dimanche 31 janvier 2016

Energie : Le Ministre Thierno Alassane Sall en visite dans l'Ile A Morfil et le Diéri

Dans le cadre d'une tournée intitulée" Macky allume le Sénégal " ,le ministre de l'énergie Thierno Alassane Sall s'est rendu dans l'Ile à Morfil ,précisément à Soubalo -Mboumba et Demette pour démarrer symboliquement l'électrification de la zone .

Aussi ,depuis vendredi Soubalo-Mboumba est sortie de ténèbres pour rentrer dans l'ère de l'électrification et sera suivi bientôt selon le ministre par les l'ensemble des villages ou le COMASEL a déjà mis en place des poteaux électriques synchronisés avec les lignes de hautes tension.

Mais cependant le ministre a occulté la principale préoccupation des populations à savoir la facturation jugée scandaleuse proposée par le consortium maroco -sénégalais d'électrification .Pour rappel les marocains qui ont obtenu de la SENELEC ,une concession d'exploitation de l’électrification rurale du département de Podor  proposent une facturation prépayée avec des cartes de  recharges qui seront consommé avant échéance de peur de voir leur crédit retiré .

Les populations que la comasel a trouvé dans tous les villages concerné a opposé un niet catégorique et s'attendait à l'arbitrage du ministre qui a esquivé la question.

Après Soubalo-Mboumba ,le ministre s'est rendu à Demette oû le Maire Abdoulaye Elimane Dia après un acceuil chaleureux a décliné son rêve de voir la ville mauritanienne de Boghé  et Demette relié par un bac et mieux par un pont pour assurer une meilleure mobilités d'un même peuple qui vivent harmonieusement entre deux pays .

Le ministre profitera de la présence du Maire de Boghé pour magnifier les relations sénégalo-mauritanienne qui sont renforcées par la découverte de gaz sur les eaux des deux pays qui ont un destin commun.

Adama Gaye

Accident : Un week-end macabre sur les routes de Matam

Contour de craie de piétons morts après rodage bas accident Banque d'images - 16543075
C'est un samedi  de carnage sur les routes de Matam . En  effet deux accidents mortels qui ont totalisé pas moins de 5 morts et deux  blessés graves ont été enregistré en cette fin semaine macabre.


Une délégation de   talibés parmi lesquels Mohamadou Khali Ly ,fils de Nourou Mamadou Moussa Ly de Dara Halaybé ont péri dans un  accident  sur la nationale 2 entre Hayré Sédo et Boki Saboundou . Ils partaient pour la ville de Magama pour assister à un Ziara .Trois (3 )d'entre eux sont tués sur le champs et un (1) autre succombera à ses blessures plus tard à l’hôpital de Ourossigui.Ce dimanche Un muni car est affrété aux parents des victimes pour ramener les corps des victimes dans leurs villages respectifs .

Autre accident autre personne tué cette fois -ci  sur la route de Matam à hauteur de Danthialy ,c'est une dame qui est  heurtée par Alassane Ngom procureur de Matam. La victime est présentée comme une malade mentale mais des sources bien informées disent que ce n'est pas le cas , et pensent que juste pour. tendre une perche au procureur.

Adama Gaye

Autosuffisance en riz : Weendou Bossoyabé premier sur la ligne d'arrivée

S'il y 'a un village qui peut s’enorgueillir d'être déjà sur la ligne  d'arrivée des communes en quête d'autosuffisance en riz c'est bien celui du premier questeur de l'assemblée nationale M Daouda Dia maire de la commune de Orkodiéré .

Un élu du peuple particulièrement heureux qui récolte les fruits de sont investissement de plus de 140 ha de terre emblavés pour la culture du riz . Les résultats sont au delà de tous les espérances et M Dia ne compte point s’arrêter en si bon chemin lui qui compte s'illustrer bientot dans l'aménagement de plusieurs autres hectares.

Adama Gaye

jeudi 28 janvier 2016

MEDIA : DODEL FM PRÉPARE SON DEUXIÈME ANIVERSAIRE

La radio communautaire Bamtaare FM de Dodel fêtera son deuxième anniversaire les 13 et 14 février prochain à son siège.
Ce qui est parti pour devenir un événement incontournable de l'agenda culturelle du département de Podor vu la mobilisation de la première édition .
...
Cette année c'est M Habibou Sylla ,un malien d'origine sénégalaise établi au Gabon actuellement  Président de l'association des  ressortissants maliens de l'extérieur qui en sera le parrain .
Une conférence sur le thème :"l'autossufisance en riz dans le département de Podor ,qu'elle rôle pour les radios communautaires" sera animé par des spécialistes de la SAED

