Ourossogui, 21 mars
Un atelier de renforcement de capacité
dans la lutte contre le Sida s’est ouvert vendredi à l’Espace jeunes de
la ville de Ourossogui à l’initiative du Groupe pour l’étude et
l’enseignement de la population (GEEP), a constaté l’APS.
Prennent part à cette rencontre de deux
jours, 30 participants notamment des membres des clubs de l’éducation à
la vie familiale (EVF) et des professeurs relais des techniques (PRT) de
la région de Matam.
L’objectif de l’atelier est d’améliorer la qualité de la réponse à apporter à l’infection du Vih. ‘’Durant les deux jours de la formation, les séquences pédagogiques seront organisées sous le format d’exercices pratiques en groupes restreints pour faciliter la mise en situation et l’appropriation. Elles seront suivies par des plénières pour assurer la mise en commun’’, a expliqué Abdoulaye Ba, Coordonnateur régional des clubs d’éducation à la vie familiale (EVF). Le GEEP appuyer par l’Alliance nationale de la lutte contre le Sida (ANCS) et le fonds mondial veut ainsi améliorer le management des clubs EVF et des PRT afin qu’ils ‘’puissent mener des actions de prévention et de sensibilisation’’ dans la lutte contre le Vih dans la région de Matam, a-t-il dit. ‘’Nous avons sollicité l’inspection d’académie pour qu’elle puisse nous permettre d’organiser dans les collèges et lycées des sessions de formation au profit des élèves dans l’objectif de former des futurs pères de familles qui à leur tour pourront constituer des relais’’, a ajouté M. Ba. Il a invité les participants à la formation à ‘’mieux redoubler d’effort’’ pour réussir le pari d’enrayer cette maladie dans la région de Matam où le taux de prévalence avoisine les 2% contre une moyenne nationale qui ne dépasse pas 1%.
MMT/OID
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vendredi 21 mars 2014
SENEGAL-SANTE-PREVENTION: Ourossogui : la lutte contre le Vih au menu d’un atelier de formation
Matam : des éleveurs sollicitent un report des locales du 29 juin
Ourossogui, 21 mars (APS) -
Les éleveurs de Matam (Nord-est)
sollicitent un report des élections locales du 29 juin prochain dont la
date correspond à la période de transhumance du bétail, sans quoi leur
participation à ces consultations électorales sera compromise, a indiqué
Abou Raby Bâ, président des unités pastorales de cette région.
"Le mois de juin va nous trouver
ailleurs, en dehors de nos lieux d'habitation, dans les autres régions
du Sénégal, où nos animaux pourront brouter de l'herbe et boire à leur
soif", a-t-il dit dans un entretien avec le correspondant de l'APS.
M. Bâ a également partagé le constat que, cette année, il y a un tarissement précoce du tapis herbacé dans la zone, anticipant ainsi le début de la transhumance du bétail.
"Actuellement, nous avons quitté nos villages pour chercher des pâturages plus cléments dans les autres régions, malgré l'effort fourni par le gouvernement pour subventionner les aliments du bétail, dans l'objectif de nous soutenir", a-t-il indiqué.
"Ce soutien n'a pas suffit pour faire vivre nos vaches et nos petits ruminants", a insisté M. Bâ. Selon lui, un report du scrutin permettrait aux éleveurs de participer aux élections municipales et départementales sans qu'ils soient obligés de perturber le calendrier de leurs activités pastorales.
Il s'y ajoute que "parmi nous, il y a des candidats qui veulent être élus à la tête des communes", a signalé le président des unités pastorales de la région de Matam. Sans un report, a-t-il soutenu, il leur sera difficile, voire impossible, de participer à ces élections pour les collectivités locales.
M. Bâ a également partagé le constat que, cette année, il y a un tarissement précoce du tapis herbacé dans la zone, anticipant ainsi le début de la transhumance du bétail.
"Actuellement, nous avons quitté nos villages pour chercher des pâturages plus cléments dans les autres régions, malgré l'effort fourni par le gouvernement pour subventionner les aliments du bétail, dans l'objectif de nous soutenir", a-t-il indiqué.
"Ce soutien n'a pas suffit pour faire vivre nos vaches et nos petits ruminants", a insisté M. Bâ. Selon lui, un report du scrutin permettrait aux éleveurs de participer aux élections municipales et départementales sans qu'ils soient obligés de perturber le calendrier de leurs activités pastorales.
Il s'y ajoute que "parmi nous, il y a des candidats qui veulent être élus à la tête des communes", a signalé le président des unités pastorales de la région de Matam. Sans un report, a-t-il soutenu, il leur sera difficile, voire impossible, de participer à ces élections pour les collectivités locales.
MMT/BK/SAB
jeudi 20 mars 2014
Graves révélations de Ibrahima Sène sur les dessous du Plan Senegaal émergent… (extrait)
gouvernement avait dit qu’il partait à Paris pour chercher un complément
de 4560 milliards de francs Cfa, tout en prenant l’engagement de
produire de 2014 à 2018 des recettes supplémentaires pour le budget de
l’Etat de 1296 milliards de francs Cfa. En d’autres termes, 324
milliards de francs Cfa par an. Je me demande donc pourquoi les
bailleurs de fonds l’ont cru, parce que, les performances en matière de
ressources fiscales ont été telles que nous sommes à environ 20% de
recettes du Produit intérieur brut (Pib). Le dépasser de cette manière
veut dire augmenter les taxes, réduire ou supprimer les subventions.
Aussi, réduire par exemple les subventions sur l’électricité au point
d’augmenter les tarifs, il va créer une crise sociale. Si les entrants
agricoles sont supprimés, le monde rural sera en grogne. Il a aussi pris
l’engagement de réduire les dépenses de 344 milliards de francs Cfa sur
les quatre ans. Mais quelles dépenses ? L’éducation, la santé ? S’il y
touche alors que les gens militent pour une plus grande dépense dans ces
secteurs, il met le pays en crise. Donc, qu’on le veuille ou pas, le
Pse est un nouveau programme d’ajustement structurel, accès sur
l’augmentation des recettes fiscales et la diminution des dépenses
publiques, particulièrement dans les secteurs sociaux. Si Macky Sall
veut agir ainsi pour permettre aux bailleurs d’amener ce qu’ils ont
promis, ce sera la croix et la bannière. Je pense qu’il peut éviter cela
en laissant de côtés les 3 724 milliards que Paris lui donne. Il n’en a
pas besoin si ce sont ces conditionnalités qui sont imposées. Il a un
autre canal car, les Chinois lui donnent 2500 milliards de francs Cfa,
plus que les 1800 milliards qu’il cherchait. Donc, il peut ne pas
appliquer ces conditionnalités. Mais s’il le fait, il aura des
problèmes. Alors qu’avec les Chinois, il n’aura aucun problème. Donc,
c’est vous dire que les gens veulent nous mettre da ns un programme
d’ajustement inacceptable. Mais, ce qu’il faut aussi savoir, c’est que
le financement de Paris est aussi conditionné par l’octroi de 240.000
hectares de terre. Quelle sera la position du monde rural sur cette
question ? Ce monde rural, je le rappelle, avait soutenu l’élection de
Macky Sall pour lui restituer les 640 000 hectares qu’Abdoulaye Wade
avait donnés à dix-sept attributaires dont dix sénégalais. Macky Sall
avait pris l’engagement de le faire. C’est ce qui explique le
ras-de-marrée dans le Fouta et un peu partout. Donc, le vote n’était
pas ethnique, mais c’était à cause de son engagement à propos des
terres. Il prend le pouvoir sans les restituer et veut encore en
prendre. Encore une fois, avec les Chinois, il n’y a pas toutes ces
conditionnalités. S’il répond à ces exigences, il y aura des problèmes
dans ce pays.
Le Professeur Chérif Daha Ba appelle à un retour aux sources
Dakar, 19 mars (APS) -
Le Professeur Chérif Daha Ba a appelé,
mercredi, lors de la présentation de ses deux ouvrages, les peuples
africains à un retour à la culture, aux valeurs traditionnelles pour ne
pas se perdre.
''C'est la culture qui va nous sauver.
Il faudrait que l'on questionne nos valeurs traditionnelles et que l'on
soit porteur de ces valeurs. Nous devons aller vers la culture pour
éviter de se perdre'', a-t-il dit lors de la présentation et la dédicace
de ces ouvrages, au Centre de recherche ouest africain
Ils sont intitulés "Crimes et délits dans la vallée du fleuve Sénégal de 1810 à 1970" et "Rythmes d'eaux et de savanes ou les facettes culturelles des Peulhs de la Sénégambie (1512- 1980)". Il sont parus à la maison d'éditions Harmathan Sénégal.
