vendredi 31 janvier 2014

Drague En Poular - FaceDL Download Best Videos

Drague En Poular - FaceDL Download Best Videos

Vidéos: caravane "Acte 3 ci la bokk" à Aéré Lao


L’opportunisme en bandoulière.


L’opportunisme en bandoulière.Le dimanche 26 janvier 2014 Mr Cheikh Oumar HANN, ancien secrétaire général adjoint de Mamadou DIOP Decroix, était l’invité de l’émission « janoo bi » de la radio « SUD FM ». C’est avec une pinte de bon sang qu’il s’est présenté, comme responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR) et Directeur Général de l’APROSI (une agence chargée du secteur de l’industrie).

Dans sa foucade et ses délires, il a affirmé bien connaître le Département de Podor pour l’avoir couru de long en large, des années durant, de récolter de bon résultats de cinq pour cent (5%) à lui seul aux présidentielles de 2007. De représenter le Président Macky SALL à plusieurs cérémonies religieuses auprès des marabouts. Il a essayé de convaincre son auditoire de son grand parcours de militantisme dans AJ depuis l’Université de Dakar, non sans proclamer son enterrement de première classe (AJ mabb na), d’être un bon « baol-baol politique « ».

Il a proclamé de sa grande familiarité avec le Président qu’il connait bien et qui l’a poussé à rejoindre son parti. Pour finir, Cheikh O HANN et enfin, d’abonder en vives sorties peu orthodoxes et mensongères contre les membres de la coalition Bennoo Bokk Yakaar(BBY)- toutes appartenances confondues- les qualifiant de véritables transhumants, ayant fait leur temps, qui cherchent à nuire le Président Macky, à faire échouer sa politique et les accuse de se positionner pour les prochaines présidentielles. Et enfin, de plaider pour une alternance générationnelle.

Cheikh O HANN s’érige en donneur de leçons d’éthique, de patriotisme et de s’attifer de la Saint Nitouche ! Maître chanteur et grand opportuniste, il n’en est pas à son premier coup d’essai de traitrise, il est tout faux.

Il faut établir la vérité. D’abord, bien qu’originaire de Ndioum il y était un illustre inconnu. C’est Landing SAVANE en personne qui le tint par la main, l’amena dans le Département et le présenta aux camarades et amis pour son intégration. Il peut maintenant le trainer dans la boue, alors qu’il lui est beaucoup redevable. Les succès acquis et /ou réalisés aux différentes élections sont le fruit d’une solide implantation de AJ dans le Département depuis la clandestinité jusqu’à, nos jours, en dépit des moyens modestes ils ont tenu la dragée haute aux barons des différents partis au pouvoir du département. Par ailleurs, son arrogance et son autoritarisme avaient constitué la grande pomme de discorde entre lui et les camarades de la localité qui le contestèrent.

Il est vrai, AJ/PADS a traversé une crise qui l‘a relativement affecté, surtout avec le départ de valeureux, sérieux et honnêtes camarades qui ont créé le « Yonnu Askan Wi » et dont la retrouvaille est toujours domaine du possible. Mais, dire qu’AJ est à terre, c’est franchement ignorer le long parcours historique de cette formation de gauche. qui a connu plusieurs crises dans son existence, mais sans jamais entamer ni son fonctionnement, ni la détermination, encore moins la conviction idéologique et politique de ses militants. Tel ce sphinx renaissant de ses cendres, AJ a toujours su rebondir organisationnellement et renforcer sa base sociologique. AJ, n’est ni à terre, ni par terre, mais bien sur terre. Ce ne sera pas cette bande qui la portera à terre.

Justement, Cheikh O HANN fait partie de la bande de liquidateurs et d’usurpateurs avec Mamadou DIOP Decroix, en vue d’arrimer ce même AJ aux basques du pouvoir du Président WADE, -quand il s’est agi de sortir du gouvernement- pour ensuite l’y dissoudre dans le PDS. Cette bande a bénéficié de son commanditaire de gros moyens financiers, matériels, et de protection judiciaire pour se positionner sur l’échiquier politique national. En guise de prix de la trahison, la plupart d’entre eux, sont nommés soit des Directeurs de Sociétés, d’ambassadeur, de Sénateurs, des PCA etc. Lui-itou, Cheikh O HANN, à défaut d’une nomination à un poste ministériel plein, a été flanqué de ministre conseiller du Président WADE. Bien que n’ayant jamais exercé cette fonction, il a continué néanmoins à percevoir ses émoluments durant toute cette période.

Voilà ce donneur de leçons aux bonnes âmes !
C’est à l’entre deux tours de l’élection présidentielle du 19 mars 2012, sentant le naufrage inéluctable de la barque vacillante du Président WADE qui prenait eau de toutes parts, qu’il l’a quitté à la manière des rats, en déposant son balluchon à l’APR, saisissant ainsi l’occasion aux cheveux pour s’ériger en responsable politique de l’APR. En somme, depuis la défaite cinglante du Président WADE, tout le ban et l’arrière ban constituant les compagnons de dernière minute de Decroix, ont pris le large, l’opportunisme en bandoulière, grenouillant dans l’entourage du Président Macky SALL pour d’autres prébendes.

Leur départ des rangs du parti est plus que salutaire. Longtemps embusqués, ils viennent de prouver s’il en besoin leur vrai visage : Ils sont semblables à ces personnes sans principe « qui vont du blanc au noir, changent à tous moments, d’esprit comme de mode » pour reprendre Boileau.

Decroix et ses partisans ont continué de plus belle encore, à se livrer dans une lutte âpre de positionnement en leur sein pour les honneurs et le gain, dans un esprit de calcul mesquin sans merci ni trêve. En raisons composées de ce mortel combat et de guerre lasse pour s’être longuement mangés dans le blanc des yeux, sans grands résultats, beaucoup parmi eux ont fini par « jeter le manche après la cognée ». Seul Decroix, leur mentor et maître de jeu, dans cette pièce théâtrale, a pu tirer son épingle, par la grâce du plus fort reste à l’assemblée nationale, au moment où les autres broient du noir. Que reste-il de ce parti satellite ? Rien. Il s’en est trouvé à ses derniers réduits !!!
Mais, ne dit-on pas que la gloutonnerie insatiable est d’autant plus fatale au glouton, qu’à l’englouti ? Qui vivra, verra.