Le conseil d'administration est sur le qui-vive pour mettre en place une parfaite organisation pour la réussite de l’événement.
Adama Gaye 

vendredi 22 janvier 2016

Baaba Maal sait cultiver sa différence Nouvel album, The Travelle

Baaba Maal, 2015 

S

i Baaba Maal reste à 60 ans passés, un artiste singulier, c'est en partie pour sa capacité à transporter sans heurts, les chansons de son Sénégal natal dans des univers inattendus. Pour The Traveller, il a fait appel au savoir-faire musical du producteur suédois Johan Hugo, du groupe électro The Very Best, et aux mots de Lemn Sissay, un poète anglo-éthiopien.


RFI Musique : Comment faut-il entendre le titre de votre nouvel album, The Traveller ?
Baaba Maal : Toute la vie se résume à un voyage. Si nous voulons savoir quelle est la leçon la plus adéquate pour comprendre le monde, il faut voyager. Sur le plan physique, et sur le plan mental : on peut rester chez soi, regarder des documentaires, recevoir des gens qui viennent d'ailleurs et qui ont voyagé vers vous, échanger et apprendre beaucoup de choses.
Quel est le point de départ concret de ce projet ?
Pour comprendre l'album, il faut repartir à la base de l'écriture des chansons : c'est venu après une discussion avec Johan Hugo dans le train, lors du projet Africa Express de Damon Albarn. Il m'a fait écouter ses compositions, avec la participation de musiciens qui viennent de Namibie, du Malawi, et encore d'autres endroits. Je lui ai fait écouter certains de mes titres et après, il m'a fait rencontrer Winston Marshall. Je les ai invités tous les deux au festival Le Blues du Fleuve, à Podor, au Sénégal. Quand ils sont arrivés là-bas, ils m'ont dit que c'était un choc – c'était la première fois qu'ils venaient en Afrique. Mais c'était un choc très positif parce qu'il y avait tellement de couleurs, tellement de sons autour d'eux, tellement d'odeurs, de choses qu'ils n'avaient pas prévu de voir en un seul jour pendant le voyage entre Dakar et Podor, chez moi. On a commencé à parler de voyage et on savait qu'après le festival, on allait rester là pour écrire des chansons sur le voyage. On sait combien c'est nourrissant, comment ça peut rapprocher les gens.

Fulani rock
Baaba Maal
The Traveller
(Palm Recordings)
2016
Quand vous avez rencontré Johan Hugo, quelle connaissance de votre musique avait-il ?
La première rencontre a d'abord eu lieu chez lui. On lui avait demandé de remixer un de mes albums pour en faire quelque chose qu'on entend dans les boîtes de nuit. Il connaissait ma voix, il connaissait le nom, mais pas beaucoup la musique. Il m'a fait un deal très intéressant, parce que la condition sine qua non pour faire ce remix, c'était de venir chanter sur un des titres de The Very Best, son projet. C'est comme ça qu'on s'est connus, et l'étape d'après, c'était Africa Express, dans le train.
Qu'est-ce qui vous a attiré, dans son univers musical ?
Quand je l'ai entendu pour la première fois mettre de la réverb, sachant que lui vient de Suède, qu'il a grandi en Angleterre, qu'il est beaucoup plus dans la musique qui s'écoute dans les boîtes de nuit, je me suis dit que c'était seulement son environnement. J'ai appris à connaitre The Very Best et je me suis rendu compte que c'était un projet avec des gens de la diaspora africaine et qu'il avait compris qu'aller vers les autres est bien pour la musique. Et il allait très souvent vers la musique américano-latine, algérienne, celle de l'Afrique noire. Je me suis dit que c'était peut-être une oreille qui pouvait être attentive à ce que j'aimerais bien faire.
Vous collaborez surtout avec des artistes ou producteurs anglophones. Cela veut-il dire que leurs homologues francophones n'ont pas cette ouverture que vous recherchez ?
Non, ce n'est pas la question. Du fait que ma maison de disques soit installée en Angleterre, en Jamaïque et un peu aux États-Unis, beaucoup plus qu'en France et ailleurs, il est beaucoup plus facile pour elle de me faire écouter le travail de telle ou telle personne qui est dans le monde anglophone et de faire les connexions. Je veux bien faire quelque chose avec le monde francophone, parce que je suis francophone, même si je ne suis pas français de nationalité. Je l'ai dit durant le sommet de la Francophonie, lors de la soirée que j'avais dédiée au président Abdou Diouf, avec le président Hollande. Du Sénégal à la Côte d'Ivoire en passant par le Burkina Faso et autres, la musique africaine a beaucoup apporté à la francophonie, à la langue française. D'ailleurs, il y a un concept que j'ai mis sur pieds et qui est très atypique au niveau du Sénégal : ce sont des soirées semi-traditionnelles où le poème récité en français, accompagné par la musique, joue un grand rôle. J'aimerais bien pouvoir produire quelque chose de ce genre, mais ça ne pourrait être fait que par quelqu'un qui parle la langue française.