En expliquant les raisons qui l'ont poussé à écrire ''Rythmes d'eaux et de savanes ou les facettes culturelles des Peulhs de la Sénégambie (1512- 1980 '', le Professeur Chérif Daha Ba décrit la manière dont la société se penche sur ''la périphérie sociale (castes, danseurs, lutteurs...) qui, pourtant est la plus fertile'', selon lui.
''Cette perspective est d'autant plus porteuse et efficiente dans la mesure où la culture n'est pas un héritage global transmis de génération en génération mais, une construction bien élaborée qui s'inscrit et se situe dans la trame historique'', a-t-il expliqué.
''Ces castes, sont créatrices fécondes et sont les garants de nos patrimoines culturels, folkloriques, elles sont porteuses de toute la superstructure immatérielle des vécus des populations sénégambiennes'', a estimé M. Ba.
''Si nous nous intéressons exclusivement aux catégories captives qui sont en réalité, les segments sociaux porteurs de créativité artistique, nous n'ignorons guère les autres créateurs de nutriments culturels'', a-t-il relevé déplorant le fait que ''la basse classe, les classes aristocratiques dites ou prétendues nobles ne nous intéressent qu’accessoirement.''
Selon l'auteur, ''ces catégories privilégiées, créatrices d'idéologie de domination et de contrôle social ne participent qu'indirectement à la culture populaire, refusent de prendre part aux moments carnavalesques''.
L'ouvrage ''Rythmes d'eaux et de savanes ou les facettes culturelles des Peulhs de la Sénégambie (1512- 1980)'' permet à la fois d'analyser les faits culturels et de mettre l'accent sur les productions littéraires dont on ne soupçonnaient ni l'existence ni la saveur, encore moins l’élégance'', a soutenu le Professeur titulaire à l'UCAD, Alioune Badara Diané.
Déplorant la disparition de beaucoup de textes de la littérature orale, le Professeur Diané vante les mérites de l'ouvrage. '' Certains de ces textes ont un caractère poétique fortement marqué'', a-t-il ajouté.
Chérif Daha Ba est auteur d’une thèse de Doctorat de troisième Cycle, soutenue en 2002, portant sur ''La marginalité et l’exclusion au Sénégal.''
Ils sont intitulés "Crimes et délits dans la vallée du fleuve Sénégal de 1810 à 1970" et "Rythmes d'eaux et de savanes ou les facettes culturelles des Peulhs de la Sénégambie (1512- 1980)". Il sont parus à la maison d'éditions Harmathan Sénégal.
En expliquant les raisons qui l'ont poussé à écrire ''Rythmes d'eaux et de savanes ou les facettes culturelles des Peulhs de la Sénégambie (1512- 1980 '', le Professeur Chérif Daha Ba décrit la manière dont la société se penche sur ''la périphérie sociale (castes, danseurs, lutteurs...) qui, pourtant est la plus fertile'', selon lui.
''Cette perspective est d'autant plus porteuse et efficiente dans la mesure où la culture n'est pas un héritage global transmis de génération en génération mais, une construction bien élaborée qui s'inscrit et se situe dans la trame historique'', a-t-il expliqué.
''Ces castes, sont créatrices fécondes et sont les garants de nos patrimoines culturels, folkloriques, elles sont porteuses de toute la superstructure immatérielle des vécus des populations sénégambiennes'', a estimé M. Ba.
''Si nous nous intéressons exclusivement aux catégories captives qui sont en réalité, les segments sociaux porteurs de créativité artistique, nous n'ignorons guère les autres créateurs de nutriments culturels'', a-t-il relevé déplorant le fait que ''la basse classe, les classes aristocratiques dites ou prétendues nobles ne nous intéressent qu’accessoirement.''
Selon l'auteur, ''ces catégories privilégiées, créatrices d'idéologie de domination et de contrôle social ne participent qu'indirectement à la culture populaire, refusent de prendre part aux moments carnavalesques''.
L'ouvrage ''Rythmes d'eaux et de savanes ou les facettes culturelles des Peulhs de la Sénégambie (1512- 1980)'' permet à la fois d'analyser les faits culturels et de mettre l'accent sur les productions littéraires dont on ne soupçonnaient ni l'existence ni la saveur, encore moins l’élégance'', a soutenu le Professeur titulaire à l'UCAD, Alioune Badara Diané.
Déplorant la disparition de beaucoup de textes de la littérature orale, le Professeur Diané vante les mérites de l'ouvrage. '' Certains de ces textes ont un caractère poétique fortement marqué'', a-t-il ajouté.
Chérif Daha Ba est auteur d’une thèse de Doctorat de troisième Cycle, soutenue en 2002, portant sur ''La marginalité et l’exclusion au Sénégal.''
SDI/OID/AD
mercredi 19 mars 2014
Dédicace des livres de Chérif Daha Ba sur les Peulhs, à 16h
Dakar, 19 mars (APS) -
Le professeur Chérif Daha Ba procédera,
mercredi, à la dédicace de ses livres "Crimes et délits dans la vallée
du fleuve Sénégal de 1810 à 1970" et "Rythmes d'eaux et de savanes ou
les facettes culturelles des Peulhs de la Sénégambie (1512- 1980)".
Prévue à 16h au Centre de recherche
ouest africain (WARC, sigle anglais), cette cérémonie de présentation
est organisée par ledit centre, en collaboration avec la maison
d'édition L'Harmattan-Sénégal, a appris l'APS auprès des organisateurs.
Les professeurs Alioune Badara Diané et Babacar Mbaye Diop, de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), interviendront pour la présentation des deux ouvrages.
Les professeurs Alioune Badara Diané et Babacar Mbaye Diop, de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), interviendront pour la présentation des deux ouvrages.
SAB
Matam : la presse sensiblisée sur les enjeux des assises de l'éducation
Matam, 18 mars (APS) -
Un atelier de partage sur les enjeux,
objectifs et finalités des Assises de l’éducation et de la formation a
été organisé, mardi à Matam, à l'intention de la presse.
Cette rencontre est organisée par le
comité scientifique des Assises de l’éducation et de la formation de
Matam. Elle vise à élaborer ''un document à présenter au niveau national
avec l’ensemble des autres documents des autres régions pour définir
ainsi une stratégie globale pouvant permettre au Sénégal d’obtenir une
école d’émergence'', a dit Alassane Mbengue, inspecteur d’académie
adjoint de Matam
''Nous attendons de la presse (...) qu'elle véhicule l’information, afin de pouvoir toucher toutes les couches pour les sensibiliser sur les assises de l’éducation'', a souligné M. Mbengue.
''Nous attendons de la presse (...) qu'elle véhicule l’information, afin de pouvoir toucher toutes les couches pour les sensibiliser sur les assises de l’éducation'', a souligné M. Mbengue.
MMT/AD
mardi 18 mars 2014
Campagne pour consommer le riz local : El Hadj Diouf tient sa promesse et mobilise Akon, Pape Diouf, Lissa, Titi Camara
L’ancien international El Hadj Diouf en compagnie de Akon, Pape
Diouf, la top model Lissa sous la coordination de Titi Camara lance un
nouveau projet appelé ‘’ Un match pour l’auto-suffisante en riz ‘’.
Une caravane de sensibilisation va être lancée en avril pour inviter tous les Sénégalais à consommer le riz local. Titi Camara et ses amis se présentent désormais en défenseur du riz local, pour commencer. El hadji Diouf avait déjà donné l’avant gout de cette campagne à l’occasion du salon de l’Agriculture à Pari ou il avait pris l’engagement de soutenir la production et la consommation du riz locale.
Pour Titi Camara, « Il s’agit d’une campagne de sensibilisation visant à inciter les populations à consommer le riz produit au Sénégal. Il est important que la denrée la plus consommée puisse être produit dans le pays. Cela nous permettra de réduire le déficit de notre balance commerciale, de créer un nombre considérable d’emplois, surtout pour les jeunes, dans les régions de production actuelle et d’améliorer les conditions de vie des producteurs et des populations.
Au-delà du riz, il est important que les populations comprennent le lien entre consommer sénégalais et l’emploi: si vous achetez des biens et services produits au Sénégal, alors vous contribuez à payer le salaire des travailleurs sénégalais qui les ont produits. Si vous achetez d’autres biens et services produits à l’étranger, vous participez à payer le salaire des travailleurs étrangers qui les ont produits.
