vendredi 31 octobre 2014

POLITIQUES PUBLIQUES - Manque de cohérence : Principal obstacle à l’autosuffisance

Si le Sénégal n’a toujours pas atteint ses objectifs d’autosuffisance alimentaire, les raisons sont à chercher dans le manque de cohérence des politiques publiques qui ont été menées jusque là. Une tare dont le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture (Pracas) s’est départie.
Pendant de nombreuses années, le Sénégal a cherché à atteindre en vain son autosuffisance alimentaire. «Vous le voyez derrière moi, ce sont des étendues de champs de riz qui peuvent être multipliés à l’infini tant le potentiel existe. Ce qui a toujours manqué, c’est la cohérence dans les choix politiques et l’appropriation par l’Etat au niveau de la vision et des politiques qui sont mises en œuvre pour atteindre les objectifs», analyse le Président Macky Sall, debout à la lisière d’un champ de riz. En visite au périmètre de Matam dans le cadre de sa tournée économique, le Président souligne qu’avec la mise en œuvre du Pracas, toutes les conditions sont réunies pour atteindre les objectifs fixés sur un horizon de 3 saisons. «Aujourd’hui, je vous dis que le président de la République que je suis a décidé d’assurer l’autosuffisance en riz du Sénégal. C’est ça l’engagement, c’est ça la politique et c’est ça que nous mettons en œuvre», déclare Macky Sall, qui estime que si, depuis l’indépendance, tous les Sénégalais ont entendu ce slogan, rien ne permettait jusqu’ici d’atteindre l’autosuffisance. Aujourd’hui, soutient-il, «nous avons dépassé le stade de préalable. Nous sommes dans la mise en œuvre du Pracas. Nous avons mis dans le budget de cette année, 20 milliards de francs Cfa pour l’aménagement remis à la Saed». De plus, des mesures d’accompagnement sont prises pour encadrer la production. «Pour atteindre l’autosuffisance, il faut aménager de nouvelles terres, remettre à niveau les terres existantes et créer les conditions de semences certifiés qui donnent une productivité qui est déjà excellente au Sénégal. Nous avons les rendements les plus élevés au monde. Ce n’est pas pour rien que j’ai appelé le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural». Selon Macky Sall, «il faut passer à une phase nouvelle de mécanisation. Avant, tous ces champs étaient traités à la main et on ne peut pas, avec de telles conditions, avoir l’ambition d’avoir l’autosuffisance». C’est dans ce cadre que s’inscrit l’arrivée prochaine «d’un lot très important de matériel exonéré, hors taxe et hors douane», ainsi que de nouvelles lignes de crédits qui contribueront à l’atteinte de ces objectifs. «À partir du moment où nous avons mis en place une mécanisation, nous mettons également en œuvre un crédit agricole pour prendre le relais et assurer la commercialisation. Il reste bien entendu, d’autres mesures d’accompagnement», convient le Président qui avoue être tombé sous le charme du riz local. «Hier, pour ne rien vous cacher, j’ai testé ce riz. J’ai dit à mon équipe que je ne veux pas manger du riz importé pendant ma tournée et au-delà, nous allons voir. Nous allons prendre de nouvelles mesures et vous allez être surpris. Maintenant que nous avons la possibilité de manger du riz entier, de produire localement du riz brisé selon la volonté des consommateurs, il faut faire un petit effort pour accompagner les activités de productions nationales».
20 000 ha aménagés chaque année
Déjà, sur le budget de cette année et celui de l’année à venir, ce sont 20 milliards de francs Cfa qui sont prévus chaque année pour réaliser des objectifs de 20 000 ha de nouveaux aménagements chaque année. «Les producteurs sont engagés aujourd’hui et c’est l’autre aspect. Ce n’est pas l’Etat qui va produire le riz, ce sont les groupements de producteurs qui demandent plus de terres. Des terres qui étaient restées, jusque là en jachère. Il y a deux ans que nous avons décidé de changer de méthode d’aménagement, d’équiper les groupements et de mettre les ressources qu’il faut de façon à réaliser chaque année 20 000 ha de nouveaux aménagements. Et cet objectif sera atteint s’il plaît à Dieu», souhaite Macky Sall. Il précise en outre que ces objectifs se feront avec les petites exploitations familiales. «Il n’y a pas de paysans du dimanche ici. Ce sont des paysans de tous les jours qui sont là et qui gèrent eux-mêmes leurs casiers. Ils assurent la production de riz. Ce qu’ils disent simplement, c’est qu’ils ont besoin que la production soit écoulée».
mamewoury@lequotidien.sn
(envoyée spéciale) 

jeudi 30 octobre 2014

Macky Sall, un Président seul !!!


La tournée économique de son excellence le Président Macky Sall dans la vallée  s’achève avec son lot de promesses et d’espoirs revigorés par une imminente transformation  de la vie des riverains du fleuve Sénégal.

 Les paysans, pêcheurs et pasteurs se  sentent enfin concernés en leur qualité d’acteurs principaux d’une révolution agricole  en gestation.
 Le Président, par cette tournée et dans la posture d’un capitaine d’équipe à prouver et démontrer qu’il est le général engagé et disponible sur qui les agriculteurs peuvent compter pour gagner la guerre de la souveraineté alimentaire.

 Les experts et spécialistes  dresseront rapidement les retombées de cette visite, mais il n’est point besoin d’user  de la science pour constater qu’au moins le moral des acteurs de tout bord et à présent gonflé à bloc. 
Il s’entend que l’engagement total et entier du président conjugué à celui des producteurs pourrait causer le déclic que tous attendaient depuis les indépendances.

Seulement, dans cette longue file de près de 300 véhicules, un homme et un homme seul. Dans cette foule de sénégalaises et de sénégalais à l’accueil dans  la liesse et la joie, un homme seul et esseulé.
 A l’intérieur des tentes et face à tous les panélistes de Aéré Lao à  Nenndori un homme seul et isolé. Sous le pont de Ndioum et sur les casiers de Ngalenka, Boundoum, ou de Ndouloumadji toujours et encore un homme seul, Une locomotive solitaire dont les wagons refuse de suivre. 