Puisque vous parlez de poésie, comment est née votre collaboration avec le Britannique d'origine éthiopienne Lemn Sissay, qui dit en musique deux textes qu'il a écrits à la toute fin de votre album ?
On s'est rencontrés parce que j'ai initié un festival à Londres qui s'appelait Africa Utopia, au moment des Jeux olympiques. Il m'était offert deux semaines pour présenter quelque chose sur le thème de l'Afrique qui ne tend pas la main, qui ne se plaint pas, mais qui propose quelque chose de beau. C'est en préparant cet événement que j'ai rencontré Lemn. Et je lui ai proposé de monter une prestation avec de la musique et des poèmes. C'était tellement beau et les gens ont tellement aimé que j'ai dit qu'il fallait qu'on mette cela en boîte. Donc ces deux titres ont été faits bien avant les autres qui sont sur le CD. Quand le projet avec Johan Hugo s'est précisé, je lui ai dit de me laisser de la place pour deux morceaux, et ça ne pouvait être que ce que j'avais fait avec Lemn Sissay.

Ces deux morceaux se suivent et ont respectivement pour titre War et Peace, ce qui n'est évidemment pas fortuit. Quelle est leur articulation avec le reste de l'album ?
Quand j'ai vu la tournure que prenaient les événements dans le monde, avec tous ces problèmes d'incompréhension, de terrorisme, je me suis dit que les deux titres War et Peace, donc la guerre et la paix, étaient assez appropriés pour être placés à la fin cet album. Après avoir fait tout ce voyage, puis s'être plaint un peu de toutes ces guerres, ce serait bien de dire que notre aspiration à tous est d'avoir un moment de répit, et ça ne peut être que la paix. C'est ce que nous désirons tous.
Baaba Maal The Traveller (Palm Recordings) 2016
Site officiel de Baaba Maal
Page facebook de Baaba Maal

mercredi 20 janvier 2016

 Le Sénégal s’est inscrit dans un processus de développement économique qui nécessite des efforts individuels et collectifs de la part de tous les citoyens pour atteindre les objectifs d’émergence que se sont fixées les autorités étatiques a déclaré, mardi à Dakar, Thierno Madani Tall, khalife de la famille de Thierno Mountaga Tall.
 

’’Le Sénégal s’est inscrit dans un processus de développement économique et chaque Sénégalais à son niveau doit pouvoir apporter sa part (…) cela doit être l’affaire de tous. Nous devons nous ceindre dans un élan collectif pour prétendre à l’émergence’’, a notamment dit Thierno Madani Tall.
 
Le marabout recevait à son domicile la déléguée générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, Dr Anta Sarr Diacko.

Accompagnée par plusieurs membres de sa structure, Mme Diacko était venue apporter du riz et d’autres vivres pour appuyer la famille Tall qui célèbre la 36ème Ziarra annuelle dédiée à Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall.
 
’’Il ne faut pas mesurer le développement en termes de quantité. Il doit être compris sous l’angle de la valeur humaine, du sens de partage et de la qualité du système de redistribution des richesses pour que chaque Sénégalais où qu’il se trouve se sente concerné par cette dynamique vers l’émergence’’, a poursuivi celui qui est aussi appelé Serviteur de la famille Omarienne.
 
Il a expliqué qu’en matière de développement et d’émergence économique, il n’y pas de limites. "A chaque fois qu’on franchisse un pallier, on se fixe un autre objectif plus ambitieux. C’est dans l’ordre naturel des choses (…) Le chemin est loin d’être facile mais le défi pourrait être relevé si nous conjuguons nos efforts dans un élan collectif", a souligné Thierno Madani Tall.
 
Devant Anta Sarr Diacko et sa délégation, il est revenu sur les valeurs de partage et de solidarité en soulignant que leur geste est ’’conforme’’ aux enseignements coraniques. ’’L’entraide est recommandée par le Coran, parce que la solidarité est partie intégrante de la religion et de ses dispositions’’, a-t-il signalé citant un passage du livre saint de l’Islam.
 