Plus la demande de biens et services produits au Sénégal est forte, plus les productions seront fortes et bien sûr, plus il y aura d’emplois disponibles pour assurer la production.
Consommer sénégalais n’est pas un effet de mode ou un slogan creux, c’est une nécessite économique, si l’on veut résorber le problème du chômage des jeunes et participer à l’émergence du Sénégal » soutient l’ami de Elhadji Diouf.
Source Senweb
Une caravane de sensibilisation va être lancée en avril pour inviter tous les Sénégalais à consommer le riz local. Titi Camara et ses amis se présentent désormais en défenseur du riz local, pour commencer. El hadji Diouf avait déjà donné l’avant gout de cette campagne à l’occasion du salon de l’Agriculture à Pari ou il avait pris l’engagement de soutenir la production et la consommation du riz locale.
Pour Titi Camara, « Il s’agit d’une campagne de sensibilisation visant à inciter les populations à consommer le riz produit au Sénégal. Il est important que la denrée la plus consommée puisse être produit dans le pays. Cela nous permettra de réduire le déficit de notre balance commerciale, de créer un nombre considérable d’emplois, surtout pour les jeunes, dans les régions de production actuelle et d’améliorer les conditions de vie des producteurs et des populations.
Au-delà du riz, il est important que les populations comprennent le lien entre consommer sénégalais et l’emploi: si vous achetez des biens et services produits au Sénégal, alors vous contribuez à payer le salaire des travailleurs sénégalais qui les ont produits. Si vous achetez d’autres biens et services produits à l’étranger, vous participez à payer le salaire des travailleurs étrangers qui les ont produits.
Plus la demande de biens et services produits au Sénégal est forte, plus les productions seront fortes et bien sûr, plus il y aura d’emplois disponibles pour assurer la production.
Consommer sénégalais n’est pas un effet de mode ou un slogan creux, c’est une nécessite économique, si l’on veut résorber le problème du chômage des jeunes et participer à l’émergence du Sénégal » soutient l’ami de Elhadji Diouf.
Source Senweb
Spéculation foncière La Société Civile pour un juste équilibre entre les investisseurs et l’agriculture familiale
Une quarantaine d’organisations de la société civile (OSC) africaine,
des organisations paysannes et groupes de base de plus de 25 pays se
réunissent pour une session de planification stratégique, qui va
permettre au bout des deux jours de sortir une plateforme
Cette plateforme, selon Amadou Kanouté directeur exécutif de COCIDEV (Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement), aura pour objectif de formuler la stratégie d’engagement des OSC africaines dans l’Initiative sur les Politiques Foncières (Land Policy Initiative, LPI). « Elle définira les stratégies et comment impliquer la société civile africaine dans l’Initiative sur les politiques foncières et pour que aussi le message puisse être plus concis dans la formulation de cette LPI ».
Cette dernière, selon le souhait d’Amadou Kanouté, devrait offrir les garanties pour que la spéculation des terres soit un mauvais souvenir. « Autant les Etats appellent l’investissement pour venir dans l’agriculture, autant il faut chercher le juste milieu pour que les intérêts des exploitations familiale soient prises en compte. C’est 70% de ces exploitations qui assurent notre sécurité alimentaire. Nos états vivent sous la contrainte d’investissements alors il nous faut nous assurer en tant que société civile que ce travail d’éveil nous le menions au plan continental pour nous assurer que la balance ne penche pas en faveur des investisseurs au détriment de l’agriculture familiale».
Les initiatives pour y arriver, selon lui, c’est «d’abord de demander l’arrêt de l’accaparement des terres, et de lancer un appel pour dire que 650.000 hectares donnés à 17 investisseurs nationaux ou privés en l’espace de 10 ans représentent 17% des surfaces cultivables de notre pays. C’est beaucoup trop, il faut arrêter et faire un moratoire sur l’accaparement de terres et que nous puissions aller vers une réforme foncière consensuelle. Et la deuxième chose c’est de nous impliquer par exemple dans la commission nationale de réforme foncière ».
Source Dakaractu
Cette plateforme, selon Amadou Kanouté directeur exécutif de COCIDEV (Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement), aura pour objectif de formuler la stratégie d’engagement des OSC africaines dans l’Initiative sur les Politiques Foncières (Land Policy Initiative, LPI). « Elle définira les stratégies et comment impliquer la société civile africaine dans l’Initiative sur les politiques foncières et pour que aussi le message puisse être plus concis dans la formulation de cette LPI ».
Cette dernière, selon le souhait d’Amadou Kanouté, devrait offrir les garanties pour que la spéculation des terres soit un mauvais souvenir. « Autant les Etats appellent l’investissement pour venir dans l’agriculture, autant il faut chercher le juste milieu pour que les intérêts des exploitations familiale soient prises en compte. C’est 70% de ces exploitations qui assurent notre sécurité alimentaire. Nos états vivent sous la contrainte d’investissements alors il nous faut nous assurer en tant que société civile que ce travail d’éveil nous le menions au plan continental pour nous assurer que la balance ne penche pas en faveur des investisseurs au détriment de l’agriculture familiale».
Les initiatives pour y arriver, selon lui, c’est «d’abord de demander l’arrêt de l’accaparement des terres, et de lancer un appel pour dire que 650.000 hectares donnés à 17 investisseurs nationaux ou privés en l’espace de 10 ans représentent 17% des surfaces cultivables de notre pays. C’est beaucoup trop, il faut arrêter et faire un moratoire sur l’accaparement de terres et que nous puissions aller vers une réforme foncière consensuelle. Et la deuxième chose c’est de nous impliquer par exemple dans la commission nationale de réforme foncière ».
Source Dakaractu
SENEGAL-RELIGION La 73 ème édition du Daaka de Médina Gounass célébrée à partir du 12 avril
Dakar, 18 mars (APS) -
La 73-ème édition du Daaka de Médina
Gounass (62 km de Vélingara) aura lieu du 12 au 22 avril, annonce un
communiqué reçu à l’APS.
Le Daaka désigne la retraite spirituelle
instituée en 1942, par le marabout Thierno Mohamadou Saidou Bah, à
Médina Gounass, dans la région de Kolda.
Elle se tient chaque année à 10 km du village religieux. Elle est marquée notamment par des prières et des récitals de Coran.
Elle se tient chaque année à 10 km du village religieux. Elle est marquée notamment par des prières et des récitals de Coran.
FD/OID
SENEGAL-COLLECTIVITES Ourossogui : le budget de la mairie arrêté à plus de 600 millions
Ourossogui, 18 mars (APS) -
Le budget de la mairie de Ourossogui
(Nord-est), arrêté à 610 millions 637.554 francs CFA pour l'exercice
2014, a été adopté à une majorité de conseillers municipaux, lundi lors
d'une séance présidée par le préfet Khadim Guèye.
S'adressant à la presse, peu après cette
séance, le maire Samba Nabel Dia, a déclaré que ce budget voté devrait
permettre à son équipe de réaliser des projets de développement déjà
arrêtés dans des domaines tels que l'éducation, la santé et les
infrastructures.
M. Dia a réagi à certaines critiques selon lesquelles une large part du budget, soit 75%, est réservée aux charges de fonctionnement, mais l'édile a justifié ce déséquilibre en affirmant que les agents de la mairie de Ourossogui, tous bénéficiaires d'un contrat à durée indéterminée (CDI), sont bien payés.
"C'est à cause de cette lourde charge que le budget est utilisé à 75% pour le fonctionnement" des services de la mairie, a-t-il déclaré, sans convaincre certains de ses adversaires comme Djiby Nalla Sy, qui convoite son fauteuil.
Selon M. Sy, la commune de Ourosogui va peiner à mettre en œuvre ses projets de développement, compte tenu du déséquilibre entre dépenses de fonctionnement et d'investissements.
M. Dia a réagi à certaines critiques selon lesquelles une large part du budget, soit 75%, est réservée aux charges de fonctionnement, mais l'édile a justifié ce déséquilibre en affirmant que les agents de la mairie de Ourossogui, tous bénéficiaires d'un contrat à durée indéterminée (CDI), sont bien payés.
"C'est à cause de cette lourde charge que le budget est utilisé à 75% pour le fonctionnement" des services de la mairie, a-t-il déclaré, sans convaincre certains de ses adversaires comme Djiby Nalla Sy, qui convoite son fauteuil.
Selon M. Sy, la commune de Ourosogui va peiner à mettre en œuvre ses projets de développement, compte tenu du déséquilibre entre dépenses de fonctionnement et d'investissements.
