à l'avis du conseil constitutionnel et par là même ne pas s'appliquer ,comme promis , la réduction de son mandat actuel de 7 à 5 ans,nombreux sont ceux qui se sont levés pour s'ériger en  défenseurs et protecteurs providentiels du peuple contre un prétendu danger de voter oui ou  non au référendum  prévu ce 20 mars 2016.

Le pouvoir ,l'opposition et la société civile chacun se veut  l'ami du peuple et c'est même l'embouteillage sur les chaines de télévisions ,de radios et même sur les sites internet et  réseaux sociaux ,chacune des parties tenant  à porter sa robe d'héros et  son masque de zorro pour s'accommoder du rôle de justiciers d'un peuple qu'il prétend défendre .

Le sujet de prédilection abordé par nos éminents soldats du peuple reste et demeure sans conteste la sempiternelle question de la réduction du mandat actuel du Président  de 7 à 5 ans .En en termes plus claires comme l'aurait certainement caricaturé  Mamane ,le célèbre humoriste chroniqueur de RFI , l'enjeu véritable c'est le " fauteuil de Père Fondateur " qu'il faudra remettre en jeu dès 2017 selon l'opposition , et pas avant 2019 pour "Père Fondateur "et sa bande.

Entre les fronts et au milieu des flammes d'injures ,d'insultes et de mépris se trouve l'otage ,le "gdwanais" lambda ,ce citoyen  sénégalais anonyme utilisé à la fois  comme chair à canon  et rançon dans des transactions douteuses et pernicieuses au parfum démagogiques et politiciennes, dictées par le seul désir insatiable de pouvoir de ceux qui parlent à nos noms .

Qui sont -t-ils ? D'où tirent-t-ils cette légitimité de parler au nom du peuple?

Parlent-ils pour ce  citoyen sénégalais anonyme qui pourrait être le Paysan de la cuvette  rizicole de Diomadou dans le département Podor ,qui après une campagne agricole réussi  , se trouve condamné à payer injustement  une exorbitante facture de  plus de 2 500 000 francs à la SENELEC alors qu'en réalité il n'a consommé que 273 000 francs? 

Parlent-ils pour ces valeureux enseignants éparpillés partout à travers le pays profond ;de Fongolembi ,à Koulikoro en passant par Ranérou ,Bandafassi ,Fanaye ou Yang-Yang .Des patriotes ,hommes et femmes que l'on tente de diaboliser et de peindre comme des renégats qui n'ont des préoccupations pécuniaires alors qu'ils sont les seuls sénégalais qui ont acceptés de faire dons de leur carrière  afin de sauver l'école sénégalaise  de sa décadence , en s'acquittant de ce qu'on peut considérer comme  "l’impôt du temps"  sacrifiant ainsi 2 à 4 ans de leur vie  en tant que  volontaires de l'éducation moyennant la modique somme de 50 000 francs par mois .Ces héros dont un nombre important n'atteint point la retraite ,le plus souvent tué par la tuberculose née des monstrueuses conditions de travail dans les abris provisoires qui ne sont provisoires que de nom.

Parlent-ils  au noms des transporteurs de la transgambienne traumatisés par Yaya Diamé qui a décidé unilatéralement de relever à 400 000 francs la taxe sur une  charge de camion.?

Se préoccupent-ils des pulsions et des palpitations du peuple profond ,qui sont certainement, trop loin d'être le débat sur le mandat présidentiel .

Et puis qui parle?D’où par exemple la société civile tire sa légitimé pour parler au nom du peuple alors qu'elle n'est ni mandaté,ni désigné encore moins élue pour le faire? on aurait mieux compris si c'était des organisations syndicales de travailleurs qui s'exprimaient par des délégués élus  pour défendre les intérêts de leur corporation. Mais amnesty ,y'en a marre ,forum civil ,Radho qui vous a choisi pour parler en nos noms?Et d'ailleurs d’où provient l'argent qui financent vos activités ? Y'en a marre a reconnu recevoir de l'argent provenant de Lamine Diack accusé de corruption qui est-ce prouve que l'ancien Président de l'IAAF était leur seul bailleur douteux? Qu'en est -il de la Radho , du forum civil et amnesty qui professent la transparence alors que c'est l'obscurité  totale sur la provenance des avoirs de leur organisation. C'est cela s’asseoir sur de l'immondice et demander aux passants de se tenir propres.

Qui sont-ils ?quel fait moral spécifique de leur vie aurait donné une caution morale à Fadel Baro ,Fou malade ,Seydi Gassama ,Birahim Seck ou Aboubackry Mbodji pour représenter le peuple ?N'ont -ils jamais triché à l'école? jamais fumé du chanvre ?jamais trompé leur femme ?Qu'ont -ils accompli d’exceptionnel ,pour avoir cette audace de s'ériger en donneur de leçon?
Tantôt défenseurs de contre valeur comme l'homosexualité ,tantôt  recommandant qu'on contourne la constitution ,qui -est-qui leur fait courir véritablement?