Le Khalife de la famille de Thierno Mountaga Tall a ensuite formulé des prières à l’endroit des autorités étatiques mais aussi pour le Sénégal. "Dans le contexte actuel, ce dont nous avons plus besoin c’est la paix et la sécurité. Qu’Allah nous les accorde’’, a-t-il prié.
 
La 36ème édition de la Ziarra dédiée à Thierno Seydou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall démarre jeudi prochain à Dakar.
 
Les activités de l’édition 2016 de cette Ziarra débuteront par un concours de récital de Coran le même jour, à partir de 8 heures.
 
Dans la même journée, une conférence sur le thème "l’importance du savoir dans l’islam, illustration dans le développement durable et la justice économique : finances islamiques et partage des richesses" se tiendra à l’hôtel King Fahd Palace, sous la présidence du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
 
La journée du vendredi démarrera à partir de 9 heures par une lecture du saint Coran et des prières qui seront suivies de la grande prière du vendredi, entre 12h et 14 h 30.
 
Cette journée prendra fin avec la tenue d’une grande wazifa, suivie du Khadara. Une lecture du Coran, des prières et des causeries marqueront le début de la journée du samedi, durant laquelle est aussi prévue une conférence sur la vie et l’oeuvre d’Alpha Hassamiyou Tall.
 
Tout comme la journée du samedi, celle du dimanche débutera aussi par la lecture du Coran, des prières et des causeries, suivies de la cérémonie officielle.
 
Lundi se tiendra le Congrès de la Ligue islamique des Oulémas, avant le Concours précédé de la remise des prix aux lauréats du Concours de récital du Coran.

MTN/OID/PON

Agence de Presse Sénégalaise(APS)

SENEGAL-INDUSTRIE MATAM : VERS LA CRÉATION DE 19 UNITÉS AGRO-INDUSTRIELLES

9 unités industrielles seront créés dans la région de Matam (Nord), en vue de promouvoir la transformation des produits céréaliers et agricoles, a annoncé mercredi, le directeur des Petites et moyennes industries (PMI), Amadou Sall Dial. 
 
‘’Ces 19 unités industrielles se chargeront de la transformation des produits céréalier et agricole destinés à la consommation et à la commercialisation », précise M. DIAL, au cours d’un Comité régional de développement (CRD).
 
Le directeur des PMI a indiqué que ces unités industrielles seront réalisées dans le cadre d’un plan d’action qui va couvrir la période 2016-2018. 
 
Ce programme initié par la Direction des mines, vise à favoriser le développement des petites et moyennes industries et des unités de transformation agro-alimentaires, a-t-il fait savoir.
 
‘’Le programme a été mis en place par le gouvernement afin d’assurer une meilleure valorisation des ressources agricoles du pays dans une logique de développement industriel endogène’’, a souligné Amadou Sall Dial.
 
Selon lui, l’Etat du Sénégal a instauré un mécanisme de financement à travers un protocole regroupant le ministère de l’industrie et des mines et les structures financières telles que la BNDE, le FONGIP et le FONSIS.
 
Ce mécanisme va permettre aux promoteurs privés d’accéder à des ressources stables à un taux incitatif et de bénéficier de garanties pour leurs emprunts auprès de la Banque Nationale de Développement (BNDE), a expliqué le directeur des PMI.
 
MMT/ASB
Agence de Presse Sénégalaise (APS)

lundi 18 janvier 2016

Hamady Ounaré : le premier adjoint au maire aux arrêts

Le premier adjoint au Maire de la commune de Hamady Ounaré est aux arrêts depuis ce matin pour cause de faux état civil.Appréhendé par les gendarmes de la brigade de Matam  Samba Sylla serait impliqué dans une affaire de faux et usage de faux en écriture. Il s'agirait d'une affaire de falsification d'actes d'état civil, plus précisément de certificats de mariage pour des émigrés

Il est a noté que ces faits gravissimes se  font légions dans plusieurs communes où très  très souvent  échos dans les communes .on voit  facilement deux  citoyens à qui on attribue le même numéro pour leur extrait d'acte de naissance .Au Bac et au Bfem tout comme dans certains concours beaucoup de candidatures sont rejetés pour ces raisons .
Un audit de l'état civil s'impose pour stopper ce qui ressemble a une mafia qui est en train de briser l'avenir de beaucoup de jeunes.
Adama Gaye 

Madina Ndiathbé : Le Maire régle ses comptes

La commune de Madina Ndiathbé vient de vivre un événement inédit ce week-end .En effet le maire Demba Ba a lui même dirigé son équipe pour récupérer les taxes municipales au marché hebdomadaire de Madina Ndiathbé . Un fait rarissime aux yeux des populations qui en font leurs choux gras depuis le week-end.