Demba DIALLO : Secrétaire Général AJ/PADS, fédération départementale de Saint-Louis
E-mail : ndiourdiallo2@yahoo.fr
Saint-Louis le 27 janvier 2014

jeudi 30 janvier 2014

Au Nord Du Sénégal, Survivre Au Réchauffement Climatique Est Un Combat Quotidien

Depuis la fin du mois de novembre 2013, d’immenses troupeaux traversent lentement le nord du Sénégal pour se réfugier dans le centre puis dans le sud du pays, accompagnés d’un pas lent par des bergers qui rusent avec les contours du paysage et les résistances de la végétation pour leur trouver un semblant de nourriture. Ces animaux fuient les pâturages sahéliens et les confins mauritaniens prématurément brûlés en raison du manque de précipitations. Conséquence de plus en plus visible des modifications climatiques touchant les zones sylvo-pastorales du Ferlo, autour de Dara et de Linguère.

Des dizaines de milliers de kilomètres carrés de savane arbustive dominée par des épineux, les acacias, disparaissent en effet peu à peu, faute d’eau. Or l’élevage et la transhumance annuelle assurent l’essentiel de l’équilibre économique de la région, notamment grâce aux grands marchés de bétail qui s’y tiennent en fin d’année.

Cette portion du Sahel est parcourue chaque année par plus d’un million de bovins, d’ovins et de caprins. Ces derniers sont de plus en plus nombreux, menace supplémentaire pour une végétation déjà dévastée par la sécheresse. Laquelle est sensible presque partout, les bergers et les animaux se pressant pour traverser d’immenses espaces d’herbes sèches où les dernières mares sont désormais asséchées. Ils ont toujours migré mais sont chaque année contraints de le faire un peu plus tôt. Beaucoup des bovins qui progressent doucement vers le Sud, tout en cherchant les rares pousses végétales, laissent souvent entrevoir des côtes et un poitrail saillants témoignant de leur état précaire. Et ils fournissent peu de viande et de lait, moins de deux ou trois litres par jour.

Nouvelles tensions entre éleveurs

Alertée par des spécialistes sénégalais qui s’inquiètent de l’avenir de ce bétail face aux aléas climatiques, une association française, Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF), tente depuis quelques années d’imaginer avec eux et les éleveurs des solutions alternatives. Pour au moins corriger les effets des aléas climatiques sur les animaux et les hommes. Pour faciliter les échanges entre les éleveurs et ses représentants sénégalais qui s’activent depuis longtemps dans la région, AVSF avait invité quatre paysans français, membres ou proches de la Confédération paysanne, à dialoguer avec leurs homologues africains.

Des heures durant, de villages de huttes traditionnelles en assemblées de paysans, Blandine, Jean-François, Denis et Olivier, chargé du dossier agriculture au nom des Verts au conseil régional Rhône-Alpes, ont patiemment écouté, en cherchant des solutions. Notamment celles qui passent par l’émancipation et la prise de pouvoir des femmes et par la résolution des conflits croissants entre éleveurs et agriculteurs, allant jusqu’à provoquer des morts.

Car, autre aspect des difficultés croissantes et des tensions entre communautés, les grandes cultures, notamment d’arachides, montent lentement vers le Nord, réduisant les espaces de pacage. Au rythme des attributions de terre à de grandes sociétés ou à des pays étrangers par des marabouts ou des fonctionnaires, dans des régions où, théoriquement, toutes les terres appartiennent à l’État.

Alors, les éleveurs sénégalais l’expliquent, commence à croître la concurrence, voire l’antagonisme, entre eux et les agriculteurs, ces derniers supportant mal que les troupeaux arrivent prématurément sur leurs terres, alors que les récoltes ne sont pas encore terminées. Les experts de ces situations connaissent les conséquences de cette « concurrence » dans les affrontements au Darfour, région dont les terres disponibles se réduisent depuis des années sous les effets du manque d’eau et de l’avancée du désert. Difficile de ne pas y songer lorsque l’on constate la dégradation des écosystèmes pesant sur la vie quotidienne de tous.

La bataille pour l’information

Ça et là, des coopératives de femmes se constituent, des communautés de villages tentent de définir les espaces que les troupeaux de passage peuvent provisoirement occuper. Et des éleveurs organisent, avec AVSF, de petits centres de production et de vente locale de lait, pour contrer les briques de Lactel inondant le marché.

Certaines s’efforcent de mettre en route des productions fromagères dans un pays qui n’en consomme traditionnellement pas. Avec son personnel local et le soutien, depuis des années, de la Région Rhône-Alpes, l’ONG s’efforce de susciter ou d’aider ces démarches et ces valorisations. Y compris en finançant une base de données qui permettrait un jour de diffuser les informations climatiques dont les éleveurs ont besoin pour élaborer les parcours permettant aux troupeaux de progresser vers le Sud en trouvant à la fois de l’eau et une végétation suffisamment nourrissante.

Mais, malgré les progrès du réseau de portables dominé par Orange, dont les gigantesques antennes fonctionnent avec des panneaux photovoltaïques, le problème de l’information directe et instantanée des éleveurs ne semble pas encore résolu en dehors des rencontres sur les marchés aux bestiaux traditionnels.

Les efforts d’AVSF et des éleveurs français venus réfléchir avec leurs homologues sénégalais se heurtent souvent à la réalité de l’évolution climatique et au manque de financements pérennes.

La course contre le réchauffement climatique

Dans quelques communautés, de petites installations de biogaz fonctionnant à partir d’une cuve de fermentation, fruits de cette coopération franco-sénégalaise, permettent la méthanisation des bouses de vache. Des familles peuvent ainsi produire un gaz qui remplace avantageusement l’usage du bois : régularité du chauffage et suppression des maladies respiratoires pour les femmes penchées des heures sur la fumée du bois pour la préparation des repas. L’excédent de gaz peut être stocké dans un ballon souple et servir à alimenter quelques lampes. Problème : avec le panneau photovoltaïque qui fournit le courant pour pulser le gaz, le coût de l’installation dépasse un millier d’euros.

Les échanges entre les quatre éleveurs français et les paysans sénégalais butent sur l’immensité de la tâche. Les nouvelles idées, les initiatives progressent bien plus lentement que le réchauffement. Même lorsqu’il s’agit, dernière initiative, d’aider les éleveurs à développer des petits jardins vivriers pour améliorer l’ordinaire. En filigrane surgit une interrogation : pour aider une population à résister au changement climatique dont elle n’est pas responsable, faut-il la persuader ou l’aider à changer un mode de vie millénaire ?