Leur devanciers  dans la lutte comme Alioune Tine ,Abdoul Aziz Ndiaye ,Souleymane Jules Diop ,Latif Coulibaly se plaisent actuellement à siroter , à picoler de pouvoir  jusqu'en devenir ivres. Qu'est -ce qui nous prouve que ceux là qui sont au combat actuellement ne seront pas à leur place au moindre changement de régime?Quelle est votre ligne de démarcation avec la politique si comme vous vous transformés  en caméléon à la moindre occasion
Qui vous empêche  donc à l'image des politiciens  de demander la confiance des Sénégalais par les urnes ?
Si vous en avez  pas le courage ,ne parlez pas au nom du peuple ,vous en avez nullement ni l'autorité ,ni la légitimité

Adama Gaye 


Référendum du 20 mars :Pourquoi je voterai .............


Encore une fois nos valeurs  morales et éthiques sont mises à rudes épreuves par les temps qui courent  . Le  débat tournant  autour du" wax waxeet"  ou  respect de la parole donnée fait fureur dans  tous les foyers  politiques , depuis le discours du président du 15 février 2016 ,marquant son revirement sur la rétroactivité de la réduction de 2 ans de son mandat actuel .

 C'est claire par cet acte , le Président à déçu et s'est déçu lui même .Car nul doute qu' il a raté l'occasion   de rentrer dans l'histoire comme le premier, et probablement le seul Président du monde  qui aurait volontairement raccourci son mandat de 2 ans . Il a aussi loupé la chance d'égaler ces prédécesseurs dont chacun a marquer d'un sceau  indélébile son passage à tête de la magistrature suprême de notre pays :

 Senghor ,pour avoir été l'artisan de cette nation plurielle dont nous sommes fiers et pour avoir démissionner de son poste au moment ou partout en Afrique des tyrans arc-boutaient au pouvoir.
Abdou Diouf  le premier président sortant du Sénégal a accepter sa défaite permettant ainsi la première alternance démocratique

Abdoulaye Wade ,quoi qu'on dise laissera à la postérité l'image de l'opposant teigneux mais qui n'a jamais choisi de marcher sur des cadavres pour devenir président ,et le peuple voit en lui le grand bâtisseur qui a changé le visage du pays avec les nombreuses infrastructures réalisées.

Macky Sall aurait acquis sans populisme aucun ,le titre et la couronne populaire du Président refondateur et réformateur de nos institutions s'il était aller au bout de sa promesse.Il aurait marqué les esprits sur  la triste page de l'histoire africaine qui s'écrit en ce moment même  avec la singularité  de  la mode du "troisième mandat" qui est de mise partout.
Il n'aurait jamais dû revenir en arrière car la  promesse d'une institution telle que le Président du Sénégal ,répétée 8 fois en public devient aussi contraignante qu'un avis de n'importe quelle  juridiction aussi importante et puissante qu'elle soit .

Mais faudra t-il pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain ? Faut-il faire une croix sur les quatorze points et demi juste parce que les présidentiels ne tiennent plus en 2017? Pourquoi les autres 14 millions de Sénégalais devraient-ils subir le dictât du calendrier  de seulement d'une dizaine de  potentiels candidats  ?

Si c'est seulement la question de l'applicabilité   sur la personne de Macky Sall qui se pose pourquoi ne pas voter OUI au référendum et contre le candidat de l'APR en 2019?Ainsi le peuple réglera le problème comme il l'avait fait avec Wade qui a brigué un troisième mandat contre la volonté populaire.

Non la préoccupation de nos valeureux opposants n'est pas de défendre le peuple mais bien plutôt de laisser la constitution en l'état afin de pouvoir bénéficier eux-mêmes de 7 longues années si jamais ils étaient vainqueurs en 2019 comme ils en nourrissent l'espoir.Leur rêve c'est  dès 2020 de se retrouver dans la même situation de révision constitutionnelle où ils seront certains que leur premier mandat ne sera pas comptabilisé dans l'espoir  d'en briguer deux autres .Un autre retour à la case départ aux frais exclusifs  du  peuple qui  sera encore à nouveau comme aujourd'hui ,le  seul dindon de la farce.


Et cela ce perçoit même dans la tactique utilisée par l'opposition  pour pour parvenir à ses fins. Le  reniement pour combattre le reniement car le reniement dans ce contexte n'est pas seulement  l'apanage Macky Sall :

  • Le  "Touche pas à ma constitution" est devenu subitement  du "jalgatil sama constitution".
  • Ceux qui professaient il y'a peu pour la durée illimitée  des mandats plaident maintenant  pour un raccourcissement de ceux-ci.
  •  Des professeurs de droit constitutionnel , contre-exemples parfaits par leurs agissements,  des enseignements servis à leurs étudiants .