Un homme qui veut aller vite avec  des compagnons danseurs, casseurs de cadences  et briseurs de rythme.

 Un homme seul, cerné par un peuple aux  us et coutumes aptes que pour l’immobilisme.

 De la   culture du grand boubou en trois  pièces et son corollaire la marche mollasse qui accompagne  « ndanaane » le séducteur, en passant par les repas de midi qui obligent un arrêt de travail de toutes nos familles tous les jours de 14 heures à 16 heures, très souvent prolongé par les « trois normaux »,des «  rendez-vous Sénégalais » au GMT + 2 ,au folklore qui empestent nos cérémonies de baptêmes , de mariage et même de deuil , nous ne semblons pas configurés et paramétrés pour ce  vingt unième  siècle qui marche à la vitesse de l’internet ,symbole d’un monde qui avance très vite jusqu'en  devenir un village planétaire.

 Un président seul qui crie sa sollicitude à un peuple sourd et  aveugle   qui  regrette l’épopée « wadienne » du seul président qu’il méritait et qu’il n’aurait jamais dû   chasser.

 Un peuple nostalgique de son opium, de sa drogue dur : la  fête, les grandes foules et les grotesques folies . Un peuple qui pleure le manque à gagner dans le business de l’organisation de méga-meeting avec la monnaie  provenant de la confection des tee-shirts, de la surfacturation des cars «  Ndiaga Ndiaye ».
 Un peuple désireux de retrouver sa glorieuse époque lorsqu’il concurrençait et taquinait sérieusement la notoriété incontesté de son altesse le mouton de Tabaski,  tant il était le troupeau préféré que des milliers de bus desservent pour approvisionner en humain des meetings qui avaient atteint le seuil infranchissable de 4 millions d’individus selon Farba Senghor un certain 23 juillet.
Un Président seul, qui nage à contre-courant de son peuple fêtard, un président  anormal aux yeux de leaders prébendiers lorsqu’il leurs  ordonne  que les banderoles qu’ils ont rédigés pour souhaiter  sa réélection soient supprimées du décor  empêchant par-là ces mêmes leaders locaux d’exhiber leurs désamours  en public. 
Des leaders convaincus que l’ascension de l’un d’entre eux est liée inéluctablement au déclin du frère d’à côté et qui se livrent à des guerres  fratricides à travers toutes nos villes et villages.

 Un président  qui tient à prêcher par l'exemple ,mais   obligé de surveiller et  de tenir à respect des camarades  de l'envergure Mbaye Ndiaye ou de Cissé Lo, véritables  guichets automatiques et distributeurs patentés de billets de banque ;incapables de résister  au 'yéla" de Guéwel le griot. 
 Un Président qui  refuse le bain d’une foule qui n’avait rien à faire dans un forum agricole, préférant se hâter et aller retrouver l’armée des guerriers de l’ombre qui nous  nourrissent , ces braves  acteurs de la filière agricole pour dessiner les contours d’une imminente indépendance alimentaire. Ce haut fait d’arme mérite d’être célébrer.
Un Président  qui se bat et se débat contre ses pesanteurs folkloriques qui nous ont retenues depuis toujours en bas de l'échelle et mis sur la marge du chemins des pays développés.

J’accuse et récuse la complicité d’une certaine presse qui  a préféré prostitué les faits pour on ne sait quel motif  en mettant en ligne une danse imaginaire que le premier des sénégalais aurait exécuté, une presse  au lieu de stimuler et de galvaniser, esquive  et dissimile  l’attitude courageuse et  novatrice d’un Président qui ose défier et combattre nos défauts communs.

J’accuse et récuse l’attitude des leaders locaux qui pour du simple « tape à l’œil », déchirent  et polluent la quiétude nos villes et villages, utilisent les militants comme chair à canon  pour les règlements de compte par personne interposée .
Des leaders dont la seule ambition connue  est de se maintenir   à un poste ou de manipuler  pour  entendre son nom sur la rubrique « mesures individuelles » du prochain communiqué du conseil des ministres.
Merci Président de ne les avoir pas suivi ,cela aurait véritablement corrompu  votre croisade contre la dépendance alimentaire et aurait assimilé votre tournée très économique du reste à une vulgaire démarche politicienne comme le prédisaient de nombreux experts .

J’accuse et récuse les militants et sympathisants qui acceptent de servir de dindons de la farce, et continuent à être le dos sur lequel  les leaders grimpent  pour cueillir des fruits qu’ils ne partagent jamais avec ceux sont d’en bas.

J’encourage et félicite le Président qui tient et croit à ses ambitions d’un Sénégal émergeant. 

Merci d’avoir compris que ta réélection ne dépend pas du folklore ou du saupoudrage de militants transportés par des ministres directeurs généraux, présidents de conseil d’administration, présidents de conseil départementaux que toi-même à nommer ,des leaders que seul ton décret a muté du statut de zéro à héros et qu’il suffit que  vous usiez du même procédé  pour qu'ils reviennent à  leur station de départ  .

 Merci d’avoir compris que seul le travail et ton meilleur compagnon, les réalisations concrètes  tes meilleurs alliés. 
C’est là le seul secret pour sortir  de ta solitude et traversé les joutes électorales de 2017 aussi facilement que les insulaires le font désormais sur le pont de Ndioum que  vous venez d'inaugurez et qu'il le feront sur celui de Guédé que vous avez annoncé  .

Merci de la pédagogie utilisée pour montrer au Sénégalais que nous sommes au temps des fourmis et non de la cigale de Jean de La Fontaine.

Adama Gaye




mercredi 29 octobre 2014

Autosuffisance en riz : le maire de Aéré Lao met en exergue les atouts de sa commune

Aéré Lao (Podor), 28 oct (APS)-Le maire de la commune d’Aéré Lao, Mountaga Sy, a fait, mardi, un zoom sur le potentiel agricole regorge cette zone pour affirmer qu’elle devrait jouer un rôle important dans le cadre de la politique initiée pour atteindre l’autosuffisance en riz.
‘’Aéré Lao se positionne comme un vaste domaine où les potentialités présentes peuvent contribuer largement à l’atteinte de l’autosuffisance en riz et au plein emploi’’, a déclaré en substance M. SY qui s’exprimait à ouverture du forum présidé dans sa commune par le président Macky Sall.