Vidéos:Compilation Maouloud Dounguel 2014


mercredi 29 janvier 2014

Aéré Lao -Santé-Sensibilisation : Les "Badiènou Gokh" primées

Ce mercredi 21 janvier 2014 au dispensaire d'Aéré Lao l'infirmier chef de poste M KA en collaboration avec le comité de santé et de la mairie ,à procédé à une remise de diplômes aux "badianes gokh" de la ville .Les récipiendaires ont été primées par leur ministère de tutelle pour services rendues à l santé publique
Ces dames n'ont en effet ménager aucun effort pour faire reculer la maladie dans leur ville selon le Maire Samba Hawa Ly .Pour Abou Birane Barro président du comité de santé ,ces braves femmes qui par la sensibilisation et la causerie ont conscientisés beaucoup de compatriotes sont tout simplement une fiérté pour la ville
C'est pourquoi la mairie qui avait décaissée 500000francs pour motiver les relais ,d'autres femmes qui s'activent dans la santé et particulièrement dans  la lutte contre la malnutrition des enfants   en a soustrait 100000francs pour appuyer les "Badiènou gokh"

mardi 28 janvier 2014

Gamou 2014 -Innovation: Dounguel jumelle le maouloud à des consultations médicales gratuites

Comme il est de coutume chaque année ,le village de Dounguel a organisé ses  journées religieuses ce 21 ,22,23,et 24 janvier 2014.
Le retour aux sources et le rappel des troupes ont fait que des centaines de pèlerins se sont rués vers le village dès mercredi  venus par délégations et en caravane de  Nouakchott,de Dakar de Thiès de Rosso................
La nuit du mercredi 21 janvier marque le
début des festivités avec le Gamou de Dounguel REWO de l'autre coté de la rive droite du fleuve Sénégal ,en Mauritanie  prouvant ainsi qu'au moment où  les politiques se perdent dans des théories  ,depuis toujours les peuples elles vivent l'intégration africaine.Il faut cependant noter, bien que des centaines de personnes se soient déplacées pour la veillée nocturne ,cette année  , ce n'était  pas l' habituel rush au fleuve ,la grande affluence n' a pas était au rendez vous ,la faute à un hippopotame qui déambulait par là depuis deux jours déjà.

Le vendredi c' était  le tour de Dounguel Sénégal de célébrer la naissance du prophète de l'islam après la pause du jeudi . Il faut d'abord noter une grande amélioration dans l'organisation du Gamou 2014 grâce à de très belles bâches apportées par la délégation de Dakar et nombreuses chaises portant la signature de la délégation de Rosso
.
Les talibés venus de Madina Ndiathbé ,de Dakar de Tackoyel ,de Dioudé............... ont rivalisé de talent avec ceux de Dounguel . Des chansons inspirées le plus souvent du répertoire du sage de Tivaoune Maodo Malick Sy sont entonnées durant toute la nuit pour magnifier l’œuvre et la vie du fils de Aminata et de Abdalah . Des chœurs qui ont fait bougé plus d'un de leurs chaises se sont enchainés dans un rythme kaléidoscopique où alterne l'ambiance et le sermon. L'entrée du célèbre chanteur religieux Gambie Sarr;suivi de celle Thierno Boun Oumar Ndiath ont marqué l'apogée d'une nuit inoubliable que d'aucun n'ont pas hésité de classer comme la plus belle de tous les gamous organisées jusque là.
Cependant l'innovation de  cette édition 'est sans doute la journée de consultation gratuite organisée le lendemain matin ,samedi 24 à l'école élémentaire.
 L'Association pour le développement de Dounguel (ADD) de par sa cellule établie à Dakar a en effet regroupé tous les cadres originaires du village  qui évoluent dans le domaine de la santé et en collaboration avec le district sanitaire de Pété pour venir au secours des populations malades et apporter leurs soutiens.Spontanément et le temps d'une journée les salles classes ont servi de pédiatrie ,de salles de gynécologie,de consultations générales et de centre de dépistage contre le sida.
Vers 16heures un concours est organisé pour tester les connaissances des patients sur les maladies telles que le sida et le paludisme . Des bassines ,des pattes de dentifrices,des moustiquaires sont gracieusement offertes à ceux qui répondaient correctement aux questions posées .

lundi 27 janvier 2014

Caravane « ci la bokk » à Aéré Lao ou l’acte manqué d’une sensibilisation décentralisée



L’acte 3 de la décentralisation   ,une nébuleuse pour beaucoup , intéresse cependant  les administrés de tout le pays .La soif de mieux  connaitre cette politique qui bouleversera le futur de toute les collectivités locales  à partir du 29 juin prochain se mesure  à la hauteur des nuages qui couvrent cette réforme très peu  connue  de ces futurs usagers .Alors c’est très tôt le matin que , les populations de Aéré Lao se sont ruées à l’hôtel de ville  ce mercredi 21 janvier 2014   pour y attendre   comme annoncé l’arrivée à 10heures  de la caravane « ci la bokk ». Les élus locaux, les mouvements associatifs de la zone et des citoyens lambda ont spontanément improvisé un débat entre eux en attendant un meilleur éclairage dés l’arrivée des hôtes. Ils resteront malheureusement sur leur fin car  en plus du retard considérable de la cérémonie qui s'est  finalement tenue à 16heures, aucun plus n’est apporté au débat pour éclairer la lanterne  les citoyens qui avaient anticipés l’arrivée des caravaniers si ce n'est ce que le sens commun  sait déjà de l' acte 3 .En moins de 5mn le chef de la délégation et chef de cabinet à répété de manière aussi  évasive qu’ambiguë tout ce que tout le monde sait déjà de l’acte 3 Sous le prétexte que seules ,les capitales départementales sont prévues  comme escales régulières et que c'est   grâce a un natif de la ville qui fait parti de la délégation qu'ils ont fait un crochet ,un arrêt qui n'était pas prévu dans le protocole


S’apprêtant à partir devant des spectateurs sidérés et médusés ils seront interpellés par les jeunes du mouvement des jeunes  pour le développement de Aéré Lao(MJDAL) et de l'Union des ASC de l'Ile A Morfil qui ont exigés le micro . Les premiers axeront leur intervention sur l'éventuelle subdivision du département de Podor en deux et annoncent  la candidature de la ville de Aéré Lao comme futur  capitale départementale.Les seconds expriment d'abord toute leur déception vis à vis de la caravane ,ces jeunes doutent tout simplement de la volonté du gouvernement d'associer les populations à la réforme et pensent que la caravane n'est rien d'autre qu un alibi pour justifier du déjà accompli .Sinon comment comprendre que l'argent du contribuable soit mis en contribution pour louer des bus,payer des hôtels ,des repas ,extraire des fonctionnaires de leurs bureaux ou souffrent des milliers de dossiers ,amener avec soi des étudiants en pleine année académique pour une parodie de campagne de sensibilisation qui exclue toutes les villes et villages du Sénégal sauf les 45 capitales départementales et  oser dire à la population  "si ngeen bokk". Outre ses considérations les jeunes de l'Union des ASC à travers leur représentant s'étonne de la reculade de l'état pour satisfaire des mécontents des premières propositions de découpages administratifs au détriment des collectivités où ses réformes étaient manifestement les bienvenues. En voulant satisfaire les uns, l’État ne soupçonné pas qu'il a en léserai de nombreux autres pour qui ces propositions étaient une aubaine.La partie ile à Morfil de l'actuel communauté rurale de Madina Ndiathbé par exemple était totalement et entièrement satisfaite de voir s’être érigé en commune avec Cas-Cas comme chef lieu.Il fallait tout juste corriger là où ça ne va pas et laisser en l'état  là où le peuple à donné son accord
Reprenant la parole très mal à l'aise  les caravaniers  tenteront de se défendre sans jamais convaincre  avant que le cortège ne  reprenne la route pour rallier Podor disent  -ils pour des conclaves départementales avec les habitants de cette ville .
C'est dans ce contexte que la  foule ;très amère et déçue a regagné  les maisons
Adama Gaye