Le flair de l'expert comptable qu'il est, a suffit pour sentir que ce grand marché qui enregistre la ruée de plusieurs commerçants tous les week-end peut générer beaucoup plus que   37000 francs, la somme exacte trouvé  dans les comptes du trésor  représentant 6 mois taxes  récupéré  du Louma , lorsqu'il hérité la mairie. Deux Présidents de commissions de finances ont été limogé depuis son arrivé à la tête de la mairie pour insuffisance de résultats et les faits semblent  lui donner raisons car  c'est pas moins de 250 000 francs qui ont été versé entre les mains de l'inspecteur du trésor pour la seule journée du samedi 16 janvier 2016 .

S'il faut saluer le courage du maire  qui autilisé la pédagogie par l'exemple en allant au charbon lui même comme le font ses homologues de Dakar Khalifa Sall ,Bartelemy Dias et autre Alioune Ndoye on s'attend cependant à ce que les conséquences de la réussite de l'opération coup de poing soit tirés et bien tirés .
Il s'agit d'abord de pérenniser dans le temps des opérations du genre mais aussi de faire l'audit de ces taxes aussi bien dans leur  gestion récente que précédente, récente  depuis l’existence de la mairie et précédente lorsqu'elle était encore une communauté rurale .C'est l’intérêt même des finances public locale dont nous exigeons la gestion transparente et efficiente qui se trouve en jeu .

Adama Gaye

jeudi 14 janvier 2016

Podor : Le conseil départemental en tournée.

Résultat de recherche d'images pour "photo de mamoudou dia de demette"Depuis deux jours le conseil départemental de Podor organise une caravane pour visiter l'ensemble des communes qui la compose .  Aller à la rencontre  des populations ,recueillir leurs doléances les hiérarchiser en priorité afin d' apporter des réponses adéquates et efficaces,constitue  l'objectif premier recherché dans cette tournée selon les mots même de  M Mamoudou Dia , Président du conseil et chef de la délégation .

 A l'étape de Aéré Lao ,la revendication qui revenait le plus dans les discours des populations à travers Madame la première adjointe au Maire, le proviseur et la présidente du gouvernement scolaire était ,la construction d'un lycée moderne  dans la ville pour décongestionner le collège qui abrite le dit lycée sur le même site depuis plusieurs années.

Le président du conseil a promis de collaborer étroitement avec le maire Mountaga Sy pour trouver les voies et moyens d' accéder à cette revendication qu'il juge légitime .

Le Président s'est félicité aussi  de la coopération avec les Yvelines avec la mise sur pieds de dépotoirs d'ordures dans quatre villes du département  dont  Aéré Lao et annonce l'extension du même projet sur 5 autres villes sous peu ,mais recommande un bon usage et un bon entretien de ces acquis .

Adama Gaye

mercredi 13 janvier 2016

Mauritanie : MAME NDIACK ELIMANE ABOU KANE "Le roi plus quelque chose"1894 / 1976