MMT/BK/SAB
lundi 17 mars 2014
Eureka !Des foutankés inventent MEDICSYSTEM pour une révolution de notre système de santé
MAS(mobile application system) retenez bien ce nom, c'est cette société va révolutionner le secteur de la santé au Sénégal dans quelques années MAS est un Groupe d’ingénieurs qui développe des relations privilégiées avec plusieurs entreprises et particuliers au Sénégal.
Fort d’une expertise dans le domaine des nouvelles technologies, MAS est une des rares sociétés du marché qui adresse verticalement toute la chaîne de valeur des services induits par l'avènement de la révolution digitale.
Le web et le mobile sont devenus deux canaux de prédilection afin d'acquérir et élargir une base de client, fidéliser des usagers, optimiser la mise en contact des entreprises avec leur cible, mieux segmenter et comprendre les communautés qu'elles adressent.
Le génie , Oumar Samba Ly ancien du collège de Mboumba a été choqué un jour pendant ses vacances au Sénégal par le sort dramatique d'une malade qui a succombé devant ses yeux.Une dame de 30 ans atteinte de cancer a eu la malchance de soigner avec des sirops et des piqures alors qu'un diabète sournois la ronger sans que le médecin le sache.Inadmissible selon M Ly pour qui le bilan médical de la patiente devait être obligatoirement à la disposition du médecin avant toutes prescription d'ordonnances .Alors combien de malades ont été et surtout seront victimes de soins appropriés dus à l'ignorance de leur précédents clinique?La réponse qui trouble la conscience du jeune ingénieur l'oriente ,une fois de retour au canada ,à ne plus se lamenter de ce fait dont il a été témoin,mais de lui trouver une solution.Il inventa alors ce logiciel MEDICSYSTEM.
MEDICSYSTEM est un système d'information hospitalier dédié
à la gestion du dossier patient, la planification de l'activité du
service médical de santé et la gestion de l'activité clinique des
praticiens.
MEDICSYSTEM est architecturé autour du dossier unique du
patient, il offre à chaque intervenant de santé une information
médicale fonctionnelle et complète.
MEDICSYSTEM a été pensé suivant la démarche du dossier
patient unique. Le patient et son parcours dans l’établissement
sont à la fois le point de départ et le point focal du suivi médical
et paramédical.
MEDICSYSTEM est totalement conçu de telle sorte qu’il est
adaptable aux habitudes et à l’organisation administrative et
médicale de chaque structure.
MEDICSYSTEM se compose de plusieurs modules métiers
articulés autour d’une seule base de données, réceptacle
unique de toutes les informations de l’établissement.
MEDICSYSTEM offre des fonctionnalités innovantes développées
dans un environnement technique de pointe et avec une
ergonomie confortable et intuitive. Une utilisation collaborative
entre tous les acteurs.
MEDICSYSTEM permet de :
améliorer/accélérer des procédures,
améliorer la visibilité,
réduire les erreurs
améliorer la qualité des soins et de suivi des patients
maitriser les dépenses en termes de soins sociaux
assurer la traçabilité des actions de soins
disposer d’une base de données décisionnelle
saisir les informations médicales directement dans le dossier
mettre l’information à disposition de l’équipe soignante
garder l’information dans le temps
Assurer une certaine traçabilité des données et informations
•••••••••••
MEDICSYSTEM SE COMPOSE DE PLUSIEURS MODULESMÉTIERS ARTICULÉS AUTOUR D’UNE SEULE BASE DEDONNÉES, RÉCEPTACLE UNIQUE DE TOUTES LES INFORMATIONS DE CONSULTATIONS DES PATIENTS.
MEDICSYSTEM OFFRE DES FONCTIONNALITÉS INNOVANTES DÉVELOPPÉES DANS UN ENVIRONNEMENT TECHNIQUE DE POINTE ET AVEC UNE ERGONOMIE CONFORTABLE ET INTUITIVE.
UNE UTILISATION COLLABORATIVE ENTRE TOUS LES ACTEURS DU SERVICE DE SANTÉ
Le gouvernement a le devoir de s'appuyer sur des expatriés qui ont la tête entièrement au pays pour amorcer l'émergence par des raccourcis qu' offre la maitrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication
Adama Gaye
Fort d’une expertise dans le domaine des nouvelles technologies, MAS est une des rares sociétés du marché qui adresse verticalement toute la chaîne de valeur des services induits par l'avènement de la révolution digitale.
Le web et le mobile sont devenus deux canaux de prédilection afin d'acquérir et élargir une base de client, fidéliser des usagers, optimiser la mise en contact des entreprises avec leur cible, mieux segmenter et comprendre les communautés qu'elles adressent.
Le génie , Oumar Samba Ly ancien du collège de Mboumba a été choqué un jour pendant ses vacances au Sénégal par le sort dramatique d'une malade qui a succombé devant ses yeux.Une dame de 30 ans atteinte de cancer a eu la malchance de soigner avec des sirops et des piqures alors qu'un diabète sournois la ronger sans que le médecin le sache.Inadmissible selon M Ly pour qui le bilan médical de la patiente devait être obligatoirement à la disposition du médecin avant toutes prescription d'ordonnances .Alors combien de malades ont été et surtout seront victimes de soins appropriés dus à l'ignorance de leur précédents clinique?La réponse qui trouble la conscience du jeune ingénieur l'oriente ,une fois de retour au canada ,à ne plus se lamenter de ce fait dont il a été témoin,mais de lui trouver une solution.Il inventa alors ce logiciel MEDICSYSTEM.
MEDICSYSTEM est un système d'information hospitalier dédié
à la gestion du dossier patient, la planification de l'activité du
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MEDICSYSTEM est architecturé autour du dossier unique du
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Adama Gaye
samedi 15 mars 2014
L' Agrobusiness attaque le Sénégal: L'Italie lorgne les terres de l'Afrique
Plan d'action national italien pour les énergies renouvelables : quelles implications pour l'accaparement des terres en Afrique
L'Etat italien a affecté 200 milliards d'euros aux incitants à la production d'électricité d'origine renouvelable pour les 20 prochaines années (2013-2032). C'est ce qui ressort du dernier système d'incitants pour les énergies renouvelables, présenté en juillet 2012, qui se rapporte à l'énergie produite à partir de la biomasse, le biogaz et les bioliquides.
Concrètement, cela signifie qu'il y aura une avalanche de subventions avec un fort impact sur les choix effectués dans le secteur de l'énergie. La charge financière retombera sur les épaules des utilisateurs d'électricité italiens, qui font déjà face à une hausse de 7 % de leur facture d'électricité pour les énergies renouvelables. Mais les conséquences sociales, économiques et environnementales les plus dramatiques seront ressenties à des milliers de kilomètres de là.Le boom des biocarburants
Pour mettre en œuvre le Protocole de Kyoto de 1997, le Conseil et le Parlement européens ont approuvé en 2009 la directive 2009/28/CE relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables.50 Cette directive fixe deux objectifs contraignants à l'horizon 2020. Le premier est d'obtenir 20 % de la consommation énergétique de l'UE à partir de sources renouvelables, et permet à chaque État membre de fixer sa cible nationale spécifique (17 % dans le cas de l'Italie). Le second est d'obtenir 10 % de la consommation énergétique européenne liée au transport à partir de sources renouvelables (biocarburants).
Comme l'exige cette directive, en juillet 2010, l'Italie notifiait à la Commission européenne son « Plan d’action national en matière d’énergies renouvelables », transposé dans le droit national par le décret législatif n°028 de 2011.
En Italie, la production d'électricité d'origine renouvelable a été financièrement encouragée par l'État depuis 1992. Cependant, depuis 2007, le mécanisme d'incitants assume un rôle beaucoup plus important, notamment au travers d’une subvention publique spécifique accrue pour l’énergie produite à partir de la biomasse, du biogaz et des bioliquides. Les budgets de l'État italien pour 2007 et 2008 prévoyaient de nouveaux systèmes de subventions visant à soutenir spécifiquement la construction d'installations pour la production d'électricité par le biais de sources d'énergie renouvelables, notamment la biomasse et le biogaz. Depuis lors, plusieurs centaines de petites centrales électriques (moins d'un mégawatt) ont été construites partout dans le pays, fortes de leurs subventions. Le coût de leurs infrastructures, chiffré en millions d'euros, a été très rapidement amorti. Ainsi, les groupes industriels ayant construit ces centrales ont pu réaliser rapidement des profits avec très peu de risques financiers.