Le directeur de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) a ainsi mis l’accent sur les surfaces emblavées au bénéfice des groupements de femmes, les 300 ha dont l’aménagement et la construction d’une ferme agricole dans la zone, etc.

Il a affirmé que ‘’l’émergence est aussi à visage humain’’, citant entre autres les politiques du chef de l’Etat comme l’instauration des bourses sociales dont 52 sont allées à des ressortissants d’Aéré Lao, la construction d’un daara moderne, l’extension du réseau d’eau potable sur une quinzaine de kilomètres comme des mesures pour confirmer ses propos.

Les cantines scolaires en cours dans les établissements scolaires de la zone ainsi que les billets offerts à des musulmans pour effectuer le pèlerinage à la Mecque sont aussi considérés par le maire comme des actes de haute portée sociale.

Il a formulé quelques doléances en demandant l’érection d’un centre de santé pour la commune, l’érection d’un lycée pour accueillir les nombreux élèves obligés de s’inscrire dans des contrées voisines et aussi la construction d’une route Aéré-Linguere pour connecter le walo et le diéry
AMD/AD

Macky Sall à Aéré Lao : «Je danse le ‘’Wango’’ ou le ‘’Yéla’’, n’en déplaise à certains!»

Macky Sall à Aéré Lao : «Je danse le ‘’Wango’’ ou le ‘’Yéla’’, n’en déplaise à certains!»

Décidé à ne pas répondre aux attaques de son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, le Chef de l’Etat n’a pu s’empêcher de le faire, hier, lors du Forum des producteurs agricoles et d’élevage de Saint Louis, hier, à Aéré Lao. Ainsi, à son prédécesseur qui l’accusait d’être le premier fêtard, Macky Sall répond : «Je danse le ‘’Wango’’ ou le ‘’Yéla’’, n’en déplaise à certains» 


Cela a l’air d’une réplique à l’endroit de l’ancien président, Me abdoulaye Wade qui, lors du dernier comité directeur du parti démocratique sénégalais (Pds), a laissé entendre que Macky Sall passe son temps à dire que les sénégalais sont fêtards alors que c’est lui le premier.  Car, il a dansé le ‘’Wango’’ et cela a été même montré à la télévision. Hier, lors du Forum des producteurs agricoles et d’élevage de Saint-Louis à Aéré Lao, le président de la République a mis les points sur les «i». 
Tout a commencé, au moment où, il devait prendre la parole pour répondre aux préoccupations des acteurs de l’agriculture et de l’élevage en vue des atteintes de l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2017. Là, toute l’assistance composée de producteurs, militants, sympathisants et autorités étatiques, dans une salle trop petite pour les contenir, se lève avec des applaudissements bien nourris. Dans cette ambiance, les griots entament des chants à son endroit. Emu par les louanges, le président a voulu «bouger ses pieds». «J’aime beaucoup ce que vous faites mais, il faut arrêter de chanter parce que si vous continuez ainsi, je risque de danser le ‘’wango’’ ou le ‘’yella’’ car, je ne pourrais plus tenir à cause de ces belles paroles», a-t-il lancé en Pulaar. Décidée à le faire danser, une dame surgit de la foule et chante à haute voix les éloges du chef de l’Etat. Sur ce, Macky sall déclare : «J’ai entendu tout dernièrement des politiques dire que je danse le ‘’Wango’’. Aux gens qui me reprochent de danser le ‘’Wango’’, je leur dis que c’est mon plaisir, si cela ne leur plaît pas qu’ils aillent voir ailleurs. si je veux, je danse le ‘’Yella’’ ou le ‘’Wango’’. Je suis libre de le faire. Je danse le ‘’Wango’’ ou le ‘’Yella’’, n’en déplaise à certains». Ces propos seront suivis d’une standing ovation. 
Pour rappel, Macky Sall avait, lors du séminaire de la coalition Bennoo Bokk Yakaar (Bby), affirmé qu’il faut que tout le monde se mette au travail pour produire et redistribuer. «Parce que, nulle part dans le monde, on ne verra une abondance fondée sur un simple rêve. Il faut plus de travail, moins de gaspillage et moins d’épicurisme. il faut que les sénégalais travaillent davantage. Il y en a parmi nous qui travaillent beaucoup, que ce soit dans les champs, dans les bureaux, dans les amphis, dans les ministères. Mais vraiment c’est une minorité par rapport à la grande masse. Donc, nous devons engager ce combat essentiel sur le changement des mentalités dans ce pays», avait-il soutenu. 

Tournée économique de Macky Sall: l’autosuffisance alimentaire est possible selon le Président

Le chef de l'état a entamé depuis le 26 octobre une tournée économique dans la vallée du fleuve. A cet effet l'étape de Aéré Lao était programmé pour organiser un forum agricole.

 Dès les premières lueurs du jour les populations de la ville ;sous l'impulsion du maire et non moins Directeur de l' A.P.I.X Mountaga Sy se sont mobilisées pour réserver un accueil dans la liesse populaire .
 Après une longue attente due à l'inauguration du pont de Ndioum et de la radio communautaire de Dodel,c'est finalement vers 11heures 45 mn que le président , bien que suivi par une longue file de voiture descend sobrement d'une double cabine de marque "Fotton" et rentre sous la bâche ou l'attendaient plus de 500 acteurs de la filière agricole de la région de Saint-Louis.
 Aussitôt  assis le protocole très pragmatique annonce une liste d'une vingtaine d'orateurs qui se succéderont sur l' auditorium .
Après le mot de bienvenu du maire , tour à tour interviendront les responsables de toutes les filières : oignon;mais;riz ;patate  et tomate.....,les éleveurs, les réseaux des femmes agricultrices .

Les interventions de 3à 2 mn concernent particulièrement les difficultés des agriculteurs et éleveurs liées au coups de production élevés avec les onéreuses factures d'électricité ,insuffisance des terres aménagées ,le vol de bétail , absence d'industries pour la transformation sur place des produits ,pis encore des usines comme la S.O.C.A.S qui avait donné à la filière tomate sont aujourd'hui rayées de la carte industriel du zone .