dimanche 26 janvier 2014

Passation de service à Podor: le nouveau préfet Amadou Sakho installé dans ses fonctions.

Au cours d’une cérémonie officielle de passation de service empreinte de solennité et riche en communications, le gouverneur de la région de Saint-Louis, Ibrahima Sakho, a installé dans ses nouvelles fonctions, le nouveau préfet du département de Podor, Amadou Sakho, précédemment en service dans le département de Malem Hodar. 

 C’était en présence des autorités administratives, municipales, coutumières, religieuses, des représentants de la société civile, des mouvements associatifs, des organisations paysannes, des responsables des Ong, des projets et programmes actuellement mis en œuvre dans cette partie du Fouta Toro.

Le gouverneur de région et plusieurs autres intervenants ont axé leurs communications sur la nécessité pour tout citoyen Sénégalais de comprendre que « les administrateurs passent mais les institutions demeurent ».
Pour ce qui est de cette passation de service, a précisé le gouverneur Ibrahima Sakho, il s'agit d'une permutation car, le nouveau chef de l'exécutif départemental de Podor, Amadou Sakho, remplace Ousmane Kane, affecté à Malem Hodar.

Amadou Sakho est un administrateur civil doublé d'un ingénieur agronome originaire de la région de kaolack, notamment de la communauté rurale de Kaymor dans le département de Nioro.
En effet, il a fait ses premiers pas dans le secteur agricole après une formation à l’école nationale des cadres ruraux de Bambey. Il a eu à diriger le projet agricole allemand de Sokone pendant longtemps avant d'atterrir à la Croix-rouge.

A ce titre il a eu à travailler durant cinq ans à Saint-Louis avant de rejoindre le bureau de Dakar d'où il a réussi son entrée à l'Ecole nationale d'administration (Ena).
Avant Podor, il a été préfet de Goudomp et de Malem Hodar.

Mbagnick Kharachi Diagne
LE SOLEIL

Matam : le présumé meurtrier du commerçant de Sinthiou Bamambé arrêté

Le présumé meurtrier du jeune commerçant Moustapha Dia, trouvé mort, récemment dans sa boutique dans le village de Sinthiou Bamambé (département de Kanel), a été arrêté vendredi par les gendarmes, a-t-on appris de source sûre.
 
Il a avoué avoir commis le meurtre par jalousie, car il soupçonnait le commerçant, âgé de 27 ans, d’entretenir une relation intime avec son épouse.
 
Moustapha Dia a été égorgé dans sa boutique. Les malfaiteurs avaient emporté des marchandises et de l’argent.

mercredi 22 janvier 2014

Murtudo ou la décharge intellectuelle*


« Je suis un exilé sans problèmes d’immigration. Mes papiers, je les porte sur la gueule. C’est un privilège, et j’en suis conscient », Léo Ferré (Lire Le Monde, Hors-Série, juillet-août 2013).


Gorko mo :
« Cilbee Mbaañ, cile e leydi Hammadi
Hammadi Kundo e Dewa Kundo e Paate Kundo
Cuudi tati, gabi tati
Wooturu waaldi saayna to joobbe Mbaañ
Doon woni Cile do yibbe e yiiwoole
Do yiiwata jamma, bewlaali weetndoogo
Do yiwi wuubii e daande maayo
Tufnde Buyel mukdaad
Cilbe Kaayel jeeri hodi e waalo jiimi e ceene
Luggere fudnaange, Luggere hiirnaange
Do Dundu mawndu wadi maakaa e ngorel daande maayo worgo
Wuro laamorgo Mammadu Sukeyni ganndaado hanki e Fuuta. » (pp. 3-4).                                 
Mamadou Samba Diop, murtudo muurteende mawnde nde alaa parallèle hande. Saalaaw o ?urtaani o murtu comme l’indigné Stephen Hessel, pour comparer. Wullango Boolumbal me bouleverse dans son verbe Pulaar, ses rimes si riches et son rythme cavalier. Enfin je veux dire qu’en lisant Murtudo, j’entends les sabots des chevaux, l’éclat des épées souillées de sang ennemi et le cri strident du guerrier intrépide qui transperce sa victime. Mamadou Samba Diop murtudo haa yeeso « Maayde » titre de l’un de ses poèmes qui s’ouvre comme suit :
« So mi wirtimaa genaale ;
Mi miijoo be ceerti e penaale
Kala joobinoodo ko moyyi ma o male
Aala ko hiisetee so wonaa golle. » (p. 42).