 Mame Ndiack est né enMauritanie : Mame N’diak Elimane Abou Kane « le roi plus quelque chose » 1894 / 1976 1894 à Wouro Elimane Kane (actuel Darel- Barka), dans une grande famille aristocratique. Son père Elimane Kane, ancien chef de canton, était originaire de la province de Dimar, sa mère Déffa Ly est originaire de Mboyo.Mauritanie : Mame N’diak Elimane Abou Kane « le roi plus quelque chose »
Le jeune Saidou Elimane Kane, comme l’appelait son père, fut formé à l’école coranique avant d’être envoyé dans des écoles d’Interprétariat à enseignement accéléré au Sénégal ou il Obtint le diplôme d’Interprète qui lui permit de travailler au Sénégal et, plus tard, au Mali dont il fut rappelé en 1923 par son père pour, sans doute, prendre la relève car, quelques temps plutard, il fut intronisé chef de canton en remplacement de son défunt père.
Grace à son expérience administrative sous régionale, celle acquise auprès de son père, par l’excellente qualité de ses relations avec la population, par son génie propre et surtout sa parfaite connaissance du milieu maure et foutanké, le tout nouveau chef de canton conquit rapidement les cœurs de ses concitoyens.
La première grande réussite de Mame N’diack fut celle d’avoir su réconcilier une population très divisée (conséquences de la méthode coloniale « diviser pour régner »).
Grace à lui certaines populations qui avaient abandonnées leurs territoires pour fuir la colonisation avaient pu rentrer chez eux, en exemple la tribu des Oulads Abdallah revenue par la suite après leur départ en exil avec l’Emir Ahmedou Ould Sidi Ely, lors de la pénétration française et ce malgré la résistance de certains Administrateurs coloniaux restés encore hostiles à cette tribu guerrière.
Homme de consensus et grand médiateur, Mame Ndiack intervint souvent sur demande des administrateurs coloniaux, pour résoudre certains conflits épineux. C’est d’ailleurs à l’occasion de la résolution d’une dissension au sein des halaybes que ces derniers furent rattachés à la province du Toro en 1942, permettant ainsi à Mame Ndiack de régner sur un gigantesque canton dénommé « Canton du Toro-Halaybe », limité à l’Ouest par le Canton de Dimar (plus tard Canton de Tekane) et à l’Est par la province du Law aux tamariniers de Wuslang. D’aucuns poétisaient ces limites en disant : « de Ganki Toro à Ganki Baba Doudé ».
Grand combattant pour la scolarisation des enfants, Mame Ndiack, lançait souvent à ses concitoyens « ce sera par l’école, et non par l’héritage des charges traditionnelles, que le pouvoir se transmettra ». Grace à lui la pluparts les enfants de l’immense canton qu’il commandait furent scolarisés (Il y veillait personnellement).
C’était, de par une merveilleuse contribution de visionnaire de ce que sera la Mauritanie indépendante avec la formation de ses futurs cadres, de sa conception moderne de l’Etat, qu’il avait consenti un effort inlassable à la création d’écoles à Darel-Barka, Boghé et autres, vers les années 50.
« Homme de compromis » comme disait l’imminent professeur feu Oumar Ba, Mame N’Diack est, à maintes reprises, intervenu auprès des Administrateurs coloniaux de l’époque pour alléger les impôts prélevés sur les populations autochtones ; ce qui lui a valu chaque fois les reproches de ceux-ci sans avoir jamais accepté de plier sur l’essentiel, car aimait-t-il répéter « Je ne crains qu’Allah et je n’ai aucune autre crainte ».
Homme juste, Mame Ndiack, refusait toujours de rendre justice, lui-même. Ainsi fera t’il appel à des marabouts férus dans la Chari’a pour s’occuper des affaires judiciaires. Les juges étaient Thierno Amadou Tiernel Hane, de Gamadji et Thierno Idrissa Baïdy Penda, de Lérabé. Ismaél Ould Sidi Abdellahi, Directeur Général de l’Institut Islamique Sunnite de Boutilimit, dira que « Mame Ndiack est comme son père, par le fait qu’il n’a jamais, de par sa responsabilité, commis une injustice envers un sujet. Il n’est pas du tout attaché à la vie d’ici-bas, car il a vécu comme un étranger ou un transitaire dans ce monde ».
Homme de foi et de cœur , Mame Ndiack était respecté et aimé par tous, voilà pourquoi le grand historien le Docteur Feu Saidou Kane écrivait dans le témoignage qu’il avait rendu à Feu Mame Ndiack à l’occasion de la célébration du 30ème anniversaire de la disparition de ce dernier, le 1er mai 2006 : « Cet homme est l’incarnation de la justice. Homme juste devant Dieu et riche d’une rare humanité dont la charge politique et temporelle vous empêche de voir sa cachée. »
Mame Ndiack disparut le 1er mai 1976 laissant derrière lui neuf enfants et surtout un modèle de droiture, de pieuté, de justice et d’intelligence qui nous rappelle les propos d’El Hadj Saidou Nourou Tall- que Dieu l’accueille en Son Saint Paradis- qui dit un jour en substance « Ah ! si vous saviez ce que je sais, vous le parfumerez et souhaiteriez profiter de la grâce divine descendue en lui, en demandant à Dieu de le garder le plus longtemps parmi vous». « Oo, wonaa laamDo ! Ko LaamDo e huunde ! » (Il n’est pas un roi ; C’est un roi plus quelque chose).
En sommes Mame Ndiack Elimane Kane fut un administrateur hors père, dont la connaissance, l’honnêteté, les compétences, l’engagement et le génie ont marqué tous les hommes de son époque. Tous les grands hommes de sa génération lui vouaient un respect digne de son rang. Ce respect – qu’il a gagné par sa sagesse auprès des Mauritaniens- lui a été renouvelé par Feu Maître Moctar O/ Daddah, premier Président de la Mauritanie, en le laissant Chef de Canton de Darel-Barka à vie.

Saidou Nourou SARR

Afrique midi

vendredi 8 janvier 2016

Jadis, fut ! Vie et œuvre de Thièrno Amadou Mokhtar Sakho

Jadis, fut ! Vie et œuvre de Thièrno Amadou Mokhtar Sakho
Son enfance. 