Dans sa réponse en français , wolof et pulaar, le président Macky Sall  avoue être en phase avec les revendications des paysans en ce qui concerne le coup de l’électricité.
Il promet de voir avec les autorités de la senelec pour trouver une solution rapide.
Il annonce l'introduction  imminente de 1000 tracteurs et d'autres  matériels modernes modernes  pour faire l'agriculture du pays dans l'ère de la révolution.
Le financement d'une  usine de conservation de lait est déjà obtenu, reste à déterminer le lieux où il doit s'implanter entre Aéré Lao et Dara Djolof.

Le Président rappelle aux éleveurs qu'une loi a été voté hier pour un durcissement pénal du vol de bétail. La peine minimale est désormais de 5 ans et la taxe est quintuplée à la valeur volée. Soit par exemple 1000 000 francs sera la taxe d'un vol d'une valeur de 200 000 francs. Le président décontracté et taquin conseille à ses cousins séreres d'aller chercher un autre travail s'il ne veulent mourir en prison puisse que la peine une fois prononcée et incompressible .

Le Président  réaffirme son ambition d'amener le pays à l'autosuffisance alimentaire et que tous les moyens seront mise en oeuvre pour atteindre cet objectif bien à porté de main.
A ce sens une politique volontariste de subvention des intrants ,de suppression des taxes combinées à la détermination des agriculteurs fera de cette ambition une réalité dès 2017
Vers 14 heures le Président prend congé des forumistes pour continuer sa route vers Matam.


Podor: Macky Sall annonce un programme de désenclavement de 82 milliards FCFA

Le président de la République Macky Sall a affirmé, mardi à Podor (Nord), qu’un portefeuille de 82 milliards de francs est déjà mobilisé pour le désenclavement total du département de Podor durant la période 2015-2017
Plus de 40 milliards consacrés aux travaux à l’ile à Morphil la route nationale 40 (RN 40) devront permettre la réalisation de pistes dorsales, a ajouté le président qui procédait à l’inauguration du pont de Ndioum financé par le Millenium Challenge Account (MCA).

Le désenclavement de l’ile à Morphil ''sera une réalité palpable et permettra à cette localité de jouer pleinement dans l’économie agro-sylvo-pastorale'', a dit M. Sall qui a annoncé également pour bientôt la construction du pont de Guédé village et Nianga Edy.

''La construction de ce pont qui relie les deux parties de Ndioum est la satisfaction d’une doléance de 70 ans'', a dit le président Sall remerciant, au nom des populations, les bailleurs américains qui par le biais du Millenium Challenge Corporation a financé cette infrastructure.

Il a dit sa joie de partager avec vous la concrétisation d’un rêve caressé par plusieurs génération de Ndioumois.

Selon le président, qui a affiché sa volonté de juguler cette contrainte et participer à l’épanouissement des populations, ‘’pour favoriser l’essor économique de cette zone à forte potentialité (...), le gouvernement s’est fait le devoir d’accélérer la mise en place d’infrastructures de franchissement des nombreux cours d’eau’’.

Il a en outre annoncé que l’objectif d’éliminer les bacs pour les remplacer par des ponts.

Le président Macky Sall est largement revenu su la contribution du MCC dans l’avènement d’infrastructures routières et hydro-agricoles à l’image de celle érigée sur le Doué avec un pont de 160 m.

Il a cité les autres réalisations obtenues avec ce programme américain notamment le projet d’irrigation, qui est à un niveau d’avancement satisfaisant, le projet d’aménagement de la cuvette du Ngallenka, la route nationale 6 Ziguinchor-Kounkané et le pont Abdou Diallo de Kolda

M. Sall a rassuré le MCC de ''la pérennité de l’infrastructure par une maintenance efficiente''.
AMD/AD

lundi 27 octobre 2014

Matam : 28 délégués de Tostan pour un bilan sur l'excision et les mariages précoces

Vingt-huit délégués de l’ONG Tostan, venant des 14 villages du département de Matam, se sont rencontrés samedi à Agnam Civol, pour faire le bilan d’une campagne de sensibilisation sur l’abandon de l’excision et des mariages précoces, a constaté le correspondant de l’APS.

Le choix de ces 14 villages a été rendu possible, grâce au partenariat avec une ONG américaine qui accompagne Tostan dans ses projets et une collaboration avec l’UNICEF, a affirmé Abou Diack, le coordonnateur de l’ONG Tostan, dans le département de Podor et dans la région de Matam.

Il a révélé que ‘’le projet a financé des plans d’actions communautaires’’. Selon lui, ‘’c’est à partir de ces plans d’actions’’ que ces 14 villages, qui n’ont pu bénéficier des programmes actuellement en cours, ont été retenus.

Il s’agit, selon lui, de ‘’les entendre sur les décisions qui ont été prises’’ par rapport à la sensibilisation menée sur l’excision et les mariages précoces.

Il a rappelé que ‘’les acteurs principaux visés pour cette sensibilisation sont les chefs religieux et coutumiers, les groupements féminins et les jeunes’’.

Il s’agit ‘’’d’échanger avec eux sur les méfaits de l’excision et des mariages précoces’’. Il fait observer que ‘’le message est bien passé, parce qu’on constate un changement de comportement chez la majorité de la population, sur l’excision, les mariages précoces et la planification’’.

‘’On enregistre quelques réticences chez certaines élites […], à cause de leur dépendance à des marabouts’’, a-t-il néanmoins signalé.

‘’Ce programme nous est très bénéfique, car il nous a permis de nous instruire en pulaar’’, a déclaré Faty Sy, une bénéficiaire. 

‘’Nous sommes sensibilisé sur les dangers des mariages précoces et l’utilité du planning familial’’, a-t-elle ajouté, soulignant que ‘grâce à cette sensibilisation, des actions de propreté ont été menées dans la commune de Oréfondé’’. 

dimanche 26 octobre 2014

TOURNEE ECONOMIQUE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DANS LA VALLEE : LE POLE TERRITOIRE FLEUVE EN GESTATION ?