Wullango Boolumbal porte une partie de golle ma…

Murtudo fait partie de ceux qui ont permis de faire comprendre au « renndo fulbe wonde bawdi ndimaagu ndillirta tan ko pinal e ganndal. Ko duum wadi Murtudo jabi waasande lenol mum cellal e nguurirka to bannge laamu, ko aldaa e simmitaare, eete hay gonngol o siimtinaani tuma nde o simmminaa mette de cammitaaka ko foti no emmbere » (« Konngol ARED », in Wullango Boolumbal, ARED, hitaande 2002, p. 4).
Lui, donc, transperçait avec sa plume plongée au fond de sa conviction et surtout puisant son inspiration dans la lie de cette humilité si légendaire qu’il nous laisse en héritage. Quel homme ! C’est un exemple ! Merci Murtudo !
Wullango Boolumbal coule comme une eau limpide entre roches blanches, rouges et basaltiques. Quel homme ! Quelle autre parole si chargée, rythmée et bien cadencée, pour que l’armée avance vers le combat et l’ultime d’entre eux, peut rendre preux tout peureux ? Oses-tu me dire que cet homme, que j’ai connu de si près, était méchant et que la guerre l’enchantait ? Non Wullango Boolumbal est témoin d’une densité et d’une vision presqueprophétique que chaque communauté humaine doit préserver chez elle en refusant d’admettre de se démettre de son « neddaagal » pour ne pas dire son ultime « ndimaagu ».
N’est pas poète murtudo qui le veut ! Murtudo est un poète dans le sens profond que j’entends faire dire à la poésie dans ce texte-hommage à ce grand sage. La poésie est pour moi le summum du texte fini, infini et donc toujours contemporain de toutes les époques. Elle est intemporelle. Elle hache les mots, les isole et les pare de rythme qui cache toute la force philosophique de celui qui la déclame. C’est cela le rythme du cœur de l’auteur qui reste vivant tout le temps ! Murtudo, murtu haa aljana sa yiddi !  Ta philosophie (ene luggidi) est encore là et sera toujours là après nous. Quel homme ! Il était sans âge.
Tout vers chez lui est une lance brûlante. Sa rime marque la détermination dans le combat, sans repos. Elles font tomber tous les vers, de la pomme, dans une transe incroyable. Murtudo est un poète ? C’est un chanteur ? C’est un troubadour te diront ceux qui sont hors et dans le décor de son texte, et qui ne perçoivent pas le sens réel de son humilité qui le fait ressembler à un égaré. Eh bien, devant les avatars de la vie, il est peu de gens qui s’attachent à sa face luisante. Il en fait partie, s’il n’en est pas le maître. Donc, l’humilité du murtudo, Murtudo, fonde son sens du yurmeende mais aussi cette demande insistante de se lever de soi-même (ha?taade). C’est extraordinaire que notre combattant, poète, philosophe, humoriste/jovial invétéré qui cavale avec les concepts les plus profonds et les plus combattifs de cette langue Pulaar qu’il maîtrise.
Dans sa bouche, le Pulaar voltige et le contenu des salles repart le cœur, sur le point d’éclater, parce que si gonflé de philosophie. Murtudo aan tey murti, murtini haa heddi (hedii). Hol palotoodo ilam maa ?Personne ne peut barrer la route à ta poésie si pleine et si engagée comme un vrai waame. Elle vibre et irrigue les veines des preux parmi les sagataa?e. Elle dit ceci dans « Haayoo Pulaar » :
« Ko min roondii?e donngal Pulaar, min pahataa,
Do ngal hatojinaa fof, min nawat min pukkata,
Ko min konunkoo?e ?e ?erde taktake de kulataa,
Ha?antee?e Pulaar be tampataa, pooftataa » (p. 70).

De vous-mêmes, vous avez senti ce rythme soutenu (presque ripaango walla digaango !), mais qui nous interdit toute possibilité de nous plaindre d’un quelconque essoufflement qui peut bien figurer la fuite et la peur. Ah oui Murtudo est un vrai murtudo quand il dit « min pahataa ». Quelle autre sentence peut mieux nous convier à la poursuite du combat haa laakara ? Aan tey murti Murtudo ! Donc interdiction d’essoufflement (« tampataa ») et pas de repos possible (« pooftataa »). Aïe Murtudo, le combat est donc si dur et si long avant la découverte de la saveur de ses fruits ? Tu nous l’as démontré encore une fois en entamant le voyage éternel avant nous et nous sommes donc tes héritiers. Murtudo, au Paradis, murtu kaadi murteende. Miin wii ! Car tu nous donnes la recette de cette endurance dans le combat, en nous exhortant à conserver l’un des piliers de notre raison de vivre : notre langue, en ayant des « ?erde taktake de kulataa ».
Oh maître de la parole profonde tu nous manques tant ! Mais Wullango Boolumbal restera au chevet de tout veilleur. Ce n’est pas un livre de contes et de devinettes, mais un programme. Bataakema yettiima Murtudo !
Quel homme ! Il faut toujours aller chercher là où la générosité intellectuelle et combative prospère pour y puiser notre courage. Elle se cache en se livrant dans les œuvres littéraires écrites dans nos langues nationales. Wullango Boolumbal en est un excellent exemple. Qui me soupçonnait de grande sympathie pour Murtudo et ses noddaali, gullaali e luukaali haa daande saadi ne doit plus douter de mon alignement. Comment donc ne pas croire aux appels de Murtudo ? Un révolté ! Ah oui, un révolté jusqu’à la dernière demeure. Lis son poème « Habay ! » Quand j’ai lu le titre « Habay ! » avec l’exclamation qui le rehausse, j’ai senti mes épaules s’élever d’elles-mêmes. Parce que « habay ! » s’accompagne d’un geste qui signifie un vigoureux et irrévocable refus. Ah oui, mais « habay ! » haa womnde… Vraiment Murtudo ko murtudo quand même. Haay gombal ! « Habay ! » et rien d’autre ! Mais un refus est un refus, c’est aussi simple que niet.
Chantons en chœurs, après Murtudo :
« Leydi mahiinde e fenannde e tooñannge deeyataa ;
Mawdo leydi gooñiido, laamu mum yuumtataa ;
Badoowo ko boni ubbira penaale, mo nimsataa;
Canndolindo kurmudo, cayaado mo yurmataa ;
Fecci leydi, sari ?esngu mum, hunii be ndentataa ;
Wammbi demngal mum, yabbi de janane, waati de potataa ;
Burni lenol mum, so wonaa kanngol moyyere haandatataa;
Innitorii Lislaam, ñaayiri golle de peertudo wadataa ;
Deeli yiiyam, teeti jawdeele, wi’i o iddataa;
Yaltini leydi be mbonaani, wi’i o artirtaa;
Oon yiiyiyo, dewdo e mum, diine mum sellataa;
Dankaro, muddiddo, muukiido, mo faamataa;
Manndillo Yiiyam, takkido e mum laa?ataa.  » (p. 28).