Alors malgré les hautes études et analyses profondes des  spécialistes les plus chevronnés de la constitution  ou de l'expert le plus doué de la science politique les conclusions seront les mêmes que celles  auxquelles  le citoyen lambda est arrivé il y'a des années lumières : "ils sont tous pareils". 
N'empêche le citoyen doit prendre une décision pour choisir le moindre mal entre deux maux .Que gagnerait-on avec le oui ?Que perdrait-on avec le nom?

Si le Non l'emporte ,qu'adviendra t-il des 14 autres points .Que ferait l'indépendant qui souhaiterait participer aux locales de 2019 sans ternir sa tunique sous l'immondice des couleurs d'un parti politique?que fera t-on de mes nouveaux droits  à un environnement saint ,au foncier et aux ressources naturelles? Han!15 de tiens aujourd'hui vaut mieux que 30 tu l'auras .
Alors je me relève de l'émotion pour voter oui et ne plus permettre à personne de  troubler ma quiétude éternellement, au moins pour le problème de la durée et du nombre des mandats..

Adama Gaye




mercredi 24 février 2016

La révolution du Fouta dans l’oeuvre de Ceerno Sileymaani Baal au menu d’échanges entre universitaires

thierno souleymaanLe groupe de recherche et d’étude du patrimoine intellectuel sénégalais a entamé, mardi à Dakar, une série de manifestations marquant le 240e anniversaire de la révolution du Fouta (Nord) menée par Ceerno Sileymaani Baal, mort en 1776 lors d’une bataille.
’’Nous sommes en face d’une personnalité qui a joué un rôle important, un humaniste qui s’est attaqué à l’esclavage et a mis en avant l’intérêt de son peuple’’, a souligné le Pr Iba Der Thiam, ancien ministre de l’Education et historien, au cours d’un symposium à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Ceerno Sileymaani Baal est né en 1720 dans la localité de Samba Diery. Il fait ses humanités en Mauritanie et retourne plutard dans son Fouta natal en proie à l’esclavage et à l’oppression du régime Déniyanké, des animistes qui établissaient leur domination sur la région.
Le résistant Ceerno Sileymaani Baal réussit à sensibiliser les populations du Fouta afin qu’elles se lèvent contre ce régime en place depuis 250 ans, aux pratiques inhumaines et contraires à l’Islam.
Il parvient, dans un premier temps, à libérer son peuple de l’impôt versé aux Maures ce qui le rend de plus en célèbre, gagnant ainsi la confiance des notables du Fouta.
Alors que l’affrontement devenait inévitable entre les populations acquises à la cause de Baal et le régime en place, le chef des Déniyanké meurt subitement (son fusil a explosé entre ses mains) ce qui affaiblit et marque la fin de l’hégémonie de son système.
Ceerno Sileymaani Baal ’’décline l’offre de diriger le Fouta et dit : +je veux rester un simple combattant, un moudjahid pour le Fouta +’’, raconte le Pr Iba Der Thiam.
Cependant, le leader de la révolution du Fouta redessine les contours de sa région et instaure un nouveau système de commerce basé sur des produits autorisés par l’Islam.
Il supprime ainsi toute forme de transmission dynastique du pouvoir ainsi que l’enrichissement illicite, encourage la promotion par le travail et par le mérite, favorise une justice honnête et décentralisée et appelle à l’apprentissage du Coran.
Ceerno Sileymaani Baal poursuit, avec son armée, son combat contre les Maures qui le surprennent dans son sommeil au cours d’une bataille. Il meurt à l’âge de 57 ans, laissant à son peuple plusieurs recommandations essentiellement portées sur la démocratisation du pouvoir.
’’Il a porté un acte qui ne commence qu’à être appliqué au 21e siècle’’, a soutenu le Pr Thiam, parlant de la démocratisation du pouvoir prônée par Ceerno Sileymaani Baal.
’’Avant Jules Ferry (homme politique français du 19e siècle), Ceerno Sileymaani Baal a instauré la gratuité de l’enseignement. Il aussi posé le problème de l’enrichissement illicite et a donc établi la nécessité, pour chaque citoyen, de rendre compte : des problématiques contemporaines qui n’ont pas encore été réglées’’, a ajouté l’historien.
Le recteur de l’UCAD, le Pr Ibrahima Thioub, a pour sa part, souligné ’’le problème de la réédition de compte et celui de l’exercice et de la distribution du pouvoir dans la société’’, posés par Ceerno Sileymaani Baal.
Ce sont des ’’problèmes auxquels nos sociétés contemporaines sont confrontées. Nous avons vécu un débat sur le troisième mandat au Sénégal, sur la succession dynastique au pouvoir, questions qui ont été abordées à la fin du 18e siècle par la révolution du Fouta qui l’avait réglée magistralement et nous n’avons pas suffisamment tenu compte’’, a relevé le Pr Thioub.
Et le recteur d’ajouter : ’’heureusement que notre patrimoine de résistance nous a permis de résoudre ce problème qui nous était posé en 2012’’.
Le président du comité de pilotage de ce symposium, Ousmane Kane, a dépeint Ceerno Sileymaani Baal comme « un héros aux idées progressistes à portée universelle’’.
’’Nous avons voulu singulariser la Révolution du Fouta, exhumer l’histoire de cette révolution antérieure à la révolution française’’, a-t-il ajouté.
Plusieurs événements vont être organisés à travers le Sénégal cette année pour célébrer le 240e anniversaire de la Révolution du Fouta et de la mort de Ceerno Sileymaani Baal.
Aps