TOURNEE ECONOMIQUE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DANS LA VALLEE : LE POLE TERRITOIRE FLEUVE EN GESTATION ?Le chef de l’Etat, le Président Macky Sall sera l’hôte de la vallée du 26 au 30 octobre et du coup, tous les projecteurs sont tournés vers  le nord. 
Qu’attendre de cette visite, de ce face-à-face entre la première autorité du pays en charge des politiques publiques et les populations, les producteurs et les acteurs du développement de tous ordres ? Il aura par-devers lui en tout cas, deux instruments de mesure et de correction à l’aune desquels il appréciera, jugera et jaugera tout ce qui tombera sous son regard ou sera entendu ou touché: le PSE et l’Acte III de la décentralisation ; tout sera ramené à ces deux paradigmes. 
Le périple du chef de l’Etat au cœur de la vallée intervient dans un contexte particulier, marqué d’une part par l’achèvement de l’exécution de la phase I de l’Acte III de la décentralisation qui s’est décliné en trois points : la communalisation intégrale, l’érection du département en collectivité locale et la suppression de la région, l’entame de la mise en place de  la phase II dominée par le montage des pôles  territoires,  supports par excellence des politiques publiques de développement et d’autre part par une saison des pluies désastreuse sur une bonne partie de l’espace Nord. 
Le Plan Sénégal Emergent (PSE) dont un levier cardinal est l’agriculture est certainement un motif important de ce déplacement parce que la vallée est une zone de prédilection pour cette activité. 
La vallée des paradoxes. Depuis des millénaires, la nature dicte sa loi aux hommes. Les politiques post indépendance n’ont pas su ou pu inverser cette tendance lourde qui a induit l’émigration et donc vidé la région de ses forces vives,  de ses bras valides. 
Il suffit qu’il y ait un déficit pluviométrique plus ou moins marqué pour qu’un chamboulement de la vie soit noté, sans jamais penser à ce gisement hydrique important qui dort sous nos pieds. Les effectifs des troupeaux des différentes espèces évoluent en  dents de scies et les seules parades restent la transhumance et le dédoublement des têtes de bêtes en années fastes. Une fuite en avant au lieu de faire face aux calamités et apporter une réponse sur place. 
L’agriculture et l’élevage sont conduits dans le même état d’esprit, la subsistance, avec peu d’input donc pratiquement impossible de faire des réserves. Les responsabilités sont partagées entre les politiques et le réceptacle que sont les acteurs  du développement avec leurs organisations paysannes très peu outillées en réalité pour prendre en charge leur développement. 
Les politiques agricoles au lendemain des indépendances reposaient sur la pluviométrie, donc avec une tare congénitale liée à la non maitrise de l’eau. Les cultures vivrières dominaient avec des rendements très faibles, et la couverture alimentaire faisait appel aux cultures de décrues qui étaient très courues. 
La sécheresse des années 70 et 80 fut un tournant et imposa une politique tournée vers la maitrise de l’eau, la création des sociétés de développement autour des grandes zones écologiques et un encadrement dense des producteurs  avec prise en charge de tous les segments de la production, du financement à la commercialisation en passant par les équipements et l’octroi d’intrants. L’Etat était le maitre d’œuvre et le maitre d’ouvrage du développement rural. 
Le désengagement de l’Etat et son corollaire, la Nouvelle Politique Agricole (NPA) de 1984, induits par les politiques d’ajustement structurel se sont traduits par la responsabilisation entière des producteurs sans préparation et le virage a eu des incidences calamiteuses avec un impact fort négatif sur les productions. 
Cet affaissement de l’intervention de l’Etat a conduit à une dégradation de l’appareil de production avec des paysans /agriculteurs peu formés et peu ouverts aux innovations technologiques socles des performances  qui ont pour noms diversification, intensification et qualité. 
C’est aussi cette situation au bout d’un parcours long et sinueux que le chef de l’Etat retrouvera dans la vallée. 
L’année 2014-2015 sera difficile à tout point de vue dans le Nord, singulièrement dans le département de Podor. Le troupeau qui a subi une forte saignée liée à la mortalité par manque de pâturage a commencé à transhumer depuis mars et le flux continue vers la zone sylvo-pastorale, le bassin arachidier, le Sénégal Oriental et la frontière avec la Gambie. Cet état de fait est exacerbé par un manque criard de crues, cette soupape de sécurité qui atténuait les charges négatives de la péjoration du climat. Les contre coups que subit l’environnement sont visibles à l’œil nu et les stigmates de la dégradation des sols sous formes de taches cancéreuses sont perceptibles. Au total un  milieu de plus en plus hostile qui nécessite une thérapie de choc. 
Le Président de la République revient dans la vallée porteur d’un discours nouveau avec comme toile de fond, le référentiel du PSE au cœur duquel git l’agriculture appelée à créer l’autosuffisance en riz entre autres, à résorber le chômage des jeunes, à contribuer de façon significative à booster le PIB. Cette agriculture s’invitera au forum d’Aéré Lao et retiendra particulièrement les attentions. Ironie du sort. Aéré Lao avait fortement retenu l’attention du Président Mamadou DIA qui en avait fait un centre  d’impulsion du développement rural. On est tenté de dire qu’on rebelote et on recommence. L’heure de faire de la vallée la Californie du Sénégal a-t-elle sonnée ? En tout état de cause ce sont 120.000 hectares de terres fertiles et irrigables dont regorge Podor et qui ne demandent qu’une politique hardie de mise en valeur. Il est quand même étonnant, voire surprenant qu’un tel potentiel ne soit exploité dans sa grande majorité que sur un mode extensif. L’Ile A Morphil, parce qu’on ne peut pas ne pas en parler, est un immense réservoir de sols de toutes sortes capable à elle seule de couvrir une bonne partie de nos besoins alimentaires autant en productions céréalières qu’animales dans une démarche d’intégration. Une SAED newlook, c’est à dire profilée en fonction des besoins du moment  et dont l’expertise ne souffre d’aucun doute, alliée à des organisations paysannes redynamisées,  et des partenaires telles que la Chine, la Corée, l’Inde, etc. peut et doit assurer cette mission d’utilité publique. Nos factures rizicoles et laitières peuvent trouver là des débuts de solution. Des mesures d’accompagnement adaptées, du financement à la commercialisation en passant par la transformation, le stockage, la conservation pour toutes les spéculations et les filières sont naturellement requises pour l’atteinte des objectifs. 