Ouf, je suis entre le rire fou de celui qui entre dans le sens profond des mots et la larme de celui qui est frappé par leur brillance. Incroyable ce « ataa » qui rime ce poème où on sent Murtudo sur un coursier omo soppa leskoyee des ennemis de l’Homme. Parce que tout simplement Murtudo, tout en restant ancré dans sa profonde et indicible fulanité, est un Homme et défend à travers cet Homme brimé l’Homme tout court. Comment d’ailleurs peut-il en être autrement sauf si les analystes du discours portent leurs propres œillères pour y voir le simple cri d’un haalpulaar murtudo. Non Murtudo poétise, philosophe sur l’Homme ancré dans sa culture, veilleur et surtout transmetteur de cette valeur intrinsèque qui fait vivre toutes les cultures du monde. Wullango Boolumbal va au-delà de ce cercle restreint de l’étroitesse ethnique, régionale et linguistique. Wullango Boolumbal est une ode à la reconnaissance de la différence et surtout à sa préservation dans un environnement plus sein que celui de « Leydi mahiindi e fenaande ».
Comment s’étonner de la longueur et de la luisance de l’éperon de Murtudo ? Son cheval doit bien foncer, les jarrets en l’air. Là « Jaambaraagal » me revient à l’esprit. Ce poème est un soldat couché en vers sublimes et ré-vivificateurs.
Suivez :
« Ñande fitina rummbini leydi maa,
Maslahaa ronkaa, lorli jibinande maa,
Rippu e gi’e, ada ?oori pade maa,
Yuwto, tokkit labi, cettal, juulaawi maa,
Yollo sumalle ñomoko, fertina terde maa,
?aañoroo sammunde ngulnaa ?anndu maa,
Falko sanngalde, kul?ina gano maa. » (p. 22).

Vraiment là, Murtudo ko murtudo trop même, et trop même je dis bien. Je vous jure que j’ai ri comme un fou la première fois que j’ai lu ses vers. J’en ris là à l’instant alors qu’il fait tard le soir. Les voisins du palier doivent se dire ce monsieur doit être un peu dérangé. Eh bien, je suis trop dérangé même, par Murtudo quand il décrit ce que doit être un vrai soldat, celui qui combat pour la sauvegarde et surtout le respect de son essence humaine. C’est incroyable ! Sur chaque vers, dans chaque mot je vois la bravoure et la preuve supplémentaire que la poésie est un trésor. Murtudo crée ici un soldat véritable monstre « Falko sanngalde, kul?ina gaño maa. » ! Wallaay Murtudo ko murtudo haa abadaa. Oui, il est dans la postérité que consacre sa longue et douloureuse lutte. Elle fut très douloureuse, car lui-même le décline en ordonnant au soldat-monstre, que lui-même s’imagine au devant du combat, « Rippu e gi’e, ada ?oori pade maa ». J’étais fou d’un rire, non-rire, un rire qui détermine la réalité de mon alignement à la profondeur philosophique et pratique de ce murtudo. L’entraînement militaire dans toute sa rigueur y est décliné. Superbe marche et cadence de tous ces tooñaa?e, dumbaa?e, fellaa?e, heydinaa?e jusqu’à deportaaa?e ! Une seule et même troupe chantant « Maw?e Fuuta?koo?e » (pp. 94-102).
Nguurtinen’moen rendant compte de la densité enfouie dans ces poèmes qu’il nous laisse comme l’une des multiples traces, indélébiles, de son dévouement pour la cause Humaine en Mauritanie. Et pour vous en convaincre lisez le poème « Leydi am ! » (p. 51).

NB : Nos jeunes futurs sémioticiens, linguistes, littéraires, philosophes, historiens, politiciens et tous nos rhéteurs peuvent puiser dans ce Wullango Boolumbal l’un des sons qui déterminent sa musicalité philosophique et qui les intéressent pour la construction de leur propre discours.

Bibliographie

Mammadu Sammba Joob (Lollirdo Murtudo) 2002, Wullango Boolumbal, Ndakaaru, ARED, 111 p.


Abdarahmane NGAÏDÉ (Bassel), UCAD/IEA de Nantes

* Prendre décharge dans le sens électrique du terme (kaayel manaango), et dans ce qu’elle concentre comme ions positifs qui figent, mortellement, l’électrocuté. En fait, c’est ce Z que Zorro laisse, comme signature, sur le corps de ses victimes ou sur la surface de tous les lieux qu’il visite pour rétablir la justice. C’est dire, donc, que la poésie de Murtudo est un torrent (yiriinde, paali ene putaa), un court-circuit (peete pettooje) qui emportent, avec eux, toute l’amertume que cause le fait d’être profondément patriote malgré l’appartenance à un « Leydi mahiinde e fenannde e tooñannge ».Je m’excuse auprès de tous ceux, d’entre vous, qui ne comprennent pas le Francfulde parce que je ne maîtrise pas la traduction de cette langue qui doit être, prochainement, reconnue par l’Institut des Langues Nationales.

L'auteur Hamadi DIOP

Matam : une bande de malfaiteurs démantelée

Matam : une bande de malfaiteurs démanteléeLes Populations de Sédo, de Kanel, de Boki Diawé, de Wodobéré ont bien poussé un ouf de soulagement. La bande de malfaiteurs qui  semaient la terreur dans cette zone, vient d’être démantelée. En effet, de nombreux magasins  et boutiques ont été cambriolés ces dernières semaines sans que les auteurs ne soient identifiés. Mais cette aventure est presque terminée. Contre cette série de vols, les jeunes de cette localité s’étaient organisés en brigade de vigilance.

A Doungourou Wourou Alpha après avoir pillé deux boutiques les assaillants s’apprêtaient à embarquer les marchandises sur leurs motos. Les cris aux voleurs ne laisseront aucune chance à ces malfaiteurs qui dans la panique tenteront de s’enfuir. C’est dans cette course poursuite que l’un d'eux est rattrapé  et conduit à la brigade d’Ourossogui, livre la Rfm. 
PRESSAFRIK

mardi 21 janvier 2014

SENEGAL-ECONOMIE-EDITION Ibrahima Abou Nguette présente son livre ‘’Projet de société pour un Sénégal émergent’’, samedi


Dakar, 21 jan (APS) – Le président de l’Initiative pour une politique de développement (IPD), Ibrahima Abou Nguette, présentera son livre ‘’Projet de société pour un Sénégal émergent’’, samedi, à 15h, au CICES, a-t-on appris auprès de Harmattan–Sénégal.
A travers cet ouvrage écrit en 2013, l’auteur, ‘’fortement inspiré de son expérience en politique de développement, montre les voies et solutions pour le développement du Sénégal’’, explique une note de présentation.

‘’En partant des acquis laissés par nos prédécesseurs depuis l'Almamiyat jusqu'à nos jours, il effectue un diagnostic sans complaisance de la société et de l'économie sénégalaise’’, mentionne le document.

‘’De nouveaux concepts comme la stratégie de dissuasion, le principe de coresponsabilité, la diplomatie de développement, le musée des civilisations, sont ici développés’’, ajoute la même source.

Ancien directeur de la Construction, Ibrahima Abou Nguette est ingénieur polytechnicien, titulaire du Certificat d'évaluation économique des projets de l'Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris.

Il est diplômé en analyse financière et économique de projets de développement. Acteur de développement, il est le président de l'ONG Réseau d'initiatives et d'appui au développement (RIAD).