Amadou Mokhtar Sakhoest né à Ségou vers 1867 dans une grande famille maraboutique, son pèreMokhtar Abdoulayeoriginaire de Sinncu Halaybe portait le titre religieux de Ceerno Bismor et sa mèreAîssata Cissé Draméétait une soninké originaire de Teysibi auGuidimakha

La mort de son père ( en 1885 à Sansanding) et de plusieurs membres de sa famille permit aux sakhobe d’obtenir du « commandant des croyants » (laamdo Juul6e) une exemption de tout service militaire afin d’éviter l’extinction de leur lignée masculine. 

Amadou Mokhtar Sakho grandit, ainsi, dans un environnement pieux, fortement attaché au Coran et à la Sounnah ce qui lui permet d'obtenir une éducation religieuse solide. 

Sa formation

Il quitta Ségou vers l’âge de 21-22 ans, pour poursuivre ses études coraniques. Son premier voyage fut réservé au Fouta le pays d’origine de son père ; il y fréquenta plusieurs écoles (dudde ) dont l’école de Chekhou Bokar Sambunde et de Chekhou Seydou Faawando à Kaedi. 

Ayant choisi de s’espécialiser en Fiqh, Amadou Moktar Sakho suivit naturellement l’enseignement de celui qui était considéré comme un des plus grands érudits en la matière dans la sous région, Cheikh Harith Al Hassan, des Idab Al Hassan du Trarza. 

Il resta plusieurs années avec ce dernier, jusqu’ à l’obtention de son diplôme de « Lidjas » ce qui lui permit de se perfectionner dans le Fiqh devenant ainsi l’un de ses plus grands spécialistes dans la sous région.

Durant les années passées auprès de son Cheikh, Amadou Mokhtar Sakho( homme de confiance de Cheikh Harith) s’occupait aussi de la gestion du commerce de celui-ci. Il se chargeait de la vente de ses gommes dans les escales de Dagana et Richard Toll en échange de produits manufacturés. Cette expérience commerciale lui permettra de pratiquer le métier de commerçant « Jula » avant sa nomination à la fonction de Qadi.

Grace à ses compétences en commerce, ses riches et multiples relations et ses différentes rencontres avec plusieurs érudits et chefs religieux parmi lesquels Cheikh Mamadou Alpha Kane de Galoya, son futur beau père, Thierno Hamet Baba Ly de Thilogne et Thierno Amadou Mokhtar de Nguidjilogne , il acquit une grande notoriété qui lui ouvrit les portes de l’administration coloniale.

Le Cadi supérieur hors classe de Boghé

Amadou Mokhtar Sakho fut, ainsi, nommé successivement cadi à Regba (1904), cadi supérieur de Regba (1905-1906) et de Boghé (1906-1919), cadi supérieur hors classe de Boghé(1919-1934) et président du tribunal noir de subdivision du premier degré en matiere civile et commerciale (1924).

Homme de rigueur, de conciliation, de grande connaissance du droit musulman, il réussi a gagner la confiance de la population et de l’administration coloniale. Le résident Freinin Levin écrivait d’ailleurs à propos de lui en 1914 « jouit d’une réputation de science et d’intégrité qui ne paraît pas usurpée. Du Tagant au trarza, les plaideurs ayant un différent à régler, déclarent accepter d’avance sa décision, chaque fois qu’il est possible de les envoyer en conciliation ».

Thierno Amadou Mokhtar Sakho est resté incontestablement l’un des meilleurs spécialiste en droit musulman dans la vallée. Grace à sa notoriété, son aura auprès de la population plusieurs conflits divers furent évités ou résolus sur les deux rives du fleuve Sénégal. 

Homme de consensus et d’ouverture, il forçait l’admiration et le respect de tous. Son respect et dévouement à l’administration coloniale lui valut d’être présenté par les colons comme «collaborateur model». Il reçut plusieurs hautes distinctions dont la dernière fut « officier de la légion d’honneur » le 14 janvier 1931.

L’homme de lettre, de science et de culture.
Le génie de Thierno Amadou Mokhtar Sakho, c’est d’avoir concilié l’enseignement islamique avec l’administration coloniale. Il avait l’habitude de suggérer cette sagesse Peulh à ses détracteurs « fuuntondirde e gañomum ngam humtude haajumum ». C’est grâce à cette stratégie de triomphe par la voie pacifique que la Tarika Tijjania (dont-il se considérait comme héritier légitime) s’imposa comme confrérie dominante dans la vallée du fleuve Sénégal au détriment de la Qadriya.