Doumga Lao : La commune qui danse quand les autres travaillent.

Podor : 12 millions disparaissent dans les caisses de la commune de Doumnga, Keysi Bousso accusé ?C'est un secret de polichinelle dans le département de Podor : la commune de Doumga Lao ne marche pas du tout et nul ne l'ignore . Des conseillers de la commune  sont fractionnés en deux camps de force quasi-égale et  qui se regardent en chiens de faïence depuis les locales de 2014  .

Le maire Keysi Bousso ,Directeur général du Grand Théâtre , chef de file de l'un des camps est confronté à une dissidence mené par Ibrahima Gaye conseiller au conseil économique social et environnemental et Samba Thiam ancien PCR et actuel premier adjoint au maire.

Aucune réunion n'a été tenue depuis l'installation du maire en 2014 ,car les différents protagonistes ne sont jamais parvenus à s'accorder sur un ordre du jour .Aucun budget n'a jamais été voté ce qui oblige le sous-préfet à exécuter lui même certaines dépenses provenant des fonds de dotation et autres fonds de concours.

Inutile alors de dire que les populations prises en otage - sont les seules  victimes de cette situation.  Il est temps de porter secours à la commune de Doumga Lao en réconciliant de manière effective les conseillers ou alors tout simplement y affecter une délégation spéciale.

ADAMA GAYE

mardi 23 février 2016

Mboumba : Festival à Sahel ouvert ,Salif Keita ne viendra plus.

Les mélomanes du Fouta ne verront pas se réaliser leur rêve d'assister à un  spectacle animé par  la super star mondial Salif Keita sur la berge du fleuve de Mboumba la cité des Almamys.

Or ,les supputations vont bon train pour donner des explications à ce revirement de dernière  minute.

Quand certains parlent de raisons sécuritaires avec la prétendue  menace terroriste ,d'autres évoquent des raisons financières pour justifier l'absence du nègre à la peau blanche.

Toujours est -il que ,c'est quasiment  certain à présent ,que  le malien ne sera pas de la partie . Ce qui n'est pas sans effets sur la popularité du festival de cette année qui avait fini d'afficher  sa  vocation sahélienne ,même toutes les autres stars telles que Dara j ,Malouma de la Mauritanie ,Seun kuti de la Guinée ,Fata et d'autres ont confirmé leur présence.

ADAMA GAYE

Réformes constitutionnelle : Après le débat politicien place au débat citoyen.

Le point le moins important du référendum pollue l'atmosphère politique au Sénégal depuis la décision du Président de la république de se conformer à l'avis du conseil constitutionnel et de convoquer un référendum ce 20 mars . Le débat politicien qui met en opposition le camps de ceux qui désirent prendre les rênes du pouvoir dès 2017 et ceux qui souhaitent prolonger jusqu'en 2019  la dégustation des délices de ce même pouvoir éclipse malheureusement le débat citoyen qui consisterait à expliquer aux sénégalais convoqués aux urnes le choix qu'on  leur demande d'opérer le jour du référendum.
Fouta Men Infos vous propose un débat sur l'intégralité de la réforme  constitutionnelle.
 Quelle lecture faites vous  sur chacun  des 15 points proposés au référendum?Quelles en sont vos appréhensions ?vos inquiétudes ? Pourquoi voter oui?Pourquoi voter non?Voici ce que sera le texte d'après le discours du Président de la république .