Dans le même temps, le discours sur les « chaînes d’approvisionnement courtes en biomasse », où la matière première est produite dans un rayon de 70 km autour de la centrale, a fait son apparition pour la première fois dans la législation nationale. La mesure incitative la plus importante a été réservée à la biomasse produite près des installations de production électrique, ou à la biomasse produite au moyen d'accords de production agricole. Toutefois, il a fallut plusieurs années avant que le gouvernement n’établisse, par voie législative, des critères de traçabilité de la chaîne d’approvisionnement.
Les objectifs de l'UE, auxquels s’ajoutent les subventions italiennes, ainsi que le vide juridique lié à la traçabilité de l'origine des matières premières, ont ouvert une manne commerciale extrêmement rentable potentiellement aux entreprises italiennes actives dans le domaine de la production de biomasse à brûler dans les centrales italiennes, ou à transformer et vendre comme biocarburant.
Même après les exigences de traçabilité, l’introduction de procédures pour la production d'électricité à partir de biomasse, et les incitants accrus pour les chaînes courtes adoptés par le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Forêts en 2010, les pouvoirs régionaux, qui sont censés appliquer le décret localement, le font sans aucune coordination et en l'absence d'une stratégie nationale cohérente, créant ainsi un panorama très divers d’une région à l’autre.
Les effets de la politique italienne à l’étranger
Dans ce contexte, le fait que, depuis 2007-2008, plus de 20 entreprises italiennes aient posé leur regard sur des centaines de milliers d'hectares de terres agricoles dans le monde entier, principalement en Afrique, pour lancer des essais pilotes de production de la biomasse, ne peut pas être considéré comme une coïncidence (Tableau 1).51 Les entreprises le confirment elles-mêmes, avec un exemple qui se démarque fortement.
Tableau 1 : Accaparement de terres pour les biocarburants en Afrique par des sociétés italiennes
Pays cible | Société | Investissement prévu (millions USD) | Superficie prévue (ha) | Cultures |
Algérie, Cameroun, Égypte, Ghana, Guinée-Équatoriale, Maroc, Mozambique, Sénégal, Togo | Agroils | 250 000 | jatropha, colza, tournesol | |
Angola | ENI | 350 | 12 000 | palmier à huile |
Bénin | Green Waves | 250 000 | tournesol | |
Congo Brazzaville | ENI | 350 | 70 000 | palmier à huile |
Congo Brazzaville | Fri-EL Green Power | 40 000 | palmier à huile | |
Éthiopie | Fri-El Green Power | 7.2 | 30 000 | jatropha, palmier à huile |
Éthiopie | Nuove Iniziative Industriaii | 40 000 | jatropha | |
Guinée | Nuove Iniziative Industriali | 710 000 | jatropha | |
Kenya | Nuove Iniziative Industriali | 50 000 | jatropha | |
Madagascar | TRE-Tozzi Renewable Energy | 300 | 100 000 | jatropha |
Madagascar | Delta Petroli | 70 | 30 000 | jatropha |
Madagascar | Troiani & Ciarocchi | 100 000 | jatropha | |
Mozambique | Aviathrough Aviam Ltd | 16 | 10 000 | jatropha |
Mozambique | Seci Api Biomasse | 15 | 6 300 | jatropha |
Mozambique | Bioenergy Italia SpA | 20 | 120 | jatropha |
Mozambique | Moncada Energy Group Srl | 27 | 15 000 | jatropha |
Mozambique | Moncada + Petromoc | 15 | 10 000 | |
Mozambique | MedEnergy Global | 85 | 10 000 | palmier à huile |
Mozambique | Società Fondiaria Industriale Romagnola | 60 | 8 600 | canne à sucre |
Mozambique, Sierra Leone | CIR Group | 4 | 45 000 | palmier à huile |
Nigeria | Fri-EL Green Power | 100 000 | palmier à huile | |
Sénégal | Nuove Iniziative Industriali | 50 000 | jatropha | |
Total | 970 | 1 987 020 | ||
Source : Re:Common. Les blancs signifient que les informations ne sont pas disponibles. Version détaillée disponible sur demande. |
Quant à son contrat foncier au Sénégal, le représentant de Tozzi en exposait tous les avantages : « Au Sénégal, le tableau est positif. Nous sommes sur le point d'obtenir une concession de 50 000 hectares (au titre d'un contrat de bail de 99 ans) (...). Nous pourrons exporter notre production d’huile ; le gouvernement s’est uniquement réservé le droit d'acheter une part de notre production au prix du marché. Le gouvernement nous a également permis d'importer en franchise les matériaux et les équipements nécessaires à notre démarrage. »53
Cependant, quelques années plus tard, si on en juge par la situation sur le terrain, les projets de biocarburants de Tozzi aussi bien au Sénégal qu’à Madagascar, n’ont pas réussi grand chose. Au Sénégal, après une tentative avortée de relocaliser et de relancer le projet, Tozzi a décidé d'abandonner l'investissement.54 À Madagascar, où Tozzi entend cultiver 100 000 ha d’ici à 2019 et où la société dispose actuellement de 6 558 ha, l’opposition des communautés grandit et la rumeur d’« un brusque revirement dans le plan d'affaires de la société » s’est propagée. D’anciens employés du projet nous ont informés que le projet jatropha était abandonné et qu’environ 5 millions de semis de jatropha avaient été jetés au cours des premiers mois de 2013, car le « plan s’oriente désormais vers autre chose, peut-être vers l'exploitation du riche sous-sol de la région. »55
Les mesures législatives italiennes bancales et incohérentes, qui dopent les énergies renouvelables, jouent très probablement un rôle dans le comportement apparemment incohérent et contradictoire des sociétés à l'étranger.
Chez elle, Tozzi a choisi la région des Pouilles, dans le sud de l'Italie, pour terrain d'expérimentation privilégié. La société envisageait d’y construire trois grandes centrales de biomasse auxquelles les collectivités locales concernées par les projets s’opposaient largement. En juillet 2008, les pouvoirs locaux des Pouilles ont promulgué un décret visant l'installation de centrales électriques produisant de l'énergie à partir de biomasse.56 Ce décret comprend des normes relatives à la traçabilité des matières premières à brûler dans ces centrales et impose un minimum obligatoire de 30 % à cultiver dans un périmètre de 70 kilomètres autour des centrales. Tout en laissant la possibilité, pour Tozzi, d’importer encore d'importantes quantités de matière première de l’étranger, ceci offrait également des incitants financiers et de procédure pour utiliser la biomasse locale. Plus tard, Tozzi a commencé à conclure des accords de production avec plusieurs syndicats locaux d’agriculteurs pour s’assurer un approvisionnement constant de cultures à brûler dans la centrale de Sant'Agata. En juillet 2013, cette centrale a reçu l'agrément de la région pour obtenir les subventions publiques les importantes possibles. Cela a-t-il quelque chose à voir avec le fait que Tozzi enterre ses projets de production de jatropha à Madagascar et au Sénégal ?
Reliant les pointillés
Le fait que des entreprises italiennes aient pris le contrôle de vastes portions de terres en Afrique en 2007-2008 en vue d’y produire des cultures pour biocarburants est validé par les faits sur le terrain. Il est fort probable que ceci ait été motivé par le système d'incitations mis en place dans le cadre du Plan d'action national italien pour les énergies renouvelables. Il est possible que les récents changements constatés dans les plans d'affaires de ces sociétés dans plusieurs pays africains découlent de la reconnaissance que le jatropha n'est ni rentable ni durable écologiquement et socialement. Mais il est également tout à fait possible que les entreprises délaissent la production d’agrocarburants à grande échelle en Afrique pour s’orienter vers une production locale à chaîne courte en conséquence de l’élaboration lacunaire de la législation italienne. L'impact que cela pourrait avoir sur d’autres accaparements de terres pour biocarburants en Afrique par des sociétés italiennes, sans parler des projets de substitution prévus sur le sol italien, doit être étroitement surveillée.
vendredi 14 mars 2014
SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE Sorti de la police, Farba Ngom proclame son idéal républicain
Agnam Wouro Ciré (Matam), 13 mars (APS) -
Le député Farba Ngom, entendu jeudi au
commissariat de police de Matam dans le cadre de l'enquête sur des
violences politiques, a déclaré qu'il avait répondu par respect pour les
lois de la République mais aussi pour préserver l'image du président
Macky Sall dont il se dit le griot de famille.