Nguette est aussi président fondateur de la Mutuelle d'épargne et de crédit du RIAD (MECRIAD) et président du groupe Forum national/Sénégal pour le transport rural et développement.

Il a créé le mouvement politique Initiative pour une politique de développement (IPD) dont il est le président.

Tournée dans le Fouta Le « lawol bamtaré » (Yonou Yokute) présenté aux populations


Tournée dans le Fouta Le « lawol bamtaré » (Yonou Yokute) présenté aux populationsDAKARACTU.COM-La tournée des responsables de l’APR dans le Fouta a débuté hier, selon un communiqué de la section communale du parti dans cette région, dirigée par le questeur de l’Assemblée Daouda Dia. Quatre collectivités locales ont été visitées par les délégations à savoir Dembakany, Bokiladji, Aouré et Sémmé. 

. Accompagné des différents élus et responsables Aperistes de la 11éme Région du Sénégal, le frère du milliardaire et ami du Président de la République, Harouna Dia a méticuleusement expliqué aux Foutankés les vertus du programme présidentiel. Objectif : remobiliser, sécuriser l’électorat de cette partie du pays mais aussi confirmer le leadership de l’Alliance Pour la République.
        
    Cette tournée a eu comme première étape les localités de Dembakary, Bokiladji, Aouré et Semmé. Moment mis à profit par M. Dia d’exhorter les populations à aller retirer leurs cartes d’électeurs.  Le  samedi était consacré à l’étape de Ndendory ou l’enfant de Wendou Bosséabé a eu droit à un accueil triomphal. Des jeunes femmes et notables, tous derrière Mala Ndongo et Malal Lidel ont répondu présents à l’appel. Dans sa Communauté Rurale d’Orkodiéré, puis dans la Commune de Waoundé, des militants  acquis à la cause de son mentor de Président ont chanté et danser avec des rythmes endiablés. Là, M.Daouda Dia a tenu un discours de remerciements et d’engagement. La derrière étape était celle de la Commune de Hamadi Ounaré ou le Directeur Général de la LONASE est le Maire. Dans cette circonscription administrative, Monsieur le Questeur a pu constater une mobilisation record avec un tapis rouge déroulé à son honneur. Dans son speech, il a vanté les mérites du Yonu Yokkute en dressant un bilan à mi-chemin de la deuxième alternance politique au Sénégal. Rappelons également que cette visite dans le Dendo Mayoo et le Diéri avait pour inviter d’honneur M. Abdoulaye Hanne, un illustre et digne fils du Fouta. Galvanisés par une mobilisation populaire immense, les responsables APR ont demandé aux populations d’aller s’inscrire sur les listes électorales dont les révisions sont en cours. Ces dernières ont comme doléance, demandé à leurs responsables de résoudre la lancinante question de l’électrification rurale dans cette zone, doléance que le questeur a promis de transmettre au Chef de l’Etat.

dimanche 19 janvier 2014

Lewis Lukens à Louga, Matam et Saint-Louis à partir de mardi

Lewis Lukens à Louga, Matam et Saint-Louis à partir de mardiLewis Lukens, ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, accompagné d’une délégation de la mission diplomatique américaine, effectue une visite de 4 jours dans les régions de Louga, Matam et Saint-Louis, du mardi au vendredi, a-t-on appris de source informée.

Selon un communiqué de l’ambassade américaine, ‘’l’objectif de cette visite est de voir la matérialisation des projets financés par le gouvernement américain dans les domaines de l’économie, de la santé, de l’éducation et de l’agriculture à travers des programmes de l’USAID, de l’USDA, du Corps de la paix, du bureau économique, etc’’.

La même source signale que l’ambassadeur et sa délégation ‘’se rendront tout d’abord à Linguère (région de Louga) où ils procéderont à l’inauguration d’une école ayant bénéficié du soutien financier de l’USAID’’.

Elle ajoute qu’une fois à Matam, M. Lukens ‘se rendra respectivement dans les villages de Doumga Rindiaw, de Ndendory, de Kanel et de Pété où il va visiter des projets financés par l’USAID, l’USDA, le fonds d’autoassistance, etc’’.

Le diplomate rendra des visites de courtoisie aux autorités administratives des différentes villes visitées. Cette visite donnera également à l’ambassadeur l’occasion d’aller à la rencontre des populations de Louga, de Matam et de Saint-Louis.

Cette visite survient après celles déjà effectuées, par le passé, dans les régions de Saint-Louis, Louga, Ziguinchor, Kaolack, Kédougou et Tambacounda, rappelle le communiqué.

samedi 18 janvier 2014

Vidéos :Fondé Elimane 48h REEFE


L’Institut français ambitionne de rayonner sur le nord du Sénégal : Thierry Dessolas annonce les projets futurs

L’Institut culturel français a retenu de transporter des malles documentaires dans les départements de Dagana et Podor, dans la zone nord du Sénégal, pour s’assurer une meilleure présence dans cette région, a annoncé Thierry Dessolas, directeur adjoint de son antenne de Saint-Louis. «Je souhaite développer notre rayonnement dans la région par le transport très prochainement de malles documentaires», a-t-il déclaré dans un entretien avec l’Aps.
Des malles documentaires «sont en attente d’être expédiées» par l’Institut français qui a «reçu plusieurs demandes en provenance de Dagana, Podor et Richard-Toll», a indiqué M. Dessolas, nouvellement affecté à Saint-Louis comme directeur du site de Saint-Louis, poste antérieurement associé à celui de consul et confié à Muriel Bancal.
«Cette initiative a été bien accueillie par les populations avec qui nous voulons étroitement travailler notamment les inspecteurs de l’éducation», a ajouté Thierry Dessolas dont l’ambition est «d’irriguer la vallée de connaissances» avec cette trouvaille. Il a précisé que ces malles vont transporter «des livres, des expositions, des Dvd qui seront mis à la disposition des populations pendant une période bien déterminée». «Avec la hiérarchie, nous ambitionnons d’intéresser toute la région à nos activités», a-il-déclaré, émettant «le souhait d’aller au-delà de l’île de Saint-Louis pour toucher toute la région». L’Institut français de la capitale du nord peut déjà se targuer de disposer de la principale offre de lecture publique avec sa bibliothèque, s’est-il félicité. Le Centre de recherches et de documentation du Sénégal (Crds) est en réfection et l’université se trouve à quelques kilomètres de la ville, a-t-il fait observer, avant de faire état de la volonté de ses services d’impliquer les conseils de quartier dans les activités prévues…M. Dessolas a par ailleurs annoncé que les ressortissants français qui débarquent à Saint-Louis vont recevoir des cours en langue nationale wolof au sein de l’Institut français qui se propose également de dispenser des cours de français au profit des ouvriers évoluant dans les grandes entreprises agricoles de la région…


 Écrit par 
 Le quotidien 

vendredi 17 janvier 2014

SENEGAL-DIVERS Matam : un commerçant égorgé dans sa boutique à Sinthiou Bamambé

2014-01-16 15:55:06 GMT
Matam, 16 jan (APS) - Un jeune commerçant, âgé de 27 ans, a été égorgé dans sa boutique, dans la nuit de mercredi à jeudi à Sinthiou Bamambé (région de Matam, Nord), par des malfaiteurs qui ont réussi à disparaitre, a appris l'APS auprès de la gendarmerie.
Les malfaiteurs ont pu emporter avec eux des marchandises et de l’argent, selon la même source.