1. la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique ;

2. la participation des candidats indépendants à tous les types d’élection ;

3. la promotion de la gouvernance locale et du développement territorial par la création du Haut Conseil des collectivités territoriales ;
4. la reconnaissance de nouveaux droits aux citoyens : droits à un environnement sain, sur leur patrimoine foncier et leurs ressources naturelles ;
5. le renforcement de la citoyenneté par la consécration de devoirs du citoyen ;
6. la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel ;
7. le renforcement des droits de l’opposition et de son Chef ;
8. la représentation des Sénégalais de l’extérieur par des députés à eux dédiés ;
9. l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques ;
10. la soumission au Conseil constitutionnel des lois organiques pour contrôle de constitutionnalité avant leur promulgation ;
11. l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel de 5 à 7 ;
12. la désignation par le Président de l’Assemblée nationale de 2 des 7 membres du Conseil constitutionnel ;
13. l’élargissement des compétences du Conseil constitutionnel pour donner des avis et connaître des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel ;
14. la constitutionnalisation des principes de la décentralisation et de la déconcentration ;
15. l’intangibilité des dispositions relatives à la forme républicaine, la laïcité, le caractère indivisible, démocratique et décentralisé de l’Etat, le mode d’élection, la durée et le nombre de mandats consécutifs du Président de la République.

Adama Gaye

vendredi 19 février 2016

Louma de Aéré Lao :Un bana-bana s’essouffle et décède après avoir poursuivi un enfant dans une course mortelle.

Le bana-bana,originaire de Saint-Louis  ignorait totalement ce jeudi 18 février 2016, qu'il avait rendez -vous avec la mort lorsqu'il engagé  une course avec un jeune talibé qu'il voulait attraper et corriger .

Car ,après avoir couru en vain quelques mètres derrière  l'enfant ,il retourne à son hangard complètement essoufflé  et à bout de force . Lorsque son état commença à empirer ses collègues marchands l'amenèrent au dispensaire où l'infirmier chef de poste constate son décès.

Tout est parti d'un contrat consensuel qui le liait à l'enfant, à qui il devrait verser une somme de 2000 Francs  à la fin  de la journée et du marché hebdomadaire .L'enfant devait   transporter pour lui du fourrage qu'il s'est payé dans la perspective de revendre aux éleveurs  . L'enfant était sidéré lorsque le marchand lui remis 500 francs à la place des 2000 francs convenu. S'en suit alors dispute , insultes , et jets de pierres qui ont contraint le marchand à engager une course pour rattraper et corriger l'enfant  ,mais mal lui en pris, ,c'était sa dernière course.

Adama Gaye

mardi 16 février 2016

Mboumba 2016 : Salif Keita ,Seun Kuti ,Malouma ,Daradji Family ,Fata, tous à coeur ouvert et à Sahel Ouvert.

Festival Sahel OuvertAprès 2010 avec une édition dédiée à l'ethnie Peulh parrainé par Baba Mall et celle de 2013 qui a été sénégalaise et sponsorisée par Youssou Ndour ,le festival à sahel ouvert 2016 monte d'un cran et sera estampillé sahélien avec la présence effective de "l'homme noir à la couleur blanche " la grande star malienne Salif Keita.

C'est le cadeau gracieux que l'entreprise Globe offrira aux mélomanes fountakais cette année à Mboumba .
Le caractère sahélien du spectacle de cette année sera davantage renforcé  par les prestations de Seun Kuti  le plus jeune fils du légendaire pionnier de l'afrobeat Fela Kuti. Il apprend le saxophone et le piano à l'âge de 8 ans et commence à jouer dans l'orchestre de son père, Egypt 80, comme choriste à l'âge de 9 ans ; il fait ensuite la première partie du spectacle. Il prend la relève de son  après son décès en 1997 et dirige actuellement cet orchestre comme chanteur et saxophoniste.

Et ce n'est pas tout ,Malouma ,"la diva des sables" de la Mauritanie portera le cachet berbère du festival.
Les jeunes rappeurs du Fouta  ne seront pas déçus ,ils  auront l'occasion de voir enfin sur scène leurs idoles Ndongo D ,Fada Fredy  et Fata El Présidenté sur un plateau d'or.

Germaine Agony ,Alioune Diagne nous ferons découvrir les subtilités de la danse moderne .
Le grand conteur Massamba Guèye nous ramènera à Ndoumbélane la terre des animaux pour conter les fables et nous rappeler les nuits de notre jeunesse  autour du feu et sur les bras de grand père
Le coté utile du festival sera consacré à des consultations médicales gratuites ,des débats et conférences sur la santé ....
Mboumba ,la cité des Almamy sera sans conteste la capitale culturelle du Sénégal ces 26 ,27 et 28 février prochains .

Adama Gaye

dimanche 14 février 2016

La Sénélec :Ce gros goulot qui étrangle l' autosuffisance en riz en 2017.

L'état du Sénégal et la SAED après les résultats prometteurs de 2015 avec des chiffres records  de près 900 mille tonnes de riz ,comptait beaucoup sur la contre saison actuelle pour  se rapprocher davantage de l'objectif fixé en 2017 d'atteindre l'autosuffisance dans  la production de la denrée la plus consommée au pays.