"J’ai répondu à la police sans même
recevoir une convocation du procureur de la République, ni celle de la
police. (...). Le procureur ne m’a parlé qu’au téléphone", a dit M.
Ngom, lors d’un point de presse organisé à sa résidence à Agnam Wouro
Ciré, après son audition à la police de Matam (Nord-est).
M. Ngom, qui fait partie des responsables locaux de l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir), est cité dans l'affaire de coups tirés lors d'affrontements entre des militants de ce parti, mais obéissant à des responsables de tendances opposées à Matam.
"Ma présence dans les locaux de la police constitue une preuve que je n’ai jamais pas refusé de répondre. Je suis un républicain, nul n’est infaillible devant la loi", a dit le parlementaire, lors de sa rencontre avec les journalistes de la presse locale.
Des informations avaient fait état de son refus de répondre à la justice pour les besoins d'une enquête de police demandée par le parquet de Matam. Ses adversaires avaient qualifié ce geste de "faux-bond", pour s'en plaindre encore.
"J’ai fait ceci dans l’intérêt de ne pas créer un désordre public parce que toutes les populations composant les communautés rurales du Bosséa (ancienne province locale) avaient pris un engagement de m’accompagner à la police. C’est ainsi que j’ai jugé opportun d’anticiper sur le jour pour éviter cet attroupement", s'est justifié M. Ngom.
Il a ajouté: "Je suis convoqué par la police pour répondre et pouvoir situer les responsabilités des actes occasionnés par mes hommes et ceux de Mamadou Mori Diaw", maire de Matam et responsable aussi de l'APR.
Selon Farba Ngom, les derniers incidents violents de Matam ont failli occasionné des morts des deux camps. "Concernant les coups que j’ai tirés en l’air, si cela n’était pas fait, on m’aurait tué. Ce fut un avertissement pour me sauver."
M. Ngom a donné une autre envergure à l'incident. "Je n’accepte pas que les gens passent par ma personne pour enfin ternir l’image de marque du président Maky Sall", a affirmé M. Ngom, qui siège à l'Assemblée nationale depuis juillet 2012.
Ce proche de la famille du chef de l'Etat a repoussé les lignes de sa défense, en disant : "On ignore pas que le président a été toujours contre l’impunité. Il l’a toujours combattu l’impunité depuis qu’il est au pouvoir".
"Je ne peux pas échapper à la règle, si j’avais reçu la convocation de la police ou bien celle du procureur, je leur aurais répondu immédiatement parce que nul n’est au-dessus de la loi", a soutenu M. Ngom.
M. Ngom, qui fait partie des responsables locaux de l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir), est cité dans l'affaire de coups tirés lors d'affrontements entre des militants de ce parti, mais obéissant à des responsables de tendances opposées à Matam.
"Ma présence dans les locaux de la police constitue une preuve que je n’ai jamais pas refusé de répondre. Je suis un républicain, nul n’est infaillible devant la loi", a dit le parlementaire, lors de sa rencontre avec les journalistes de la presse locale.
Des informations avaient fait état de son refus de répondre à la justice pour les besoins d'une enquête de police demandée par le parquet de Matam. Ses adversaires avaient qualifié ce geste de "faux-bond", pour s'en plaindre encore.
"J’ai fait ceci dans l’intérêt de ne pas créer un désordre public parce que toutes les populations composant les communautés rurales du Bosséa (ancienne province locale) avaient pris un engagement de m’accompagner à la police. C’est ainsi que j’ai jugé opportun d’anticiper sur le jour pour éviter cet attroupement", s'est justifié M. Ngom.
Il a ajouté: "Je suis convoqué par la police pour répondre et pouvoir situer les responsabilités des actes occasionnés par mes hommes et ceux de Mamadou Mori Diaw", maire de Matam et responsable aussi de l'APR.
Selon Farba Ngom, les derniers incidents violents de Matam ont failli occasionné des morts des deux camps. "Concernant les coups que j’ai tirés en l’air, si cela n’était pas fait, on m’aurait tué. Ce fut un avertissement pour me sauver."
M. Ngom a donné une autre envergure à l'incident. "Je n’accepte pas que les gens passent par ma personne pour enfin ternir l’image de marque du président Maky Sall", a affirmé M. Ngom, qui siège à l'Assemblée nationale depuis juillet 2012.
Ce proche de la famille du chef de l'Etat a repoussé les lignes de sa défense, en disant : "On ignore pas que le président a été toujours contre l’impunité. Il l’a toujours combattu l’impunité depuis qu’il est au pouvoir".
"Je ne peux pas échapper à la règle, si j’avais reçu la convocation de la police ou bien celle du procureur, je leur aurais répondu immédiatement parce que nul n’est au-dessus de la loi", a soutenu M. Ngom.
MMT/SAB
jeudi 13 mars 2014
SENEGAL-AGRICULTURE:Le riz local ''ne correspond pas à la demande'' (spécialiste)
Dakar, 13 mars (APS) –
Le riz produit dans la vallée du fleuve
Sénégal ''ne correspond pas aux besoins des populations'', a déclaré,
jeudi à Dakar, Lansana Gagny Sakho, directeur général du cabinet Experts
Vision, déplorant les problèmes liés aux prix pratiqués sur le marché.
‘’Ce qui manque aux Sénégalais pour
produire le riz, en particulier pour répondre aux besoins du marché,
c’est que le riz qui est produit localement ne correspond pas à la
demande des populations’’, a-t-il dit, lors du forum des acteurs sur
les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal.Cette rencontre se tient dans le cadre de la 15ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), du 5 au 18 mars.
‘’Vous avez des aspects qualité qui peuvent être réglés mais le riz qui sort de la vallée du fleuve Sénégal coûte à peu près 230.000 francs la tonne, alors que le riz qui est importé d’Inde coûte 215.000 francs la tonne. Le gros problème est là’’, a-t-il déploré.
Selon lui, ‘’ce qu’il faut savoir c’est que pour y arriver, il faut qu’on arrive à une logique de protection, de subvention, c'est-à-dire demander aux importateurs d’avoir un quota de riz local ou alors, l’Etat arrête de subventionner le riz’’.
M. Sakho a indiqué qu’ ‘’on ne peut pas développer la filière de riz local en disant que nous allons baisser les denrées de première nécessité’’.
‘’Le gouvernement doit soutenir les personnes qui investissent dans la filière. Il faut aussi qu’on se dise la vérité sur les prix. Les chiffres qui sont donnés par le ministère de l'Agriculture concernant les récoltes sont des données erronées’’, a-t-il soutenu.
Attendu aujourd'hui jeudi devant les enquêteurs, Farba Ngom anticipe et dit ses vérités
Accusé d'avoir défié l'autorité de la justice en refusant de
déférer à la convocation de la Police, le député et griot du Président
Macky Sall nie et soutient : "Ma convocation devant les enquêteurs était
prévue demain jeudi, mais j'ai décidé d'aller répondre au procureur de
Matam pour éviter le déplacement de mes partisans qui tenaient à se
rendre en masse à Matam. Dans les trois communautés rurales d'Agnam
Civol, il était prévu de mobiliser 100 cars pour convoyer les militants à
Matam", a indiqué d'emblée Farba Ngom, d'après L'As. Il a évoqué les
raisons qui l'ont poussé à déférer à la convocation. La première raison :
c'est pour ne pas permettre à des opposants ou des personnes
malintentionnées de se servir de lui pour accéder au Président Macky
Sall. Deuxième raison : "le président Macky Sall est le premier
Sénégalais à conseiller aux gens de répondre à la justice lorsque
celle-ci a besoin d'eux".
mardi 11 mars 2014
Une caravane de Tostan contre l'excision et les mariages précoces à Matam et Podor
Matam, 11 mars (APS) -
Une caravane de 15 jeunes volontaires va
sillonner pendant quatre jours, à partir de ce mardi, plusieurs
localités des départements de Matam et Podor, dans le nord du pays, pour
sensibiliser les populations locales sur les droits humains et les
dangers liés à certaines pratiques coutumières telles que l'excision.
A l'initiative de l'antenne locale de
l'ONG Tostan, cette caravane va visiter différents villages du Dande
Mayo et du Diéri, indique un communiqué reçu du correspondant de l'APS à
Matam.
Il précise que la caravane prendra départ devant la préfecture de Matam pour sillonner les localités évoquées en délivrant des messages sur les dangers des mariages précoces et forcés et des grossesses précoces.
Il précise que la caravane prendra départ devant la préfecture de Matam pour sillonner les localités évoquées en délivrant des messages sur les dangers des mariages précoces et forcés et des grossesses précoces.