La gendarmerie, qui a fait le constat, a ouvert une enquête.

SENEGAL-SOCIETE-RELIGION Matam: Thierno Samassa appelle les musulmans à vivre leur foi en Dieu


Matam, 16 jan (APS) - La 18ème édition de la ziarra annuelle du guide religieux, Thierno Mouhammadou Samassa, a été célébrée mercredi dans la ville de Matam (Nord-est), sur fond d'exhortation à la foi en Dieu et au bon comportement du musulman.
La cérémonie officielle s'est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo. En délégation, M. Diallo représentait le chef de l’Etat, Macky Sall.

La cérémonie s'est tenue en présence des fidèles venus plusieurs pays de la sous-région, le Mali, la Gambie, la Mauritanie, la Guinée, la Guinée-Bissau et de la diaspora, dans l’objectif de mieux raffermir leur croyance à la religion de l’Islam.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, le guide religieux Thierno Mouhammadou Samassa a exhorté les talibés "à mieux consolider leur foi envers le Créateur".

"Un musulman est jugé sur sa foi en Dieu, son comportement et aussi sur la pratique qu’il exerce dans sa vie courante. Un bon musulman, a-t-il souligné, c’est quelqu’un qui fait des efforts, laisse les interdits et pratique les choses dictées par le Créateur".

Thierno Samassa a ajouté qu'il était recommandé à un croyant de savoir pardonné et de se référer à chaque fois à l’éducation qui lui a été inculquée à travers les principes de sa religion.

"Un fidèle doit d’abord s’enraciner avant de s’ouvrir aux autres. Nous constatons qu’on est en train de singer les Blancs, en laissant en rade nos valeurs culturelles. Entre nous et ces Blancs, nous n’avons pas la même culture ni les mêmes réalités", a rappelé le marabout.

"Si cela persiste, nous risquons de tuer notre culture. Notre société est hiérarchisée et à chaque étape de notre vie, il y a un chef qui dirige les destinées de sa communauté", a-t-il soutenu.

Thierno Mouhammadou Samassa a par ailleurs félicité le chef de l’Etat et les autorités administratives, estimant que toutes les engagements qu'ils avaient pris en la circonstance ont été tenus, pour la réussite de la manifestation.

"La ziarra s’est déroulée dans d'excellentes conditions, je suis vraiment satisfait des prestations de services rendus par les différentes structures de l’Etat de la région de Matam", s'est-il réjoui.

A Matam, Thierno Samassa tient, depuis 1981, un centre d'enseignement islamique, où excellent des étudiants de diverses nationalités qui y apprennent la mémorisation du Saint Coran, la jurisprudence musulmane et autres connaissances en théologie.

jeudi 16 janvier 2014

Vidéo Gamou : Dara Halaybé:Arrivée de Thierno Hamidou Ly

Gamou 2014 à Dara Halaybé: Thierno Madani Tall écrit pour inviter à combattre la loi sur l'avortement

L’édition 2014 du gamou de Dara Halaybé a vécu .Les fidèles venus de toutes les villes du Sénégal et de la mauritanie ont célébré la nuit du prophète de l'Islam.
C'est vers minuit que les premiers chants ont été entonné.La place public ornait par les magnifiques bâches de la société "Sahel bâche" se remplissait petit à petit. Des gendarmes ,des sapeurs pompiers  circulaient et encadraient la foule  qui commencé à grossir petit à petit .Des coupures d’électricités  dues aux humeurs du groupe électrogène mis en place par la sénélec ont beaucoup inquiété au début de la soirée
Thierno Nourou Ly porte parole de la famille de El Hadji Mamadou Moussa Ly frère du Khalife a procéder à l'ouverture de la cérémonie en souhaitant la bienvenue à tous les fidèles . C 'est vers 5heures du matin que le patriarche , le khalife Thierno Hamidou Ly , très affecté par l'age  mais qui tenait à participer à la fete atterrissait  sur les lieux à bord d'un véhicule  .Surprise et heureuse de voir le vieux sage sur les lieux la foule n'a pas pu résister ,l’émotion et la joie ont fait craqué et pleuré de nombreux fidèles. Il se murmure ici que le seul fait de voir le visage de l'homme de Dieu et en soi une bénédiction . C'est lui même juste avant l'aurore et l'appel du muezzin qui clos la cérémonie par une prière pour la paix la santé la prospérité de tous les fidèles qui s'empressent de dire Amen.

Mais cependant la note particulière de cette édition et sans doute la lettre adressée à la oumma par Thierno Madani Tall ,khalife générale de la famille Omarienne . En effet à travers cette note lis par Thierno Hassimiou Tall ,frère de l'expéditeur le khalife averti et sensibilise le peuple sur une nouvelle agression de l'état contre l'Islam
Après la loi sur l'excision ,le débat sur l'homosexualité,voici que notre assemblée s'engage à légaliser l'avortement. Ceci qui est perçu comme une attaque frontale contre l'islam selon le Khalife qui invite tous les musulmans à lever comme un seul homme et manifester leur désaccord face à ce complot. Le khalife  s'étonne  que cette intention même  puisse traverser l'esprit  des  dirigeants d'un pays comme le nôtre composé   à 99% de musulmans et chrétiens alors que  la même loi est rejetée dans les pays occidentaux promptes à combattre l'islam
Cette loi ,si jamais elle est votée ,modifiera considérablement nos mœurs poursuit -il dans son exposé .Elle mettra la chasteté dans les oubliettes  encouragera fortement une vie sexuelle totalement libérée ,avec des filles qui auront la possibilités de se faire plusieurs fois des enfants qu'elles tueront certainement dès leur conceptions et de récidiver  encore.Les croyants de tout le pays ne doivent pas rester les bras croisés quand on démolit la religion .L'avortement est une pratique illégale est interdite non seulement par l'islam mais aussi par le christianisme