Seulement ,malgré les efforts du gouvernement et de la SAED ,la SENELEC ,encore elle, s'est dressée sur le chemin pour sérieusement tacler et saborder la révolution qui pourtant s'avère être à la portée des populations.

Le Président de la cuvette de Diomandou  en  brandissant e comme preuve, une facture ,n'y est pas allé du dos de la cuillère  pour désigner la société d'électricité comme l'obstacle majeur à la réalisation du rêve Mackyen .

Sur cette facture datée du 14/9/2015 , il est clairement indiqué que le montant net consommé est de 273 627 francs seulement ,mais des taxes exorbitantes l'ont rendu  obèse  à une vitesse exponentielle pour peser à la fin le monstrueux  poids de  2 millions 652 573 francs .Il y a été greffé   :
  •  la prime fixe estimée à 966 141 francs 
  •  l'application à la consommation 992 042 francs
  •  la TVA 404 629 francs
  •  la redevance 15 850 francs
 Voilà comment , la SENELEC se  suce et  se sucre sur le dos d'honnêtes paysans qui se sentent abusés et ne servant  que de dindons de la farce,  qui ne bénéficierons jamais ;  à ce rythme des fruits de leur labeur .
La CNCAS qui  rajoute du sien en refusant  de prêter de l'argent à plusieurs GIE de paysans  fait que les vrais acteurs de la filière ne savent plus à quels Saint se vouer .La  campagne de contre-saison qui  n'a pas encore démarré se révèle alors  très risquée en ce mois de février avec la menace de l'hivernage qui s'approche , sachant que ,du repiquage à la moisson les travaux champêtres durent au minimum 4 mois .

Une politique privilégiée de l'énergie doit vite être mis en place pour sauver la saison qui a commencé à décourager et saper le moral des agriculteurs .

Adama Gaye

samedi 13 février 2016

Une femme nommée "ministre du Bonheur" aux Émirats arabes unis.

Une femme nommée
France24 - Cinq femmes ont été nommées ministres aux Émirats arabes unis, mercredi, lors d’un remaniement gouvernemental. Le poste de ministre du Bonheur a été attribué àOuhoud al-Roumi. Elles sont désormais huit au sein du gouvernement. 




Le Bonheur, la Tolérance et la Jeunesse aux mains des Émiraties. À défaut de l’égalité face à la loi – dans ce pays au droit inspiré par la sharia –, le gouvernement des Émirats Arabes Unis s’est largement ouvert aux femmes, mercredi 10 février, en annonçant la nomination de cinq d'entre elles à la tête de différents ministères.


Une ministre du Bonheur, une de la Tolérance et une troisième de la Jeunesse, âgée de 22 ans, ont ainsi fait leur entrée dans le gouvernement de cette riche fédération pétrolière du Golfe composée de sept émirats, dont les plus connus sont Abu Dhabi et Dubai.


Histoire de compléter cette image de pays moderne et innovant, l’annonce du remaniement a été faite sur Twitter. 

jeudi 11 février 2016

URGENT :Désenclavement de l’Île à Morfile : A quand le début des travaux?

La sempiternelle question ,jamais résolue de l'isolement et de l'enclavement de l’île à Morfil se pose aujourd'hui plus qu'hier avec acuité  .Les autorités ,confortablement assises dans des bureaux climatisés ,nous annoncent des signatures de contrat ,des avis d'appel d'offre gagné assaisonné à la sauce des bouillons de la prestigieuse marque"après l'hivernage de cette année "  "bientôt le démarrage des travaux"  des bientôt qui durrrrrreeeeeeennnnt  qui durrrrrrrrreeeeeeeennnnnnt depuis une éternité de 3 ans,depuis le premier conseil des ministre décentralisé tenu à Saint-Louis  . Toi qui ne veut plus attendre et qui a vécu ce calvaire  sur les différentes bretelles de l'Ile à Morfile pour rejoindre ton village ,inscrit toi sur les listes électorales récupère ta carte et n'hésite pas à te faire justice  si rien n'est fait avant avril 2016  .Y'en assez des longs et indéfinis  "bientôt".


mercredi 10 février 2016

Matam : Le Dandé Mayo cloué au sol par l'enclavement.

  Il m'a été donné de constater avec amertume en suivant un reportage sur la RTS que la route qui mène à Thieytou le village qui a vu la naissance de l'inventeur du carbone 14 n' était qu'un labyrinthe qui continue de démontrer le mépris de la république à l'endroit  Cheikh Anta Diop, le savant l'africain.

Je ne soupçonnais nullement cependant, que , dès le lendemain de la vue de ce dossier sur l’égyptologue  que  j'allais emprunter un sentier curieusement identique à celui qui mène à  son village natal   pour aller retrouver Ganguel Soulé le  lieu de naissance d'un autre savant ,d'un autre panafricain ,d'un autre Cheikh  ,le Cheikh Moussa Camara .