MMT/BK
Violences politiques à Matam : le procureur affiche sa plus grande fermeté
Le procureur de la République auprès du tribunal
régional de Matam, Cheikh Diakhoumpa, a révélé lundi que malgré les
pressions qu’il recevait à partir de Dakar, il mènerait à terme son
travail sur les violences commises par des militants de l’Alliance pour
la République (APR, au pouvoir).
Il a évoqué des menaces d’arrêt de l’enquête qu’il a
confiée à la police afin de pouvoir situer les responsabilités sur les
violents incidents entre les partisans du maire de Matam, Mamadou Mori
Diaw, et ceux du député Farba Ngom.
‘’Je n’arrête pas l’enquête et je compte aller jusqu’au bout’’, a déclaré à l'APS M. Diakhoumpa, qui a confié qu’il était prêt à remettre sa démission si ces pressions continuaient à le gêner dans la poursuite de l’enquête.
Selon le procureur, les politiciens suspectés d’avoir été à l’origine des violences du 1er mars à Matam ont violé la loi en organisant des manifestations non autorisées et en causant un trouble à l’ordre public.
‘’Je n’arrête pas l’enquête et je compte aller jusqu’au bout’’, a déclaré à l'APS M. Diakhoumpa, qui a confié qu’il était prêt à remettre sa démission si ces pressions continuaient à le gêner dans la poursuite de l’enquête.
Selon le procureur, les politiciens suspectés d’avoir été à l’origine des violences du 1er mars à Matam ont violé la loi en organisant des manifestations non autorisées et en causant un trouble à l’ordre public.
MMT/SAB
lundi 10 mars 2014
Aéré Lao :Ziaara de El Hadji Mohamadoul Zeynidini Ba,impressionnante valse de ministres
La ziarra édition 2014 de El Hadji Mohamadoul Zeynidini Ba a vécu. Sans polémique aucune on peut dire que jamais , dans l'histoire de cette manifestation qu'un succès aussi éclatant n'a été enregistré. Rien que pour les deux jour,la ville a vue la valse de 5 ministres et pas des moindres. Le vendredi soir déjà c' était les ministres Diène Farba Sarr et Mamadou Talla qui ont rehaussés de leur présence la cérémonie du gamou première activité du week end religieux .Le samedi matin les fidèles se sont recueillis sur la tombe de Mohamadou Zeydine Ba aux cimetières de Aéré Lao .La cérémonie officielle sera présidé par le ministre de l'intérieur Ablaye Daouda Diallo,le ministre de l'environnement Mor Ngom, et celui des collectivités locales Me Oumar Loum. Ce dernier a procédé à la pose de la première pierre d'une Daara moderne qui sera construit sur les lieux même où la Ziarra a eu lieu.Le ministre de la communication et de la promotion de la bonne gouvernance Abdoulatif Coulibali est représenté par son épouse de même que le ministre des finances Amadou Ba . Le directeur de l'A.P.I.X Monsieur Mountaga Sy , maître d'oeuvre de la cérémonie s'est confié à tous ses parents de la ville pour l'aider à rendre la monnaie pour l'insigne honneur et la confiance que le Président Macky Sall à placé en lui .Il s'érige en rassembleur et s'engage à ne ménager aucun effort pour le développement de Aéré Lao et du Sénégal. En tout cas il a pour beaucoup contribué à l'amélioration remarquable et remarqué du décor de la ziarra avec la location des tentes de "sahel bâche", de bus Dakar-dem-dikk,des écrans géants qui diffusent directement la cérémonie à l'extérieur de la tente. Un récital de quelques sourates du coran est prononcé par un jeune disciple de la famille pour sa consécration et sa maitrise du livre saint . Il revenait au Maire de la ville Monsieur Samba Hawa Ly de souhaiter la bienvenue à ses hôtes .Il a en profité pour faire une biographie sommaire du vénéré El Hadji Mohamadoul Zeynidini Ba . Le ministre de l'intérieur à remercier l'assistance et s'est félicité de la confiance placée en Mountaga Sy son ancien promotionnaire du lycée par le président de la république Macky Sall. Il réitère l'engagement du président Prenant la parole au nom de thierno Samsdini Ba ,Thiernon Madani Tall Khalif de la famille de Thierno Mountaga Tall s'est d'abord félicité de présence sur les lieux de la forte délégation départementale .Depuis deux ans ,il a remarqué une attention particulière du gouvernement à l'endroit des cérémonies religieuses du Fouta .Le petit fils d'El hadji Omar ,se réjoui de plusieurs en réalisations en cours et de nombreux projets en gestation initiés par le gouvernement qui vont radicalement transformer le Fouta sous peu. Cependant il exhorte les citoyens à cesser les querelles et polémiques et se mettre au travail seul gage de l'emergence et du développement .
La cérémonie a pris fin vers 16heures avec une forte impression générale d'un chef d'oeuvre de Ziaara totalement réussie et accomplie
Adama Gaye
La cérémonie a pris fin vers 16heures avec une forte impression générale d'un chef d'oeuvre de Ziaara totalement réussie et accomplie
Adama Gaye
dimanche 9 mars 2014
Dodel Vote son budget 2014
Réuni en assemblée générale ce 07 mars au sein même de la maison communautaire ,le conseil rurale de Dodel à voté son budget 2014. Auparavant ,considérant que c'est le dernier budget à voter durant leur mandat qui prendra fin probablement en juin si les élections sont maintenues,c'était l'occasion pour les conseillers de se demander pardon mutuellement pour d'inévitables incompréhensions que se sont inéluctablement produites entre eux durant l'exercice de ce mandat.Ensuite il a été informé que le conseiller Salif Datt a écrit une lettre de démission pour raison de voyage. Le Pcr a accepté cette décision et la démarche administrative adéquate a été menée afin que M Mamadou Ngom , premier suppléant sur la liste majoritaire le remplace au sein du conseil. Ce dernier a été présenté à l'assistance.Des étudiants réunis autour d'une amicale de l'ensemble des étudiants de la communauté rurale sont venus de Dakar ,assisté au vote du budget pour demander un soutien. Selon eux confronté aux problèmes de logements il avait loué un immeuble pour 30 étudiants par le truchement du Pcr Mamadou Bachir Sall qui les a offert 1000 000.Ils ont a nouveau fait appel aux cadres de la cr c' est seule la même personne a encore dégainé 500 000francs . Voilà pourquoi ils viennent s'en remettre au conseil pour le complément de la location. Le conseil leur fait comprendre que l'enseignement supérieur n'est pas une compétence transférée mais chacun individuellement s'est engagé à faire quelque chose. Docteur Sall , un des conseiller a ouvert la séance improvisée de don avec 100 000 francs suivi de Abou Sall 30 000francs .La réunion se poursuivi avec la lecture de la proposition de budget par l'ASCOM Fatimata Sy. Proposition qui sera intégralement validé par un vote à l'unanimité.