Un domaine particulièrement important est la formation des producteurs dans des structures de formation polyvalentes et la création de Lycées agricoles pour préparer les jeunes aux multiples métiers agricoles et opérer ainsi une relève douce des paysans par de jeunes agriculteurs aptes à raisonner leur itinéraire  technique et leur  projet personnel après avoir acquis un savoir être et un savoir-faire scientifique. L’apprentissage de la gestuelle dans ces métiers nécessite une formation théorique et pratique alternées, fondement d’une gestion rigoureuse des différentes activités. Un Institut supérieur ou une Université en  agriculture et en Eau est une exigence de la vallée. Du reste, ces structures  pourraient relever de l’OMVS pour le compte des bassins des fleuves Sénégal et Niger. 
A côté de la formation professionnelle, autant initiale que continue, la recherche-développement et l’encadrement des producteurs apparaissent comme des stratégies innovantes de haute portée. 
Le développement agricole, voir rural nécessite aussi beaucoup d’infrastructures de soutien, depuis les aménagements jusqu’aux pistes de production et à ce titre l’Ile A Morphil baigne dans les périmètres irrigués villageois  (PIV) non réhabilités depuis plusieurs années et l’enclavement pour ne rien arranger accentue les difficultés de tous ordres et ce malgré les ponts de Madina Ndiathbés et de Ngoui apparaissant comme des œuvres inachevées. L’agriculture familiale et l’agriculture de rente devraient trouver ici un équilibre harmonieux pour le bénéfice des populations et de la communauté sénégalaise toute entière. L’élevage de son côté doit évoluer vers la stabulation et l’intensification de ses productions. La pêche et la foresterie compléteraient le dispositif de sécurité alimentaire qui reste un objectif prioritaire et à très court terme. 
L’agriculture et les infrastructures dans le PSE apparaissent comme des sur priorités, et de ce point de vue la vallée est un terreau fertile et un espace de prédilection pour leur déploiement et leur mise en œuvre. Dès lors, le déplacement du chef de l’Etat n’est pas fortuit et l’écoute, les échanges avec les producteurs et les techniciens qui ponctueront  la marche à pas de charge lui permettront de jauger le degré d’engagement des populations et au besoin les haranguer pour un Sénégal émergent. Cette forme de communication avec les acteurs à la base fondée sur le contact direct et les poignées de mains est de nature à encourager les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs. Nul doute que cette démarche participative et incluse du chef de l’Etat est la seule qui vaille par ce que débouchant sur un consensus fort bâti sur un partage des idées et des expériences vécues. 
Rappelons que 60 à 65% de la population sénégalaise vit en milieu rural et tire ses revenus de l’agriculture au sens large du terme pour apprécier positivement le PSE et mesurer l’importance du déplacement. 
L’autre axe majeur du périple Nord est certainement la phase 2 de l’acte III de la décentralisation avec les pôles territoires comme réceptacles des politiques publiques de développement. Ce deuxième centre d’intérêt du déplacement du chef de l’Etat avait été abordé lors de la concertation nationale avec les  exécutifs locaux. Il avait suggéré que la base, à travers les conseils départementaux s’implique dans la définition et le cadrage des pôles territoires .Il avait lors de cette rencontre parlé du pole Casamance déjà en activité, esquissé les contours d’un pôle qui regrouperait les régions de Kaolack, Fatick etc. 
Au Sénégal, les cadres de conception du développement retiennent en gros cinq à six zones écologiques bien typées pour porter les actions de développement : la Casamance naturelle, le Sénégal Oriental, le Fleuve, le Bassin arachidier, les Niayes et la zone sylvo-pastorale. Chacun de ces ensembles éco-géographiques présente des caractéristiques assez homogènes et spécifiques à une grande échelle pour justifier une ou des interventions bien ciblées. Ces identités remarquables pourraient être les matrices des pôles territoires de développement au- delà des divisions administratives. 
La vallée du Fleuve Sénégal présente quant à elle deux constantes naturelles, une variable institutionnelle, et une variable démographique. Le fleuve, colonne vertébrale de la région et première constante avec trois fonctions principales que sont l’irrigation, la production d’énergie et la navigation est couplée avec la deuxième constante représentée par les 24.000 hectares irrigables. La variable institutionnelle est symbolisée par la SAED, qui est devenue un gisement d’expertise avérée, une mémoire du développement agricole  de la vallée. On ne peut pas  imaginer le Nord sans elle. La variable démographique est incarnée par la population dont  une frange importante de jeunes inactifs et un segment féminin brave qui cherche emploi comme les premiers nommés. Tout naturellement, on ne peut évoquer la vallée sans penser à cette onde de choc qu’est l’émigration qui la traverse de part en part et constitue sous un certain angle une tendance lourde négative. 
Ces quelques considérations listées à grands traits militent en faveur d’un Pôle Fleuve avec une composante walo et une composante diéri, allant de Saint Louis à Bakel ; en d’autres termes le Bassin du Fleuve Sénégal. Pour être précis et clair, la proposition est de faire porter le pole Fleuve/Nord par le Bassin du Fleuve Sénégal qui sera l’élément structurant de cette entité. 
Au terme de ce périple il est permis de penser que si le PSE et la phase 2 de l’Acte iii de la décentralisation se sont imprimés dans la conscience collective de manière indélébile avec leur appropriation qualitative par les populations, il restera à trouver des stratégies pour mobiliser et canaliser les énergies vers un Sénégal émergent. Parce que le lynchage qu’il faudra trouver entre le PNAR (Programme national d’autosuffisance en Riz) dans une  démarche de diversification, d’intensification et d’intégration des productions et le pole territoire fleuve appelé à trouver toutes les ressources nécessaires pour opérer un saut qualitatif en vue de jeter aux calendes grecques la pauvreté qui assaille les populations est du domaine du possible. 
PSE/Acte III de la décentralisation,  PNAR/Pôle Fleuve tels me semblent être les couples, les binômes autour desquels les hommes, les femmes et les jeunes de la vallée devront se retrouver en rangs serrés pour construire leur cadre de vie dans la  perspective d’un Sénégal émergent. 
  