A l'approche de Ourossogui l'option de passer par le  Dandé Mayo(le bord du fleuve) avait fini de faire l'unanimité chez les passagers de la voiture par rapport au choix de suivre la nationale 2  pour dévier sur 'une bretelle à hauteur de Waoundé .

C'est alors le début d'une cascade qui durera près de 3heures pour parcourir les 50 longues kilomètres qui séparent la capitale régionale de Gannguel Soulé .Nawel ,le premier village de l'axe  du Dandé Mayo se présentais à nous juste à la sortie de Matam.
 Notre car se faufilait lentement  sur les innombrables nids de poule soulevant un nuage de poussière qui avait fini de maquiller nos visages et avec la chaleur d'assécher et de fendre nos lèvres.

Dame nature la belle, dominée ici  par des mirobolanciers , des  jujubiers , des rôniers ,et autres tamariniers  ,une flore abondante  qui borde le fleuve Sénégal ou malgré la fatigue et l'inconfort nous n'avons pu résister à l'envie de stopper la voiture pour contempler de l'autre côté de la rive les  immenses falaises de Garli et de  Daw qui surplombaient majestueusement et tout hauteur  le paysage.
Le retour sur le car avec le dur jeu de yo-yo qui commence a affecter l'abdomen   ,nous rappelle que nous ne sommes pas sur ce qui pourtant aurait dû être une station balnéaire ,mais bien plutôt sur le Dandé Mayo l'enclavé et l'isolé ,une jumelle de l'Ile à Morfil à qui elle ressemble comme deux goûtes d'eaux .   

Thimping se pointait enfin devant nous .Célèbre pour avoir donné naissance à l'ancien 'international sénégalais  et ancien meilleur buteur du championnat de  France ,Mamadou Niang en l'occurence , ce village tout comme Wodobéré ,Thially,Bow ,Nganno ,Horndoldé porte la marque indélébile de la sueur des émigrés . Des villas juxtaposés les unes plus belles que les autres ,des lycées,des centres de santé modernes ,montrent sans besoin de se le demander  que le Dandé Mayo n'a pu vivre et survivre  que grâce à  sa diaspora .L'enclavement de ces belles villes me rappelle la parabole très usité par feu Mamadou  Samba Diop pour fustiger le potentiel inexploité de l'ethnie pulaar :"celle  de la belle dame qui se parait de ses plus beaux habits juste pour monter et s’asseoir sur un arbre".

Gouriki Samba Diom est le dernier village avant Ganguel mais aussi le lieu de naissance de Cheikh Camara .Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallélisme avec Tieytou et Halwar  les lieux de naissance respectifs  de Cheikh Anta  et Cheikh  Omaroul Foutiyou Tall et de me demander : qu'est ce que diable nos Cheikhs on t-il fait à nos dirigeants pour mériter ce mépris?

Il urge que l'Etat dans sa politique de mise en valeur des foyers religieux intègre au plus vite le désenclavement et la modernisation de ces hauts lieux saints qui devraient être des endroits de pèlerinage et de tourisme qui sont pour le moment  totalement délaissés et abandonnés  dans un univers triste  fait de maison en banco .

Adama Gaye

lundi 8 février 2016

GANGUEL SOULE : Un Ziara pour Célébrer l'Immortel Cheikh Moussa Camara

Le Ziara annuel dédié à l'anniversaire de la mort de Cheikh Moussa Camara a vécu ce 4 et 5 février 2016 à Ganguel Soulé.
Les talibés de la famille  ont interprétés des chansons inspirées de la poésie du grand sage de Ganguel,un homme multidimensionnel qui s'est distingué dans l'histoire,l'anthropologie,la sociologie,la médecine,.
Par la suite c'est autour du calif lui même  d'animé une conférence sur "le rôle du savant dans la société ,l'exemple de Cheikh Moussa Camara".Une occasion pour lui de revisiter le parcours élogieux de son grand-père de la naissance de ce dernier en 1864 à Gouri Samba Diom à sa disparition en 1945. Un parcours fait de voyage à la quête du savoir dans presque tous les foyers religieux d'alors qui s"est terminé par un retour à la case de départ à Ganguel oû il ouvre sa célèbre école coranique.

L'Homme aussi méconnu que son oeuvre gigantesque avec plus d'une vingtaine de livre mise à la disposition de l'Ifan juste avant sa disparition  a aussi laissé à la postériorité un legs de plusieurs manuscrits dans sa bibliothèque .
Cependant ,ses petits fils sous la direction du Calif Thierno Mohamed Bachir Camara ne ménagent aucun effort pour la mise sur pieds d'un institut Cheikh Moussa Camara pour la conservation et l'exploitation de la richissime bibliothèque du Saint homme.