Thierno Amadou Mokhtar Saklho fut l’un des plus grands spécialistes en droit musulman dans la vallée. Le « dudal galle Sakoobe » de Boghé était un carrefour ou se côtoyaient des étudiants venus de toutes les contrées de la sous région. 

Le maître, polyglotte, parlait couramment neuf langues dont l’arabe et le français) y enseignait toutes les disciplines (le coran, le Fiqh, l’écriture, les sciences et la psalmodie coranique, la grammaire arabe, la rhétorique, la poésie et la littérature, le hadith et l’explication du texte coranique, la logique, l’art de l’élocution, la théologie, la logique, l’astrologie…).

Parmi ses disciples, on peut citer Amadou Mountagha Cheîkh Omar Tall, puis son fils Mountagha Amadou (Khalife général de la famille Omarienne de 1980 à 2007), El hadj Amadou Tidjani Wone ; El Hadj Seydou Nourou Tall, El Hadj Abdoul Aziz Sy , Thierno Lamine Djigo de Demett, Thierno Mamadou Lamine Coumbayel Sow de Sabbo Allah, Alpha Yéro Koudeeje Bah de Ndumbul-Meri, Alpha Galo Moddi de Daka Law, Thierno Muhaaji Diallo de Olol Jawbe…

Amadou Mokhtar Sakho décéda le 31 décembre 1934 à l’hôpital de L’Isle de Saint Louis et fut enterré au cimetière de Guet Ndar. Sa tombe est encore entretenue par sa descendance. 

Seydou Nourou Sarr

mercredi 6 janvier 2016

Thioubalel Lao : Lobatt Fall célébré par les étudiants du village

L'A.E.E.T (association des élèves et étudiants de Thioubalel) a rendu un vibrant au hommage à l'ancien député socialiste ,l'honorable Lobatt Fall ces 03 et 4 janvier 2015.

A Thioubalel , une Conférence sur l'acte 3 de la décentralisation animé par Adama Diallo président du conseil départemental de Gossas , un match de football entre Dioudé Diabé et Thioubalel qui s'est terminé sur le score de 1 but partout ,des témoignages sur la vie et l'oeuvre de Lobatt Fall,un défilé de pirogue interprété par les pêcheurs de Dounguel et de Walla  deux concerts de la star planétaire Baba Mall ont été les activités qui ont ponctuées le week end dans ce village de l'Ile à Morfil.
Sous le Haut patronage de Amadou Ba ,ministre des finances représenté sur les lieux par l'adjoint au sous-préfet de Cas-Cas.

C'est
dire que la générosité débonnaire  et légendaire d'un homme qui fut au service exclusif ,de son village ,du Fouta ,des Peulhs , du Sénégal et tout simplement des nécessiteux de tout bord a été ériger en une valeur  référentielle pour servir aux jeunes générations d'exemples de solidarité de sagesse et de patriotisme.

L'émotion était à son paroxysme lorsque ,son rival de toujours , l'ancien ministre de l’élevage ,le Dr Yéro Haméth Diallo ,qui après  avoir remercié les étudiants qui ont initié cet hommage  au multi-dimensionnel Lobatt ,s'est envolé dans un lyrisme que Baba Mall qualifiera de poétique , consommable et "chantable " sans danger ,pour objecter que  l'ancien transporteur ,icone vivante de l'ancienne gare routière pompier ,mérite plus  qu'un hommage local et que la dimension nationale de l'homme doit etre mis en exergue tel l'éclat d'une météore qui éblouie de sa beauté tout le ciel .

Il sera entendu par et conforté par le leader Dandé Légnol qui s'est engagé à etre lui même à porter le projet d'un hommage national  au Grand Théâtre à l'attention du premier député qui a osé s'exprimé en pulaar à l'assemblée nationale.Très inspiré et accompagné par les cordes de la guitare de Abou Thiam de Méry Baba Mall un époustouflant "mali sadio" qui plonge la foule dans une hystérie collective. 

Il s'en suit alors une séance de décoration et de présentation de cadeaux :d'abord de sa famille ,de l'association des femmes Thiouballo de Dakar ,de l A.E.E.T qui offre des tableaux représentant Lobatt Fall mais il faut noter dans cette phase la présentation de présent l'exceptionnel cadeau  d'une belle pirogue qui symbolise la culture Thioubalo offert par Mariame Demba Bocar Sy ,une femme originaire de Donndou dans le Matam établie en France dont le père était un ami à la star du jour.
Les joutes seront clôturés par une belle prestation en live de Baba Mall.