                                                               Dr Yéro Hameth DIALLO 
                                                                Ancien Ministre 
                                                                 1er Adjoint de la commune de Méri 

vendredi 24 octobre 2014

Inauguration du poste de santé par le chef de l’Etat mardi : Mbolo Birane cherche un infirmier et une sage-femme

Le chef de l’Etat va inaugurer mardi prochain le poste de santé de Mbolo Birane, dans le Podor. Cette structure médicale aura coûté au total près de 100 millions de francs Cfa. Initialement financée par l’Association pour le développement de Mbolo Birane (Admb) à hauteur de 52 millions de francs Cfa, l’infrastructure a été réfectionnée depuis 2011 par l’Agence turque pour la coopération et coordination (Tika) qui a mis pas moins de 40 millions de francs de plus.
Tika a permis de relever le plateau médical avec du matériel médical moderne, des lits d’hospitalisation, des tables d’accouchement, une morgue, etc. La Coopération chinoise a, quant à elle, offert des lots de médicaments d’une valeur de 3 millions de francs Cfa. Le président de l’Admb se réjouit de la visite de Macky Sall, mais estime que «le seul problème reste l’affectation d’un infirmier d’Etat et d’une sage-femme». En effet, souligne Aliou Pathé Kane, «l’agent de santé actuel n’est pas titulaire et est payé par le Comité de gestion». Ce qui n’est pas, ajoute-t-il, «digne d’un poste de santé aussi moderne». M. Kane espère que ce sera l’occasion de doter Mbolo Birane d’un «personnel de santé qualifié» à même de répondre aux besoins de santé des populations de cette communauté rurale érigée en commune à la faveur de l’Acte 3 de la décentralisation
Aicha
Le quotidien

jeudi 23 octobre 2014

De l’émergence et de la fête : le temps de la rupture a t'-il vraiment sonné ?

Dans son  ambition de construire le Sénégal ,le président a du se rendre à l'évidence que les "fêtards" de sénégalais ne le suivent pas  dans  sa  cadence .  Il est bien sur  assez décourageant et même frustrant  pour un homme qui tient à réussir sa mission et entrer résolument dans le panthéon de l'histoire d'un pays, de réaliser par lui même qu'après avoir réussi le plus difficile qui consistait à réunir les moyens pour financer ses projets qu'il risque de  se  braquer sur la finalité même  de son action , le sénégalais himself  par sa  préhension à faire  la fête constitue le plus grand obstacle qui se dresse devant lui  pour saborder sa marche vers le  développement. C 'est donc  un Macky outré par la paresse de ses compatriotes qui crie son amertume et sa désolation tant ses ambitions sont menacées par ses propres mandants qui exigent tout sans se mettre au soleil.

Du magal de Touba au Gamou de Tivaoune, en passant par Popanguine  ,et toutes les autres  cités religieuses,de la tabaski à la tamkharit, en passant par les  mariages,baptêmes, célébrations des retours de la Mecque,des soirées de gala aux  les cérémonies d'inauguration ; qui ose démentir ; nier , disputer notre place sur la  plus haute marche des peuples fêtards ?

Le président a raison de décrier le comportement anti-émergence des sénégalais.

Mais il ne s'agit pas de s'en émouvoir et de juste s'en désoler; il serait plutôt bien plus utile et  opportun  d'agir;contre l'un des grands obstacles identifiés contre le P.S.E en prenant la courageuse  décision de siffler la fin de la récréation.

Commencez d'abord  excellence par interdire toutes ces publicités immondes devenues des litanies  psalmodiées  sur nos  petits écrans  tous les soirs avec votre nom en bandoulière "sous le haut patronage de son excellence Macky Sall, de madame Marieme Faye Sall" ou sous le parrainage d' untel ministre ;député ou directeur général.

Vous apparaissez chez nous pauvres télé-spectateurs comme les bailleurs de fonds de toutes ces cérémonies festives et il nous paraît encore superflus de vouloir  nous pointer du doigt pour nous  accuser d’être les danseurs après que vous même ayez financé  la musique.

De la même manière j'arrive toujours pas à comprendre le sens d'une cérémonie d'inauguration  avec des millions dépensés  , des militants déplacés la circulation et le travail aux arrêts pendant des heures  alors qu'une simple cérémonie de  remise de clé sobre et vertueuse aurait suffit l'important étant que la nouvelle infrastructure ou le nouveau instrument soit mise à la disposition des usagers.

L'Etat que vous diriger avec tous ces services et son personnel sont les organisateurs en chef de toutes les cérémonies religieuses organisées dans le pays  après avoir  décaissé une enveloppe substantiel et moelleuses afin de rentrer dans les bonnes grâces de nos guides religieux.

Le calendrier grégorien qui rythme notre quotidien ;impose a 95% de musulmans sénégalais  à fêter pendant un mois les Noel et Pâques et en même temps contraindre ces mêmes musulmans a ne passer chez eux que deux à trois pendant la tabaski,la korité,le gamou ,le magal....la cause des  prolongements et ou d'anticipations des congés par plusieurs  agents de la fonction publique.
Mais toutes ces manifestations et cérémonies sont considérées comme des jours fériés  incompressibles du calendrier du fêtard à mort de sénégalais.  Alors il très pertinent de se demander si nous sommes près à prendre le vol de l'émergence sachant que le travail est le seul visa qui est ici absolument valable.

Une fois que nous aurions bannis la fête au sommet de l’état et de nos institutions  en lui retirant cette fonction de premier actionnaire et  bailleur du gaspillage organisé,  alors et alors seulement nous pourrions envisager une réglementation sur les mariages ;baptêmes et autres rendez - vous  festifs  qui nous écartent du droit chemin de l'émergence.