Un appel dont l'échos  est  allé si loin ,jusqu'à  tomber dans l' oreille du Président de la république M Macky Sall ,qui a promis de financer le projet à hauteur de 410 millions de francs . 

Selon le ministre Mamadou Talla ,venu présider la cérémonie officielle accompagné de Mbagnick le Ministre de la culture ,le Président à remis les travaux à l’architecte du palais qui est en train d'en faire la conception.

Le Ministre de la culture chargé par le Président de trouver des partenaires pour la sauvegarde des manuscrits ,propose  avant même de terminer les contacts avec des partenaires egyptiens spécialistes  en la domaine  ,  que la population de Ganguel et l'ensemble de la communauté Pulaar ,à commencer par lui et le son collègue Mamadou Talla, cotise pour une action d'urgence afin de sauver des manuscrits dans un état de dégradation avancé  et considérablement menacés par es conditions de  conservation inadéquates.
Il invite aussi la famille a accepter les conditions des investisseurs et ne pas s'arc-bouter sur les manuscrits qui sont un patrimoine de l'humanité et  qui doit être conservé part tous les moyens
Le Ministre Talla a confirmé aussi la construction du pont de Ganguel tel que promis dans le discours de fin d'année  du chef de l'Etat pour désenclaver la zone .
Le Calif a remercié le chef de l'Etat qui lui accordé une audience par le  truchement du ministre Talla Il a aussi remercier tous ceux qui de près ou de loin ont contribué au succès de l'événement avant de clôturer la cérémonie par des prières . Fouta Men Infos ,reviendra sur l’événement avec un reportage vidéo

Adama Gaye

Concrétisation de l’émergence à Matam: Moustapha Diop décaisse 600 millions

content_image
Après Pikine, Fatick, Thiès, Mbacké, Kolda, Ziguinchor, Sédhiou, Louga, Saint-Louis et Kaolack, c’est au tour de la région de Matam de bénéficier des financements destinés aux femmes du Sénégal. En effet, ce weekend, le ministre de la Micro finance Moustapha Diop était présent dans la zone Nord du pays, comme le révèle Grand-Place, afin de parachever la politique de démocratisation de l’accès aux crédits. Ainsi, c’est dans une ambiance de fête qu’il a mis à la disposition des femmes de Matam une enveloppe de 600 millions de francs.



Seneweb

dimanche 7 février 2016

Procession contre la caricature de Bamba : Les mourides du Fouta expriment leur désapprobation


content_image
Plusieurs talibés mourides et sympathisants d’autres confréries notamment tidiane ont sillonné vendredi les grandes artères de la ville d’Ourossogui. Ils ont marché pour protester contre la caricature par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride. Ainsi, à l’instar de la capitale du mouridisme, Touba, et des grandes villes du Sénégal, la communauté mouride vivant à Matam a tenu, elle aussi, à dénoncer énergétiquement cette « provocation contre l’islam ». « Serigne Touba a toujours triomphé, au Gabon, en Guinée, en Mauritanie et partout ailleurs. Le saint homme triomphera toujours, il faut alors arrêter la provocation », a dit en substance Mamadou Mara Baldé qui s’exprimait devant la presse.


Le quotidien

mercredi 3 février 2016

Touldé Dimat : Alerte à un "Fanaye bis"

III. Barrages & aménagements hydro-agricoles :Ça sent l'arnaque à Touldé Dimat.C'est dire que décidément les terres du Fouta continuent de susciter l'appétit des  hommes d'affaires occidentaux qui tiennent à introduire l'agro-business dans les moeurs du pays d'El hadji Oumar .Un changement de tactique cependant consiste à s'appuyer sur des populations locales corrompues pour atteindre leur but.

 En effet, une nouvelle association portée sur les fonds baptismaux se veut l'intermédiaire entre des partenaires étrangers  et les villageois pour l'octroi de 2000 ha. Pour rendre cette  sollicitation alléchante les investisseurs se proposent d'aménager gratuitement 400 ha pour les propriétaires terriens.

Seulement l'exploitation risque de durer indéfiniment et la  pression démographique risque de faire regretter les populations autochtones si jamais elles venaient a accepter le deal aujourd'hui. L'Etat qui veut dérouler un programme d’autosuffisance alimentaire doit d'abord sécuriser l'agriculture de type familiale par la mise en valeur de toutes les terres arables   afin que les véritables paysans puissent  bénéficier concrètement des retombées de leur patrimoine .

L’immixtion   de ce genre d'association  l'exploitation des terres risque plomber la confiance que les populations semblent déjà accorder à la révolution agricole amorcée,surtout lorsque sait que Fanaye n'est pas loin. 

Adama Gaye