Voici donc le budget 2014 de la communauté rurale de Dodel voté devant le Sous-préfet de Gamadji Saré
Voici donc le budget 2014 de la communauté rurale de Dodel voté devant le Sous-préfet de Gamadji Saré
REPUBLIQUE DU SENEGAL
REGION DE SAINT-LOUIS
DEPARTEMENT
DE PODOR
ARRONDISSEMENT DE GAMADJI-SARE
COMMUNAUTE
RURALE DE DODEL
BUDGET
GESTION 2014
RECETTES
FONCTIONNEMENT
|
||||||
Article
|
Chapitre
|
Nomenclature
|
Crédits votés
|
|||
121
|
-
|
Résultat fonctionnement report
|
1 339
396
|
|||
TOTAL CHAPITRE 121
|
1 339
396
|
|||||
70
|
-
|
Produits de l’exploitation
|
||||
705
|
Droit d’alignement et frais de bornage
|
1 000 000
|
||||
7094
|
Produit de l’expédition des actes d’état civil
|
100 000
|
||||
7095
|
Légalisation
|
10 000
|
||||
TOTAL CHAPITRE 70
|
1 110 000
|
|||||
71
|
-
|
PRODUITS DOMANIAUX
|
||||
7110
|
Produit de droit de place
|
1 500 000
|
||||
7113
|
Taxes sur le produit de ventes d’animaux
|
200 000
|
||||
712
|
Droit de fourrières
|
200000
|
||||
7114
|
Produit des permis de stationnement/voie publique
|
300 000
|
||||
TOTAL CHAPITRE 71
|
2 200 000
|
|||||
72
|
-
|
IMPOTS LOCAUX
|
||||
720
|
Minimum fiscal
|
50 000
|
||||
721
|
Contribution des patentes
|
1 135 000
|
||||
723
|
Taxes rurales
|
7 215
000
|
||||
724
|
Impôts fonciers bâti
|
200 000
|
||||
TOTAL CHAPITRE 72
|
8 600
000
|
|||||
73
|
-
|
TAXES RURALES FISCALES
|
||||
7301
|
Taxes sur les véhicules hippomobiles
|
200 000
|
||||
TOTAL
CHAPITRE 73
|
200 000
|
||
74
|
-
|
PRODUITS
DIVERS
|
|
743
|
Amendes
correctionnelles ou simples police
|
1 500 000
|
|
749
|
Recettes
éventuelles
|
1 000 000
|
|
TOTAL
CHAPITRE 74
|
2 500 000
|
||
75
|
FOND DE
DOTATION
|
||
755
|
Fond de
dotation
|
12 000 000
|
|
TOTAL
CHAPITRE 75
|
12 000 000
|
||
TOTAL
RECETTE FONCTIONNEMENT
|
27 949 396
|
DEPENSES
DE FONCTIONNEMENT
|
|||
Article
|
nomenclature
|
Crédit proposé
|
|
210
|
CONTEGENTS ET PARTICIPATIONS
|
||
6460
|
Participation au fonctionnement service lutte contre
incendies
|
1 000 000
|
|
6469
|
Participations diverses (GIC, ARD, Alpha, SNJ, QNF)
|
1 000 000
|
|
TOTAL 210
|
2 000 000
|
||
313
|
CABINET PCR
|
||
6130
|
Carburant
|
1000 000
|
|
621
|
Frais de déplacement
|
200 000
|
|
6131
|
Lubrifiant
|
500 000
|
|
63133
|
Entretien divers
|
500 000
|
|
63321
|
Communication téléphonique
|
500 000
|
|
6470
|
Indemnité PCR
|
3 000 000
|
|
6471
|
Indemnité vices PCR
|
1 200 000
|
|
6490
|
Dépenses diverses
|
2 100 000
|
|
64520
|
Subvention pour entretien lieux de culte et org
Gamou
|
1 000
000
|
|
TOTAL CHAPITRE 313
|
10 000 000
|
||
321
|
SECRETARIAT ET BUREAU
|
||
616
|
Fourniture de bureau
|
500 000
|
|
63310
|
Imprimés et registres
|
500 000
|
|
63320
|
Frais de correspondance
|
100 000
|
|
63300
|
indemnités de l'ascom
|
300 000
|
|
65110
|
Personnel contractuel (Assistant Communautaire)
|
1 764
000
|
|
633700
|
Acquisition de mobilier de bureau
|
2 500 000
|
|
TOTAL CHAPITRE 321
|
5 664
000
|
331
|
RECETTES
RURALES
|
||
6130
|
Carburant
|
200 000
|
|
616
|
Fourniture
de bureau
|
200 000
|
|
63310
|
Imprimés
et registres
|
200 000
|
|
TOTAL
CHAPITRE 331
|
600 000
|
||
341
|
SERVICE DE
PERCEPTION RURALE
|
||
63313
|
Achat
tickets perception
|
600 000
|
|
65308
|
Primes de
rendement collecteurs et chefs de villages
|
1 346 000
|
|
TOTAL
CHAPITRE 341
|
1 946 000
|
||
391
|
NETTOIEMENT
|
||
633709
|
Matériels
de balayage
|
1 339 396
|
|
TOTAL
CHAPITRE 391
|
1 339 396
|
||
441
|
EDUCATION-JEUNESSE-SPORT-CULTURE
|
||
617
|
Fournitures
scolaires
|
500 000
|
|
6462
|
Participation
aux dépenses de l'enseignement
|
500 000
|
|
64551
|
Coupes,
récompenses et prix
|
500 000
|
|
6466
|
Participation
journées culturelles
|
1 500 000
|
|
TOTAL
CHAPITRE 441
|
3 000 000
|
||
451
|
SANTE-HYGIENE
ET ACTION SOCIALE
|
||
610
|
Produits
pharmaceutiques et hygiènes
|
1 000 000
|
|
6193
|
Produits
divers (phytosanitaire)
|
1 000 000
|
|
TOTAL CHAPITRE 451
|
2 000 000
|
||
508
|
FETES ET
CEREMONIES PUBLIQUES
|
||
63380
|
Fêtes officielles
|
200 000
|
|
63381
|
Réceptions
publiques
|
200 000
|
|
TOTAL
CHAPITRE 508
|
400 000
|
509
|
DEPENSES
DIVERSES
|
||
63391
|
Recensement
population
|
500 000
|
|
6491
|
Dépenses
imprévues
|
500 000
|
|
TOTAL
CHAPITRE 509
|
1 000 000
|
||
TOTAL DEPENSE DE FONCTIONNEMENT
|
27 949 396
|
RECETTE
D’INVESTISSEMENT
article
|
chapitre
|
nomenclatures
|
Montant
votée
|
115
|
Excédent
fonctionnement capitalisé
|
||
123
|
Résultats
d’investissement reporté
|
12 871 848
|
|
1059
|
Autres
fonds de concours
|
20 000 000
|
|
TOTAL RECETTE
INVESTISSEMENT
|
32 871 848
|
DEPENSES
D’INVESTISSEMENTS
services
|
comptes
|
nomenclatures
|
Montant votée
|
|
701
|
Equipements administratifs
|
|||
701-1
|
Hotel de ville, mairie et
annexes
|
|||
2230
|
Mobilier et Matériels
Administratifs
|
4 528 995
|
||
Total 701
|
4 528
995
|
|||
702
|
-
|
Voirie
|
||
702-1L
|
EAUX
|
|||
221600
|
Adduction d’eau : touldé Gallé
|
7 500
000
|
||
Total 702
|
7 500 000
|
|||
705
|
SANTE-HYGIENE-ACTIONS SOCIALES
|
|||
705-1
|
Equipements Sanitaires et Sociaux
|
|||
221049
|
Construction mur de clôture dispensaire Marda Walo
|
3 000 000
|
||
220704
|
Construction case de santé à Gadaty
|
6 000 000
|
||
220700
|
Equipement case de santé
|
1 500 000
|
||
705-2
|
Hygiéne
|
|||
TOTAL 705
|
10 500
000
|
|||
706
|
Education – Jeunesse – culture et
sport
|
|||
706-1
|
EQUIPEMENT SCOLAIRE
|
|||
220801
|
réhabilitation salles de classes PNDL
|
1 757
289
|
||
total 706
|
1 757
289
|
|||
709
|
Action de Développement Rural
|
|||
709-1
|
Sous secteur agricole
|
|||
221040
|
Autres équipements ;
GMP à Ndormboss
|
5 000
000
|
||
709-2
|
Sous secteur Elevage
|
|||
221040
|
Equipements Divers (Parc de vaccination à pelel)
|
1 085 564
|
||
total 709
|
6 085
564
|
|||
731
|
OPERATION FINANCIERE
|
|||
200
|
Fonds de concours et d’équipement
à verser (population)
|
2 500
000
|
||
total 731
|
2 500
000
|
|||
TOTAL DEPENSES INVESTISSEMENT
|
32 871
848
|
|||
BALANCE
DU BUDGET
SECTION
FONCTIONNEMENT RECETTES : 27 949 396 FRS
DEPENSES : 27 949 396 FRS
SECTION INVESTISSEMENT RECETTES : 32 871 848 FRS
DEPENSES : 32 871 848 FRS
EXCEDENT : 00 FRS
RESULTAT GLOBAL : 60 821 244FRS
Le
Budget de la Communauté Rurale de Dodel au titre de la Gestion 2014 en sa
séance du …………………. est arrêté en Recette et Dépenses à la somme de soixante
millions huit cent vingt un mille deux cent quarante quatre CFA (60 821 244 F CFA ) dont le fonctionnement pour vingt
sept millions neuf cent quarante neuf mille trois cent quatre vingt seize Francs
CFA (27 949 396 F CFA) et en Investissement pour trente deux
millions huit cent soixante onze mille huit cent quarante huit F CFA (32 871 848
F CFA)
Approuvé le :…………………. Fait à Dodel, Le ……………………………
Par arrêté N°………/ AGS
Le Sous Prefet Le Président du Conseil Rural
MAMADOU SALL
Diokel Ngor NGom
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