Adama Gaye

mercredi 22 octobre 2014

Penda Djiby Ba: la cantatrice de Dounguel des années 60 reprend le micro

Lors d’une série de concerts prévus dans le Fouta : Baba Maal annoncera l’annulation des Blues du fleuve

Après les funérailles de son fils, l’artiste Baba Maal sera sur scène au Fouta. Un communiqué parvenu au journal Le Quotidien annonce qu’il «a décidé de réserver à sa région d’origine sa première sortie scénique, après une suspension depuis le mois de septembre des activités artistiques pour cause du rappel à Dieu de son fils survenu à Bruxelles». «Baba Maal qui se trouve actuellement à Podor pour adresser, au-delà des familles religieuses, l’Etat du Sénégal, ses pairs artistes, ses amis et ses collaborateurs à travers le monde, les ressortissants africains en Belgique et les autorités de ce pays, ses remerciements à sa communauté pour leurs soutiens à l’occasion, a indiqué qu’il va animer une série de concerts à travers des villages du Fouta», lit-on dans le communiqué. 
Le document précise également que ces manifestations vont «permettre au leader du Daande Leñol de retrouver son public, mais aussi d’annoncer l’annulation de l’édition du festival ‘’Les blues du fleuve’’ qui devait avoir lieu à la fin de l’année à Podor». «L’agenda artistique de  Baba Maal est dominé, outre ce déplacement, par un week-end ‘’Dioul mo wouri’’ prévu à partir du 31 octobre au Cices à Dakar et éventuellement à Saly», lit-on dans le communiqué.

mardi 21 octobre 2014

Il soulève un sac de riz avec ses dents

Il soulève un sac de riz avec ses dents

Saint-Louis, 21 oct (APS) - Le maire de Podor, Aissata Tall Sall, a salué mardi l’impact socio-économique du Millenium Challenge account (MCA) qui a construit des infrastructures hydrauliques et routières dans ce département, où il a aussi aménagé la cuvette du Ngalenka.
‘’Nous avons la faiblesse de penser à Podor que le MCA a été fait pour nous, car ce programme contribue à désenclaver notre commune’’, a dit Mme Sall, interrogée par la presse en marge d’un atelier de restitution des enquêtes d’impact du MCA menées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Elle a cité la route Richard Toll-Ndioum ainsi que le pont de Ndioum, qui sont autant de réalisations qui vont permettre l’évacuation de la production agricole et faciliter l’accès de l’Ile à Morphil aux populations confrontées auparavant aux dures conditions de la traversée du Doué par le bac.

Outre ces réalisations, le MCA a permis à Podor de disposer d’un embryon de livret foncier, s'est réjouie Aïssata Tall Sall. Aujourd’hui, ce secteur difficile est géré de manière consensuelle et aucun problème n’est noté, s'est-elle encore félicitée.

Les femmes ont aussi bénéficié de ce programme, et au même titre que les hommes, elles sont associées à toutes les décisions, indique le maire de Podor, saluant la place qui leur est réservée dans la distribution des terres du Ngalenka, 30000 ha dont l’exploitation a démarré ce mois d’octobre.

Globalement, elle se félicite que les Etats-Unis aient consenti plus de 200 milliards à la lutte contre la pauvreté au Sénégal à travers le MCA. Un geste matérialisé par des programmes dans les domaines hydrauliques, routiers et agricoles nord et au sud du pays.

Mettant en exergue le potentiel en eau, en terres et la disponibilité du soleil dans le département de Podor, elle estime que si le Sénégal veut atteindre un taux de croissance à deux chiffres, l'accent devra aussi être mis sur cette commune.
AMD/ASG

Sport : Week- end de final dans les mairies de Méri et Bokké

Les rideaux sont tombés sur les coupes des maires édition 2014 des communes de Méri et de Bokké Dialoubé .
        A Méri ,devant le maire Abdrahmane Sow le nouveau El Hadji fraîchement de retour de la Mecque , accompagné de ces deux adjoints le Dr Yero Hameth Diallo et Samba Gawdel mais  aussi du sous-préfet de Cas-Cas et son adjoint , Thioubalel le représentant de l’Île à morfil à eu raison de l'équipe de Ndiouganaa6é et a ajouté un nouveau trophée  à son palmarès déjà auréolé de plusieurs titres .
0 but partout à la mi-temps  il a fallu attendre la 75 ème minute  pour que l'incontournable Débé Sarr fasse trembler les filets des buts adverses. Le score ne n'évoluera plus jusqu'à la fin du match .

     A noter les vainqueurs ont terminé à 10. En effet,  le du milieu du terrain  de Thioubalel ,Samba Yaye a été expulsé  pour raison disciplinaire par l'arbitre central  venu de Golléré avec ses deux adjoints.
L'équipe de Ndiouganaa6é s'est consolé avec une prime de 50 000 francs et un jet de maillot tandis que Thioubalel s'adjuge du trophée de 100 000 francs et un jet de maillot .

      A Bokké, 150 000 francs ,un jet de maillot, ont été octroyé à  l'equipe de Bokké vainqueur au tir au but (5 buts à 3 ) devant Ngouye devant le sous -préfet de Saldé et les deux adjoints au maire Abdoulaye Daouda Diallo empêché

Abou Diallo

lundi 13 octobre 2014

RENTRÉE 2014: Les élèves piétinent le "Oubi tey jang tey" et prone le "maatey tidjiwouma tey"

Le cosydep , le M23 et le  ministère de l'éducation nationale en avait fait leur champs de bataille . A  travers le slogan "oubi tey ,jang tey" ils ont théorisés   le démarrage des cours dès le premiers jour de classe. Mais   ils  se sont heurtés à plusieurs obstacles .

Le 29 novembre 2014 malgré la vive polémique qu'avait soulevé cette date retenue par le ministre de l’éducation comme jour de rentrée officiel de l'école sénégalaise a finalement été confirmé comme le premier jour  de l'année scolaire 2014/2015 . Si  malgré  la fête de tabaski  ; les professeurs ; les maîtres et tout le personnel de l'administration scolaire ont rejoint leurs lieux  de travail,ils se désolent que leurs élèves continuent de se la couler douce chez eux . Une réplique tacite  au slogan "oubi tey jang tey" avec une attitude de "ma tey tidjiwouma tey". De Aéré Lao à Mboumba , de  Pété à Fanaye, de Cas-Cas  Demette les écoles orphelines de leurs élèves attendent désespérément le démarrage des cours